Iron Man (film)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Iron Man
les mots "IRON MAN" en capitales jaunes sur fond blanc
Logo original du film.
Réalisation Jon Favreau
Scénario Matt Holloway
Arthur Marcum
Mark Fergus
Hawk Ostby
Musique Ramin Djawadi
Acteurs principaux
Sociétés de production Marvel Studios
Paramount Pictures
Marvel Entertainment
Fairview Entertainment
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Canada Canada
Genre Action
Super-héros
Durée 125 minutes
Sortie 2008

Série l'univers cinématographique Marvel

Série Iron Man

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

l'armure d'Iron Man,de couleur rouge et couleur argent,les bras un peu écartés
Armure d'Iron Man, super héros de film américain

Iron Man est un film américano-canadien réalisé par Jon Favreau, sorti en 2008.

Il raconte les origines et les débuts du personnage éponyme issu du comics publié par Marvel. Il s'agit de la première production de l'univers cinématographique Marvel, et du premier film de la phase une.

Ce film marque aussi le retour au succès au box-office de Robert Downey Jr., qui connaît grâce à ce rôle un regain de popularité. Le film récolte effectivement 585 millions de dollars pour un budget de 140 millions et sera suivi en 2010 d'Iron Man 2.

En 2022, le film est sélectionné par la National Film Registry de la Bibliothèque du Congrès pour y être conservé, comme étant « culturellement, historiquement ou esthétiquement important »[1].

Synopsis[modifier | modifier le code]

Tony Stark, playboy, milliardaire, n'est pas seulement l'héritier des usines d'armement de son père (Stark Industries), mais également un inventeur de génie. Alors qu'il est en déplacement en Afghanistan afin de présenter sa dernière création, le missile Jéricho, il est enlevé par des terroristes de l'organisation « Les Dix Anneaux ». Gravement blessé lors de l'attaque, il ne survit que grâce à l'aide d'un scientifique, le Dr Ho Yinsen, qui lui greffe à la poitrine un électro-aimant alimenté par une batterie de voiture afin d’empêcher des éclats d’obus d’atteindre son cœur.

Ne cédant pas aux menaces des terroristes qui veulent lui faire reproduire son missile, il fabrique, à la place et dans le plus grand secret, un réacteur ARK miniaturisé pour remplacer la batterie de voiture, et une armure primaire. Grâce à cette dernière et au sacrifice de Yinsen, Stark s’échappe en détruisant la réserve d'arme des terroristes, mais son armure se désintègre après son décollage, il se retrouve en fuite dans le désert où il est secouru par les Forces armées des États-Unis dont fait partie son ami, le lieutenant-colonel James Rhodes.

Profondément marqué par cette captivité de trois mois, Stark décide de stopper la production d’armes par Stark Industries, ce qui provoque la panique des actionnaires et la colère de son mentor, Obadiah Stane, qui était l’ami et le successeur de son père Howard. Stark se lance durant deux mois dans le développement d’une nouvelle armure bien plus évoluée avec notamment un nouveau réacteur afin de mettre un terme aux agissements des Dix Anneaux. Dans le village de Gulmira en Afghanistan, il parvient avec son armure à détruire une grande partie des équipements des terroristes mais découvre que ces armes sont des produits de Stark Industries dont les tous nouveaux missiles Jéricho. Au retour il est pris en chasse par deux F-22 de l'US Air Force. Il en détruit un par accident mais sauve son pilote.

De retour en Californie, inquiet et se méfiant de Stane, Stark charge son assistante Pepper Potts d’espionner ce dernier et finit par découvrir qu’il est de mèche avec les Dix Anneaux. Pendant ce temps, Stane élimine le chef des Dix Anneaux et récupère les restes de la première armure pour la moderniser. Incapable de reproduire le nouveau réacteur de Stark, il va lui tendre un piège pour le lui voler.

Une équipe du SHIELD menée par l’agent Phil Coulson arrive trop tard pour intercepter Stane qui parvient à revêtir et mettre en route son armure « Iron Monger ». Stark réussit grâce à Rhodes à se rééquiper de son premier réacteur ARK et part arrêter Stane en armure. Les deux hommes s’affrontent mais le réacteur ARK n’est pas assez puissant face à celui de Stane. Alors que ce dernier est sur le point d’achever Stark, Pepper Potts fait exploser le réacteur ARK de l’usine. La décharge d’énergie épargne Stark mais met hors-service l’armure de Stane, le tuant sur le coup.

Le lendemain, au cours d’une conférence de presse destinée à faire passer les événements de la veille pour un accident, Stark avoue aux journalistes être « Iron Man » (nom donné par la presse au mystérieux homme en armure) au lieu de se tenir à la version que le SHIELD lui proposait de donner.

Scène post-générique

Tony Stark rentre chez lui et aperçoit un homme. Ce dernier lui dit : « « Je suis Iron Man »... Vous vous prenez pour le seul super-héros du monde ? Monsieur Stark, vous faites maintenant partie d'un plus grand univers, même si vous ne le savez pas encore ». L'homme se présente comme étant Nick Fury, directeur du SHIELD, venu pour lui parler « des Vengeurs et du projet Initiative ».

En , Kevin Feige révèle une version alternative de la scène post-générique présente dans le coffret 'Infinity Saga'. Dans cette version alternative, Nick Fury fait une référence directe aux X-Men et à Spider-Man[2],[3].

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

L'acteur Robert Downey Jr. en dédicace au Comic-Con 2007.
Terrence Howard jouant le rôle de James Rhodes.

Production[modifier | modifier le code]

En avril 1990, Universal Studios a acheté les droits de développement d'Iron Man pour le grand écran, avec Stuart Gordon dans l'optique de réaliser un film à petit budget. En février 1996, la 20th Century Fox a acquis les droits d'Universal. En janvier 1997, Nicolas Cage a exprimé son intérêt à incarner le personnage principal, tandis qu'en septembre 1998, Tom Cruise a exprimé son intérêt à produire et à jouer dans un film "Iron Man". Jeff Vintar et le co-créateur d'Iron Man, Stan Lee, ont co-écrit une histoire pour la Fox, que Vintar a adaptée en scénario. Il incluait une nouvelle origine de science-fiction pour le personnage et présentait MODOK en tant que méchant. Tom Rothman, président de la production chez Fox, a attribué au scénario le mérite de lui avoir finalement fait comprendre le personnage. En mai 1999, Jeffrey Caine a été embauché pour réécrire le scénario de Vintar et Lee. En octobre, Quentin Tarantino a été approché pour écrire et réaliser le film. Ce dernier quittera le projet pour divergence créative et ce sera Joss Whedon qui le remplacera. Mais le film devenant trop couteux, il finit par être abandonné. Fox a alors vendu les droits à New Line Cinema en décembre suivant, estimant que même si le scénario de Vintar/Lee était solide, le studio avait trop de super-héros Marvel en développement, et "nous ne pouvons pas tous les faire".

En juillet 2000, le film était écrit pour New Line par Ted Elliott, Terry Rossio et Tim McCanlies. Le scénario de McCanlies a utilisé l'idée d'un caméo de Nick Fury pour monter son propre film. En juin 2001, New Line est entrée en pourparlers avec Joss Whedon, un fan du personnage, pour le réaliser, et en décembre 2002, McCanlies avait rendu un scénario terminé. New Line a adopté une approche "unique" pour écrire le scénario du film, engageant David Hayter, David S. Goyer et Mark Protosevich pour "s'asseoir dans une pièce et simplement parler devant la caméra d'Iron Man pour quelques jours". Après cela, Hayter a été embauché en 2004 pour écrire un scénario. Il a retravaillé des scripts qui avaient été écrits par Jeff Vintar, Alfred Gough et Miles Millar, qui avaient inclus le méchant le Mandarin et Pepper Potts comme un intérêt amoureux. Hayter a supprimé le mandarin et a plutôt choisi d'opposer Iron Man à son père Howard Stark, qui devient War Machine. Hayter a dit "vous voulez essayer de refléter votre héros avec votre méchant autant que possible" pour son raisonnement derrière faire de Howard le méchant. Il a également fait de Bethany Cabe l'intérêt amoureux du film à la place de Potts. En décembre 2004, le studio a confié la réalisation à Nick Cassavetes avec projet d'une sortie ciblée en 2006. Cependant, cet accord a finalement échoué et les droits cinématographiques d'Iron Man sont revenus à Marvel Entertainment.

Marvel Studios annonce qu'un film sur Iron Man est bel et bien prévu et qu'il sera le premier financé par Marvel en empruntant la somme de 525 millions de dollars à la banque d’investissement Merrill Lynch[19]. Il est par ailleurs le premier à s'inscrire dans l'univers cinématographique Marvel qui dévoile ensuite les autres super-héros à travers leurs propres films tout en faisant le lien entre eux.

En novembre 2005, Marvel Studios a travaillé pour démarrer le développement à partir de zéro, et a annoncé Iron Man comme leur premier long métrage indépendant, car il était leur seul personnage majeur non déjà représenté en prise de vue réelle et le fait qu'il s'agissait d'une production originale Marvel. Lorsque le film eut un scénario, même les demandes de réécriture se sont heurtées à de nombreux refus. Les premiers scénarios du film faisaient également directement référence à Spider-Man 2 (2004) de Sony Pictures en identifiant Stark comme le créateur des bras bioniques d'Otto Octavius. Afin de sensibiliser le grand public à Iron Man et l'élever au même niveau de popularité que Spider-Man ou Hulk, Marvel a dirigé des groupes de discussion, essayant de trouver un moyen de supprimer la perception générale selon laquelle le personnage est un robot. Les informations que Marvel a reçues des groupes de discussion ont été utilisées pour formuler un plan de sensibilisation, qui comprenait la sortie de trois courts métrages d'animation avant la sortie du film. Les courts métrages s'appelaient "Iron Man Advertorials" (comprenant Spider-Man et Hulk)[20] et ont été produits par Tim Miller et Blur Studio.

Quelques mois plus tard, Jon Favreau est annoncé à la réalisation du film en avril 2006, célébrant l'obtention du poste en suivant un régime, perdant 32 kg. Favreau avait voulu travailler avec le producteur Marvel Avi Arad sur un autre film après qu'ils eurent tous les deux travaillé sur Daredevil. Le réalisateur a trouvé l'opportunité de créer un "film d'espionnage ultime" politiquement ambitieux dans Iron Man, en s'inspirant de Tom Clancy, James Bond et RoboCop, et a comparé son approche à un film indépendant. Favreau voulait faire de Iron Man l'histoire d'un homme adulte se réinventant littéralement lui-même après avoir découvert que le monde est beaucoup plus complexe qu'il ne le croyait à l'origine. Art Marcum et Matt Holloway ont été embauchés pour écrire le scénario, tandis que Mark Fergus et Hawk Ostby ont écrit une autre version, avec Favreau compilant les scripts des deux équipes, puis John August "polissant" la version combinée. Le personnel de la bande dessinée Mark Millar, Brian Michael Bendis, Joe Quesada, Tom Brevoort, Axel Alonso et Ralph Macchio ont également été sollicités par Favreau pour donner des conseils sur le scénario. En juillet 2006, Matthew Libatique a été nommé directeur de la photographie.

Attribution des rôles[modifier | modifier le code]

Pour le rôle de Tony Stark alias Iron Man, le réalisateur s'est tourné en premier lieu vers Tom Cruise[21] qui montra son intérêt pour le projet en 2006. Mais il refusera à la suite du démarrage tardif du tournage d'après ses dires. Jon Favreau pensera alors à Nicolas Cage[22] avant d'engager définitivement Robert Downey Jr.. Rachel McAdams a refusé le personnage de Pepper Potts avant que Gwyneth Paltrow ne le prenne[23].

Tournage[modifier | modifier le code]

Le tournage du film débute en [24] en Californie :

Bande originale[modifier | modifier le code]

Iron Man: Original Motion Picture Soundtrack

Bande originale de Ramin Djawadi
Sortie
Durée 54:14
Label Lions Gate

Bandes originales Iron Man

Bandes originales de l'Univers cinématographique Marvel

La bande originale est composé par l'allemand Ramin Djawadi. Le film contient également les Iron Man de Black Sabbath et Back in Black d'AC/DC.

No Titre Durée
1. Driving With The Top Down 3:10
2. Iron Man (2008 version) (John O'Brien and Rick Boston) 1:05
3. Merchant of Death 2:00
4. Trinkets to Kill a Prince 3:08
5. Mark I 3:54
6. Fireman 2:09
7. Vacation's Over 3:35
8. Golden Egg 4:13
9. Damn Kid (DJ Boborobo) 1:13
10. Mark II 2:49
11. Extra Dry, Extra Olives 1:44
12. Iron Man 3:33
13. Gulmira 4:06
14. Are Those Bullet Holes ? 2:00
15. Section 16 2:34
16. Iron Monger 4:45
17. Arc Reactor 3:56
18. Institutionalized (Suicidal Tendencies) 3:49
19. Iron Man 0:21
54 min 14 s
Autres chansons non incluses sur l'album
  1. Black Sabbath - Iron Man — 5:57 (Générique de fin)
  2. AC/DC - Back in Black — 4:15 (Scène d'ouverture, entendue dans le convoi escortant Stark en Afghanistan)
  3. Ghostface Killah - Slept On Tony With Dirt — 2:31 (jouée durant la scène en avion Stark et Rhodes)
  4. Filter - Hey Man, Nice Shot — 5:25 (instrumentale utilisée dans un teaser)
  5. Audioslave - Cochise — 3:55 (utilisée dans la seconde bande-annonce)
  6. Curve - Hell Above Water — 4:12 (utilisée dans la seconde bande-annonce)
  7. Celldweller - Birthright — 5:14 (utilisée dans les spots télévisés)
  8. X-Ray Dog - Rankle — 0:38 (utilisée dans les spots télévisés)
  9. Suicidal Tendencies - Institutionalized — 3:51 (entendue dans la scène où Tony travaille sur sa voiture)
  10. Ramin Djawadi - Concerto In Do Maggiore Per Pianoforte Ed Orchestra Larghetto - 5:54 (joué au piano par Obadiah Stane)
  11. Terry Devine-King - Groovetronic - 3:40
  12. Chucho Merchan - Kool Katz - 4:46

Accueil[modifier | modifier le code]

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Iron Man
Score cumulé
SiteNote
Metacritic 79/100[25]
Rotten Tomatoes 94 %[26]
AlloCiné 3.4 étoiles sur 5[27]
Compilation des critiques
PériodiqueNote

Le film a reçu un très bon accueil critique, recueillant 94 % de critiques positives, avec une note moyenne de 7,7/10, sur la base de 281 avis collectées, sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes[26]. Le consensus critique du site Web se lit comme suit : « Alimenté par le charme vibrant de Robert Downey Jr., Iron Man dynamise le genre des super-héros avec une intelligence habile et un sens du plaisir contagieux. »

Sur Metacritic, il obtient un score de 79/100 sur la base de 38 critiques collectées[25], indiquant des "avis généralement favorables".

Le public interrogé par CinemaScore a attribué au film une note moyenne de « A » sur une échelle de A+ à F[28].

En France, le film obtient une note moyenne de 3,45 sur le site Allociné, qui recense 24 titres de presse[27].

Parmi les principales revues spécialisées, Todd McCarthy de Variety a qualifié le film de « extravagance d'effets spéciaux extrêmement divertissante » avec « une énergie nouvelle et un style stylistique raffiné »[29], tandis que Kirk Honeycutt de The Hollywood Reporter a fait l'éloge du film, tout en trouvant néanmoins « une déception [dans] une bataille climatique [sic] entre différents prototypes d'Iron Man... comment l'ennemi juré de Tony a-t-il appris à utiliser la combinaison ? vérité émotionnelle... un casting parfait et un rendu super-scientifique plausible" qui l'ont rendu "fidèle au matériel source tout en le mettant à jour - et reconnaître ce qui a rendu ce matériel si durable n'est pas seulement le cool high-tech d'un homme dans une combinaison métallique, mais la condition humaine qui l'a amené là"[30]. Roger Ebert du Chicago Sun-Times a attribué au film trois étoiles sur quatre, saluant la performance de Downey Jr. et déclarant : « En fin de compte, c'est Robert Downey Jr. qui propulse le décollage qui sépare ce film de la plupart des autres films de super-héros" [31]. A. O. Scott du New York Times a qualifié le film de « film de super-héros exceptionnellement bon ou du moins – puisqu'il a certainement ses problèmes – un film de super-héros qui est bon de manière inhabituelle. »[32]. Parmi la presse spécialisée, Garth Franklin de Dark Horizons (en) a salué « les décors et les mécanismes impressionnants qui se combinent en douceur avec un CG relativement fluide » et a déclaré : « Robert Downey Jr., ainsi que le réalisateur Jon Favreau… aident à dépasser la formule. Le résultat est quelque chose qui, bien que peu original ou révolutionnaire, est néanmoins rafraîchissant dans son sérieux pour éviter les styles dramatiques sombres en faveur d'un film d'action facile à vivre et qui plaira à tout le monde avec une pincée de thèmes anti-guerre et de rédemption. " [33].

Parmi les principaux hebdomadaires américains, David Edelstein du magazine New York a qualifié le film de « une belle pièce de création de mythes… Favreau n'aime pas les images stylisées de bande dessinée, du moins dans la première moitié. Il devient réel avec cela – "Je penserais que vous regardiez un thriller militaire"[34], tandis qu'à l'inverse, David Denby du New Yorker a donné une critique négative, affirmant "une sensation légèrement déprimée et en mouvement dans toute la série... Gwyneth Paltrow, écarquillant les yeux et palpitant, ne peut pas faire grand-chose avec le rôle antique de Pepper qui l'aime mais ne peut pas le dire ; Terrence Howard, qui joue un militaire qui court après Stark, à l'air découragé"[35]. Todd Gilchrist d'IGN a reconnu Downey comme "la meilleure chose" dans un film qui "fonctionne sur pilote automatique, fournissant les développements de l'histoire et les détails des personnages requis pour remplir cette" histoire d'origine "par défaut pendant que les acteurs réussissent à donner vie à leurs rôles par ailleurs conventionnels".

Box-office[modifier | modifier le code]

Iron Man a gagné 318,4 millions de dollars aux États-Unis et au Canada et 266,8 millions de dollars dans d'autres pays, pour un montant brut mondial de 585,3 millions de dollars.

Lors de son week-end d'ouverture, Iron Man a rapporté 98,6 millions de dollars dans 4 105 cinémas aux États-Unis et au Canada, se classant premier au box-office, ce qui en fait le onzième week-end d'ouverture le plus important à l'époque, et la neuvième sortie en termes de taille. en termes de salles, et le troisième week-end d'ouverture le plus rentable de 2008 derrière Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal et The Dark Knight : Le Chevalier noir. Il a rapporté 35,2 millions de dollars le premier jour, ce qui en fait le treizième jour d'ouverture le plus important à l'époque. Iron Man a eu la deuxième meilleure première pour une non-suite, derrière Spider-Man, et la quatrième plus grande ouverture pour un film de super-héros. Iron Man a également été le film numéro un aux États-Unis et au Canada lors de son deuxième week-end, avec un montant de 51,2 millions de dollars, ce qui lui a valu le douzième meilleur deuxième week-end et le cinquième pour une non-suite. Le 19 juin 2008, Iron Man est devenu le premier film de cette année-là à dépasser la barre des 300 millions de dollars au box-office national[36],[37],[38],[39],[40],[41],[42],[43],[44],[45].

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
Drapeau des États-Unis États-Unis 318 412 101 $ 27 septembre 2008 22
Drapeau de la France France 2 040 037 entrées (19 197 690 $)[46] ... ...
Monde Total hors États-Unis 266 762 121 $ ... ...
Monde Total mondial 585 366 247 $[47] ... ...

Distinctions[modifier | modifier le code]

Entre 2008 et 2022, le film Iron Man a été sélectionné 95 fois dans diverses catégories et a remporté 22 récompenses[48],[49].

Récompenses[modifier | modifier le code]

MTV Movie Awards 2008, Summer movie so far (meilleur film de l'été)[50]

Scream Awards 2008[51] :

  • Best Science Fiction Movie (meilleur film de science-fiction)
  • Best Science Fiction Actor (meilleur acteur de science-fiction) : Robert Downey Jr.

Taurus World Stunt Awards 2009 :

  • Hardest Hit (Le coup le plus dur) : pour la scène "Tout en testant la combinaison Iron Man, le cascadeur décolle dans des bottes à réaction et fait un saut à 28 pieds de haut jusqu'au plafond. Il est alors détaché et tombe au sol"[52].
  • Best Fire Stunt (meilleur cascade de feu) : Mike Justus, Damien Moreno, Timothy P. Trella (Iron Man attaque des soldats avec un lance-flammes. Leurs armes explosent et les soldats prennent feu)[52].

35e cérémonie des Saturn Awards 2009 :

  • Best Science Fiction film (meilleur film de science-fiction)
  • Best Actor (meilleur acteur) : Robert Downey Jr.
  • Best Director (meilleur réalisateur) : Jon Favreau

Nominations[modifier | modifier le code]

Autre[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • À différents moments, une réorchestration du générique de la série animée Iron Man de 1966 peut être entendue (dans le casino au début du film, et avec la sonnerie du téléphone de Rhodes après l'attaque de l'US Air Force contre Iron Man).
  • Durant l'une des scènes introductrices, Tony se fait kidnapper pour servir d'otage par des terroristes au Pakistan. Après que ces derniers lui ont retiré le sac qu'il avait sur la tête, les ravisseurs parlant la langue officielle du pays (l'urdu) spoilent l'intrigue. En effet, lorsqu'ils s'adressent à la caméra (en urdu) les extrémistes - demandant probablement une rançon en échange de la vie de Stark - révèlent en réalité l'entièreté de l'intrigue du film (en évoquant entre autres leur relation avec Stane)[53],[54],[55].
  • En apportant des modifications à l'armure après avoir failli s'écraser au sol, le rendu que Jarvis propose à Tony est une armure entièrement dorée, ce que Tony trouve trop ostentatoire. Il se trouve que dans le comics, l'armure que Tony portait lors de la création des Avengers (la troisième qu'il a créée) était elle aussi entièrement dorée.
  • Pendant la scène où Tony se fait enlever son armure pour la première fois, on peut voir sur son bureau le bouclier à demi achevé de Captain America (le même que dans le film Iron Man 2).
  • Au milieu du film, lorsque Iron Man affronte deux avions de chasse, ceux-ci ont pour noms de code Whiplash 1 et 2. C'est une référence au personnage Blacklash (qui s'est d'abord appelé Whiplash - L'Homme aux fouets en version francophone), qui est le principal ennemi du héros dans Iron Man 2.
  • Lors de la scène du premier vol de Tony chez lui, à un moment donné, il demande à Jarvis, l'ordinateur intégré dans son armure, quel record d'altitude détient le Blackbird SR-71. Il s'agit de l'avion qu'utilisent les X-Men dans la série de films[56].

Éditions en vidéo[modifier | modifier le code]

Le film est sorti en DVD et Blu-ray le chez M6 Vidéo[57].

Suites[modifier | modifier le code]

Le film a eu deux suites, s'inscrivant elles aussi dans l'univers cinématographique Marvel :

  • Iron Man 2, comptant comme la 3e étape, et faisant partie de la phase 1 ;
  • Iron Man 3, comptant comme la 7e étape, et faisant partie de la phase 2.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Classification États-Unis : « Classé PG-13 pour certaines séquences intenses d'action et de violence de science-fiction, et un bref contenu suggestif. »

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Film Registry », sur loc.gov (consulté le )
  2. Eklecty-City, « Iron Man faisait référence aux X-Men et à Spider-Man », sur Eklecty-City, (consulté le )
  3. Thomas, « Iron Man : La scène post-crédits alternative expliquée », sur Eklecty-City, (consulté le )
  4. « « Iron Man - Société de Production / Sociétés de distribution » » ({(en) sociétés partenaires), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  5. « Budget du film Iron Man », sur JP box-office.com (consulté le ).
  6. (en) John Horn, « Will Iron Man be the summer's strongman? », Los Angeles Times, (consulté le )
  7. « « Iron Man - Spécifications techniques » » (spécifications techniques), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  8. « « Iron Man - Dates de sortie » » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  9. a et b « Iron Man », sur cinoche.com (consulté le ).
  10. a et b « Iron Man », sur cinebel.dhnet.be (consulté le ).
  11. « Iron Man », sur cineman.ch (consulté le ).
  12. « « Iron Man - Guide Parental » » ((en) guide parental), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  13. « « Iron Man – Classification » » (fiche film), sur Allociné (consulté le ).
  14. « Visa et Classification - Fiche œuvre Iron Man », sur CNC (consulté le ).
  15. « Guide Parental suisse », sur filmrating.ch (consulté le ).
  16. https://marvelcinematicuniverse.fandom.com/wiki/Craig_(Colonel)
  17. https://marvelcinematicuniverse.fandom.com/wiki/Tom_Morello
  18. « Iron Man », sur allodoublage.com (consulté le ).
  19. Thomas Imbert, « Comment Iron Man a sauvé Marvel... », sur Allociné, (consulté le ).
  20. (en) « Iron Man Advertorials demo reel (2007) [Okay it's not a video game, but this short video was produced by Blur Studio, the same company who did… » [vidéo], sur reddit (consulté le ).
  21. Iron Man : 7 choses que vous ne saviez (peut-être) pas sur le premier film de la saga diffusé sur W9, sur Télé Star
  22. Iron Man : 10 choses que vous ne saviez pas sur le 1er volet de la saga, sur Puretrend
  23. Biographie de Gwyneth Paltrow sur Premiere.fr, consulté le .
  24. Iron Man, début de tournage !, publié le par Richard B. sur scifi-universe.com
  25. a et b (en) Iron Man sur Metacritic.
  26. a et b (en) Iron Man sur Rotten Tomatoes.
  27. a et b « Iron Man - critiques presse », sur Allociné (consulté le ).
  28. Joshua Rich, « 'Indiana Jones 4' digs up big box office », Entertainment Weekly,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  29. Todd McCarthy, « Iron Man » [archive du ], sur Variety, (consulté le )
  30. Kirk Honeycutt, « Iron Man » [archive du ], sur The Hollywood Reporter, (consulté le )
  31. Roger Ebert, « The best films of 2008... and there were a lot of them », Chicago Sun-Times,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ) 3/4 étoiles
  32. A. O. Scott, « Iron Man (2008) », The New York Times,‎ (lire en ligne [archive du ] Accès limité, consulté le )
  33. Garth Franklin, « Review: 'Iron Man' » [archive du ], sur Dark Horizons, (consulté le )
  34. David Edelstein, « A Hero for Our Times » [archive du ] Accès limité, sur New York, (consulté le )
  35. David Denby, « Unsafe », The New Yorker,‎ (lire en ligne [archive du ] Accès limité, consulté le )
  36. David Carr, « Been Up, Been Down. Now? Super. » [archive du ], sur The New York Times, (consulté le )
  37. Pamela McClintock, « 'Iron Man' a box office marvel » [archive du ], sur Variety, (consulté le )
  38. Borys Kit, « Marvel Studios taking Manhattan (Beach, that is) » [archive du ], sur Reuters, (consulté le )
  39. « Iron Man (2008) – Weekend Box Office Results » [archive du ], Box Office Mojo (consulté le )
  40. « Biggest Openings at the Box Office » [archive du ], Box Office Mojo (consulté le )
  41. « Movies With the Widest Openings at the Box Office » [archive du ], Box Office Mojo (consulté le )
  42. « Opening Day Records at the Box Office » [archive du ], Box Office Mojo (consulté le )
  43. David Germain, Associated Press, « Marvel turns Iron Man into gold with $100M-plus debut », Forbes,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  44. « Top Weekends:2nd-12th » [archive du ], Box Office Mojo, (consulté le )
  45. Carl DiOrio, « 'Iron Man' bolts past $300 million at box office » [archive du ], sur NewsDaily, (consulté le )
  46. (en) http://www.boxofficemojo.com/movies/?page=intl&id=ironman.htm
  47. (en) http://www.boxofficemojo.com/movies/?page=main&id=ironman.htm
  48. « « Iron Man - Distinctions » » ((en) récompenses), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  49. « Palmares du film Iron Man », sur Allociné (consulté le ).
  50. https://www.imdb.com/event/ev0000453/2008/1/
  51. https://www.imdb.com/event/ev0002006/2008/1/
  52. a et b https://www.imdb.com/event/ev0000709/2009/1/
  53. JustCinema.Net, « Top 11 des films qui se spoilent eux-mêmes avant la fin », sur JustCinema.net - le cinema/films pour les nuls - par Céline Crespin & Guillaume Faou (consulté le )
  54. (en-US) Looper Staff, « Hidden Details In Iron Man Movies », sur Looper, (consulté le )
  55. (en) Marconi Rebus, « 7 Insane Easter Eggs Hidden in Movies and TV Shows », sur Cracked.com, (consulté le )
  56. Thomas, « Iron Man : Le premier film du MCU fait référence au X-Men - E-C », sur Eklecty-City, (consulté le )
  57. Fiche du DVD

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Iron Man » (p78-83), MovieCreation présente Superhéros, les films de légende, no 27s,‎ , p. 146 (ISSN 2108-5250)

Liens externes[modifier | modifier le code]