Touristes étrangers plus nombreux, Loire à vélo en baisse, campings remplis : le bilan estival d'Orléans Val de Loire

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Alors que l'été, aux débuts maussades, a perturbé le tourisme dans de nombreux territoires, la destination Orléans Val de Loire a tiré son épingle du jeu, grâce, notamment, au Tour de France. Entretien avec le directeur de l'office de tourisme d'Orléans métropole.

Les balades sur la Loire, de retour cet été à Orléans, ont attiré les touristes
Les balades sur la Loire, de retour cet été à Orléans, ont attiré les touristes © Radio France - Patricia Pourrez

La fin de l'été approche, les enfants ont repris le chemin de l'école, les adultes celui du travail. L'heure de tirer un premier bilan de la fréquentation touristique estivale sur la destination Orléans Val de Loire. Au niveau national, les aléas de la météo, le contexte politique, les Jeux Olympiques, ont pu jouer négativement sur le tourisme. Cela ne semble pas être le cas à Orléans, même si on peut observer des disparités au sein du territoire et entre juillet et août, explique Axel de Beaumont, directeur de l'Office de tourisme Orléans Val de Loire.

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France Bleu Orléans : vous évoquez une "belle fréquentation" cet été sur la métropole d'Orléans. Quels sont vos principaux motifs de satisfaction?

Axel de Beaumont : Notre principal motif de satisfaction, c'est quand on se compare aux autres ! Beaucoup de destinations en France faisaient la grise mine cet été. Chez nous, on a eu de très très bons chiffres. On a démarré plus vite (...) dès le début du mois de juillet, nous avons su attirer les visiteurs, notamment grâce au Tour de France et à l'animation de la flamme olympique.

Beaucoup de visiteurs étrangers notamment.

Oui, on fait plus 28 % en juillet et plus 10 % en août, par rapport à l'an dernier. Mais on pourrait avoir les étrangers qui augmentent et les Français qui baissent, comme l'été dernier. Or, cet été, on est à plus 12 % de Français, donc c'est une très belle satisfaction.

"Les campings ont fait un carton"

Le tourisme, on l'analyse à travers l'hébergement, la restauration, les loisirs. On voit que les campings ont fait un carton, que les hôtels de chaîne ont bien fonctionné. Par contre, les indépendants ont eu plus de mal. Il y a des contrastes dans l'hébergement et dans la restauration aussi, par exemple entre les restaurants qui ont des terrasses et ceux qui n'en ont pas.

Le pouvoir d'achat joue-t-il sur cette fréquentation, des restaurants par exemple ?

Si on parle des visiteurs français, leurs choix sont principalement budgétaires en ce moment. C'est différent pour les étrangers, et c'est pour ça qu'on est satisfait qu'ils soient de plus en plus nombreux. Quand on est à l'étranger, on consomme plus, on se fait plus plaisir. D'ailleurs des restaurants ont adapté leurs horaires pour capter cette clientèle. Avant, on dînait de 19 heures à 22 ou 23 heures. Aujourd'hui, certains démarrent dès 17 heures, mais ferment à 21 heures.

La Loire à vélo, grand attrait touristique, est en recul cet été. La faute à la météo ?

Le mois de juin a certainement dégoûté beaucoup de monde. On a constaté, avec les chiffres régionaux, que la Loire à vélo fait moins 7 % cette année. Il faut qu'on continue à diversifier notre promotion et à savoir attirer des clientèles touristiques diverses. Les cyclotouristes, c'est très bien mais si la météo est moins bonne, il faut savoir attirer d'autres personnes. On a vu cet été que les balades sur la Loire ont fait un bond hallucinant, le petit train au biocarburant aussi a bien marché.

Justement, l'Office de tourisme Orléans Val de Loire semble prendre un virage vert, avec l'obtention de la norme ISO 20121, qu'est-ce que cela signifie ?

Cette norme, elle vient certifier tout notre travail, nos événements, les activités touristiques que nous organisons, cela prouve que leur impact environnemental et social est le plus faible possible. Avec cette norme, on est entré dans les principales destinations touristiques d'avant-garde. On veut que le tourisme sur la métropole d'Orléans, ce ne soit pas un feu de paille, mais des choses dans la durée. Et depuis cinq, six ans maintenant, on voit que d'année en année, on progresse et cette norme vient, quelque part, nous dire que nous sommes sur la bonne route.

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