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Au Pays basque, la villa de l’ex-femme de Vladimir Poutine intrigue les autorités
Peu de temps après le déclenchement de la guerre en Ukraine en 2022, la maison avait été criblée de tags hostiles à Vladimir Poutine.
© GAIZKA IROZ
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AFP
Propriété du nouveau compagnon de Lioudmila Poutine, une maison estimée à cinq millions d’euros a été saisie à Anglet (Landes). La villa baptisée « Souzanna » fait l’objet d’une enquête sur des soupçons de blanchiment aggravé.
Une luxueuse demeure, nichée sur la côte basque. Une villa appartenant à un oligarque russe a été saisie dans le cadre d’une enquête portant sur des soupçons de blanchiment aggravé, a indiqué ce mercredi 17 avril le parquet de Paris.
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La villa baptisée « Souzanna », qui avait été achetée 5,4 millions d’euros en décembre 2013, a été saisie le 6 décembre 2023, a précisé le parquet. Selon le magazine Challenges, cette villa de style Art Déco, appartient à l’homme d’affaires russe Artur Ocheretny, le nouveau compagnon de Lioudmila Poutine, l’ancienne femme de Vladimir Poutine.
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Une plainte lancée par une association
Les investigations, lancées en septembre 2022, doivent déterminer notamment si les fonds ayant permis cette acquisition ont une origine frauduleuse. « Aucune personne n’est actuellement poursuivie dans ce dossier », a souligné le parquet. Cette procédure a été lancée à la suite d’une plainte de l’association anticorruption Transparency International, a-t-il rappelé.
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La plainte, déposée après le déclenchement de la guerre en Ukraine, visait quatre oligarques russes ou des proches d’oligarques russes, a-t-on indiqué de source proche du dossier. Selon Challenges, des travaux de rénovation de la villa Souzanna ont été réalisés pour un montant de 3,5 millions d’euros.
Un étrange magnat de l’immobilier
L’homme d’affaires a acquis d’autres biens immobiliers en Europe, notamment en Espagne et en Suisse, pour plusieurs millions d’euros. « Ses activités professionnelles connues officiellement ne génèrent pas de revenus suffisants permettant de justifier un tel train de vie avec des acquisitions pour plusieurs dizaines de millions d’euros », a observé auprès de l’AFP Sara Brimbeuf, responsable du plaidoyer à Transparency International.
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« C’est un bien qui a été occupé par des activistes qui appelaient à sa saisie et sa confiscation au bénéfice du peuple ukrainien » et « il appartient à l’ex-épouse de Vladimir Poutine, donc on arrive dans un cercle assez proche » du président russe, a-t-elle développé.
« C’est la démonstration que les saisies et les confiscations restent le chemin le plus approprié pour aboutir à une confiscation définitive, voire à une restitution au bénéfice du peuple ukrainien », a ajouté Sara Brimbeuf, rappelant que le gel était une décision politique pouvant être levée.
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