À l'affiche de "Pax Massilia" sur Netflix, Olivia Courbis se fait un prénom dans le cinéma - Nice-Matin

À l'affiche de "Pax Massilia" sur Netflix, Olivia Courbis se fait un prénom dans le cinéma

Fille de Rolland, Olivia Courbis figure dans la prochaine grosse production Netflix, "Pax Massilia". Complices, le père et la fille se racontent et évoquent notamment sur leurs années toulonnaises.

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Fabrice Michelier Publié le 01/12/2023 à 15:30, mis à jour le 01/12/2023 à 15:30
Désormais exilés à Paris, le père et la fille Courbis se sont retrouvés à Marseille. (Photo PQR/La Provence)

Quand il s’agit de parler de sa fille Olivia, Rolland Courbis est du genre à se lever à 6 heures du matin, prendre le TGV gare de Lyon, manger à Marseille et repartir dans la foulée à Paris pour assurer, le soir, ses obligations sur RMC. Et il a beau avoir 70 ans, avoir entraîné les plus grands clubs et joueurs, il reste un papa qui a les yeux qui brillent de fierté lorsqu’il regarde sa fille.

Du cours Fénelon à New York

À 30 ans, Olivia est à l’affiche de la prochaine grosse production de Netflix, Pax Massilia, une série écrite et réalisée par Olivier Marchal. "Ça fait drôle de la voir à l’écran, même si je n’ai pas encore eu le temps de tout regarder", s’émeut l’ancien entraîneur du Sporting Toulon. Avant d’être coupé par sa fille "et encore, il n’a pas encore vu ma grosse scène". Les deux sont complices, pas avares d’une petite pique l’un envers l’autre quand il s’agit de se chambrer.

Si l’on remonte le temps, c’est à Toulon que tout a commencé pour Olivia. Elle passe sa maternelle et sa primaire en bord de rade, puis "j’ai fait ma sixième et ma cinquième au cours Fénelon. Il y a pire que d’être en bord de mer. Ensuite, je suis passée en sport étude danse avec le Cned", rembobine Olivia. Elle qui confie ne pas avoir souffert de porter le nom de Courbis à Toulon. "Pour un garçon ça aurait été peut-être plus compliqué, mais moi on ne faisait pas le lien", se souvient la jeune femme.

Au fil de son parcours, à 19 ans elle part trois ans à New York, avant d’aller danser en Angleterre ou en Allemagne. Puis, c’est le retour à Paris. "Mais avec mon 1m80, si tu n’es pas au Lido, tu ne fais pas grand-chose. J’ai finalement rencontré Redha Benteifour avec qui je travaille, où l’on mélange texte et danse". Un premier pas dans la comédie. "Je passe des castings depuis un an et demi. Je retrouve le même plaisir qu’en danse", poursuit-elle. Alors même si pour l’instant elle campe un second rôle dans Pax Massilia, c’est déjà une petite victoire.

Tradition familiale

"Tous les ingrédients cool sont réunis: c’est Olivier Marchal, c’est à Marseille et je suis du côté des voyous, ce qui est plus excitant en tant qu’acteur, car tu as plus de liberté", se réjouit la trentenaire, qui vient de tourner dans un épisode de la série Walking Dead Daryl Dixon. "J’espère ne pas être coupée au montage", s’amuse-t-elle.

De quoi rendre hommage à sa grand-mère paternelle. "Quand on avait des discussions sur l’avenir des enfants avec ma mère, elle demandait à Olivia 'tu ne veux pas être actrice?'. J’espère que là où elle est, elle voit ça, surtout avec une série comme celle-là qui se passe à Marseille", s’émeut le paternel.

S’il a fait quelques apparitions dans des films de Fabien Onteniente, Rolland pourrait aussi apparaître très vite sur grand écran. "Je l’ai aidé à préparer un casting, il est prêt", s’amuse sa fille. Lui se plaît à dire "qu’être entraîneur, c’est aussi être un peu acteur. Il faut savoir jouer avec les émotions".

Pour l’anecdote, il avait failli jouer dans un film d’Olivier Marchal: "C’est un très grand, mais il pourrait aller encore plus haut", juge le coach, qui avait passé le casting pour Bronx. "Je crois que mes essais avaient été plutôt bons. J’étais le plan B, derrière Gérard Lanvin, il a dû trembler (rires) ". Ce n’est pas par le foot, mais par la comédie, que l’héritage se passe chez les Courbis.

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