Opinion | Europe : le « triangle de Weimar », moteur de la politique industrielle | Les Echos
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Opinion | Europe : le « triangle de Weimar », moteur de la politique industrielle 

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Face aux difficultés traversées par l'Union européenne, le triangle de Weimar - composé des dirigeants pro-européens français, allemands et polonais - a une occasion unique de mettre en place une politique industrielle audacieuse qui privilégie la transition écologique, écrivent Joseph Delatte, Lukas Hermwille et Aleksander Sniegocki.

Emmanuel Macron et son homologue allemand, le chancelier Olaf Scholz, et polonais, le Premier ministre Donald Tusk.
Emmanuel Macron et son homologue allemand, le chancelier Olaf Scholz, et polonais, le Premier ministre Donald Tusk. (AFP)

Par Joseph Dellatte (chercheur en politique climatique au programme Asie de l’Institut Montaigne.), Lukas Hermwille (co-responsable de l’unité de recherche en politique industrielle transformative, Institut de Wuppertal (Allemagne)), Aleksander Śniegocki (directeur général, Instytut Reform (Pologne))

Publié le 29 avr. 2024 à 10:29Mis à jour le 29 avr. 2024 à 10:52
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L'Europe se trouve à un tournant. Les élections européennes du 9 juin prochain et la volatilité du paysage politique menacent la cohésion de l'Union européenne et ses objectifs environnementaux et économiques. Dans ce contexte d'incertitude, le Pacte vert européen risque d'être éclipsé par d'autres considérations politiques plus immédiates. Pourtant, la résilience économique et la compétitivité future de l'Europe dépendent de notre capacité à passer à une industrie neutre en carbone. L'Union européenne a besoin d'un « pacte industriel vert », et d'une véritable volonté politique pour mener cette charge.

Or, à l'heure où nous traversons une période de turbulences graves - guerre en Ukraine, offensive chinoise sur l'industrie et crise de la compétitivité européenne - le manque de leadership se fait sentir. La politique industrielle européenne est confrontée à des vents contraires : accalmie préélectorale au sein des institutions, développements politiques inquiétants dans des Etats comme la Hongrie, et montée des partis d'extrême droite sceptiques à l'égard des initiatives climatiques.

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