Organisation de la microfrancophonie

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Organisation de la microfrancophonie
Image illustrative de l’article Organisation de la microfrancophonie
Drapeau
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Situation
Création (7 ans)
Langue Français
Organisation
Membres
  • Membres fondateurs :
    • Aigues-Mortes
    • Angyalistan
    • Hélianthis
    • Padrhom
    • Sandus
    • Saint-Castin
  • Membres :
    • Empire aéricain
    • Armorique
    • Austrasie
    • Bérémagne
    • Europa
    • Ferthroy
    • Flandrensis
    • Frya Nordland
    • Jaïlavera
    • Juclandie
    • Legiálle
    • Nova Troie
    • Surland
    • Principauté d'Anthophilia
Secrétaire Général Geoffrey Mathes (depuis le 18 janvier 2021)
Haut Commissaire du Conseil Jean-Pierre Pichon, Prince d'Aigues-Mortes

Site web Site officiel

L'Organisation de la microfrancophonie (abrégée en OMF), est une organisation inter-micronationale fondée le dans le but de favoriser l'harmonie entre les alter-États et autres entités francophones. Initiée dès 2015 par la République de Saint-Castin et la Principauté d'Aigues-Mortes, elle se veut être un outil promotionnel pour la francophonie, et de cohésion entre ses membres.

Quatre autres micronations, Hélianthis, Angyalistan, Padrhom et Sandus, ont ensuite rejoint le mouvement et cofondé l'organisation, signant sa première Charte le .

Histoire[modifier | modifier le code]

L'Organisation de la microfrancophonie est une entité alter-étatique se basant sur le principe de micronation. Par définition, les « États » membres ont en commun le fait qu'ils ne sont reconnus par aucun gouvernement ni aucun pays.

L'organisation a pour but de promouvoir la francophonie dans un domaine où la culture anglo-saxonne domine, et où les micronations françaises (et francophones) ne sont que très peu représentées. Visant à accroître la connaissance du « monde micronational » par le grand public, l'organisation organise régulièrement depuis sa fondation des colloques et sommets rassemblant micronationalistes[note 1] ou sympathisants.

En juin 2015, certains futurs membres de l'OMF, participent, en République libre d'Alcatraz[1], à la Polination 2015. L'Angyalistan et Aigues-Mortes font alors partie des signataires du Traité d'Alcatraz sur l'environnement[2].

La même année, les six futurs membres fondateurs de l'Organisation décident de mettre en œuvre ce projet, ne signant la première Charte que près d'un an plus tard. Entre-temps, plusieurs micronations ont rejoint le projet, et certaines en sont même déjà sorties.

Pour la microfrancophonie, « derrière l’insolite et l’humour se cachent des questions de fond »[3].

L'organisation entretient dans le même temps des relations proches avec des micronations telles que la République royale de Ladonia, ou la République du Saugeais qui participent régulièrement aux sommets de l'organisation.

Depuis sa fondation, l'organisation a révisé sa charte à trois reprises, sur demande de micronations membres avec une majorité de deux tiers requise à chaque vote.

Depuis 2017, l'Organisation est représentée aux MicroCon, par Aigues-Mortes, Angyalistan, Flandrensis, l'Empire aéricain, Sandus et Saint-Castin[4],[5].

Organisation[modifier | modifier le code]

Organes principaux et institutions[modifier | modifier le code]

L'Organisation de la microfrancophonie comprend quatre organes principaux[6] :

  • L'Assemblée générale, où toutes les micronations membres sont représentées et disposent d'une voix pour les éléments portés au vote ; L'Assemblée générale peut statuer sur un ensemble de domaine très large sans pour autant toucher à la diplomatie interne de chaque entité.
  • Le Conseil est l'organe exécutif de l'organisation, au sein duquel les membres fondateurs ont une représentation permanente, et quatre membres sont élus renouvelés par moitié tous les deux ans.
  • Le Haut-Commissariat est l'organe de contrôle du bon fonctionnement des institutions.
  • Le Secrétariat Général, est l’institution politique de l’Organisation chargée principalement de la représentation de la microfrancophonie sur la scène internationale.

En plus de ces quatre organes, l'Organisation est bâtie autour de 5 secrétariats-généraux adjoints, chargés de divers domaines spécifiques :

  • la conception des moyens de communication ;
  • la culture et le développement de la francophonie ;
  • la diplomatie ;
  • l'environnement ;
  • les droits de l'Homme.

Micronations membres[modifier | modifier le code]

Membres fondateurs[modifier | modifier le code]

Formellement fondée en 2016, l'Organisation de la microfrancophonie compte à ses débuts 6 micronations francophones et francophiles :

  • Principauté d'Aigues-Mortes[7]
  • Empire d'Angyalistan[8],[9]
  • Principauté d'Hélianthis[10],[11],[12]
  • Neugraviat de Saint-Castin
  • République Anacratique du Padrhom
  • État de Sandus

Autres entités membres[modifier | modifier le code]

Liste des 14 États membres non-fondateurs de l'organisation de la microfrancophonie en 2022
Micronation Chef de l'État Date d'adhésion Pays
Empire iroisien d'Armorique Igor Ier, Empereur Iroisien France
Principauté d'Austrasie Bernard, Prince d'Austrasie Belgique
Principauté de Bérémagne Emanuel de Dovimaldi-Nassor, Prince de Bérémagne Canada
République autonome d'Europa Système de corégence Afrique
Principauté de Ferthroy Rémi Leprince, Prince de Ferthroy [13] Singapour, France, Canada
Grand-duché de Flandrensis Niels Vermeersch, Grand-Duc de Flandrensis Antarctique
Territoires de Frya Nordland Bernhard Krauth Allemagne
République du Jaïlavera Léopold Deuff, Président de la République [14] France
Royaume de Juclandie Ciprian Constantinescu Roumanie
État indépendant de Nova-Troie Pas de leader connu Afrique
Royaume de Legialle Marie-Adélina de la Ferrière, Reine de Legialle Amérique du Nord
Principauté du Surland Clément, Prince du Surland France
Principauté d'Antophillia Jonathan 1er, Prince d'Antophillia France
Royaume de l'Espoir Adrien 1er, Roi de l'Espoir France

La « nation Fomoire » est la seule entité micronationale à bénéficier du statut d'observateur[15].

Anciennes entités membres[modifier | modifier le code]

Liste des États membres par le passé de l'organisation de la microfrancophonie
Micronation Date d'adhésion Date de sortie Pays
Principauté maritime d'Atlantide Canada
Union populaire d'Occitanie France
Royaume d'Abi France
République du Jura France
Principauté de l'Ile-Verte France
République de Zirconic France
Empire aéricain Canada

Langues officielles[modifier | modifier le code]

L'Organisation de la microfrancophonie ayant été fondée pour promouvoir la langue française, seul le français a le statut de langue officielle.

Sommets inter-micronationaux[modifier | modifier le code]

Depuis sa fondation, l'organisation poursuit le but de rassembler les délégations des différentes micronations lors de sommets organisés de façon annuelle.

2016[modifier | modifier le code]

La première édition du Sommet de la microfrancophonie s'est tenue du 23 au 24 septembre 2016[16],[17],[18] et a été organisé par la Principauté d'Aigues-Mortes et a rassemblé les délégations de 8 micronations[19] :

2017[modifier | modifier le code]

Le 15 avril 2017 a eu lieu à Luxembourg (ville) une rencontre de dirigeants de la Microfrancophonie, afin de débattre de sujets préoccupant les micronations. Un ambassadeur de la République du Saugeais est présent à cette rencontre[22].

2018[modifier | modifier le code]

En 2018, l'OMF organise deux rencontres consécutives, réunissant dans un premier temps quatre dirigeants francophones[23], suivi du deuxième sommet microfrancophone qui rassemble 12 représentants issus de « délégations » internationales[24],[25] :

Leo Delafontaine, photographe et auteur de l'ouvrage Micronations est présent lors de l'évènement[26].

2022[modifier | modifier le code]

Le troisième sommet a lieu à Blaye en Gironde, et est organisé par la Principauté d'Hélianthis. Cette rencontre réunit 15 délégations, dont 7 entités membres de l'Organisation de la MicroFrancophonie[27] :

  • Principauté d'Aigues-Mortes
  • Empire d'Angyalistan
  • Principauté de Bérémagne
  • Institut Fomoire
  • Principauté d'Hélianthis
  • République Anacratique du Padrhom
  • République du Jaïlavera
  • Principauté de Laas
  • République du Saugeais
  • Baronnie de Crisardie
  • République populaire du Dibistan
  • Grand-duché de Kuragon
  • Duché de Simeria

Ont également assisté au sommet et aux conférences le Dr Sandra Petermann, géographe et chercheur à l'Université Johannes-Gutenberg de Mayence, et Gil Zinck, auteur d'un ouvrage sur les micronations.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Individu participant au fonctionnement d'une micronation.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (it) « Micronazioni, conferenza ad Alcatraz (quella in Umbria) per costituire la « mini ONU » », sur Il Fatto Quotidiano, (consulté le )
  2. Chris Roth, « Springtime of Nations: Micronations Sign “Alcatraz Accords” Environmental Treaty at Central Italy Summit », sur Springtime of Nations, (consulté le )
  3. « Micronations : nouveau phénomène de mode ? », sur Contrepoints, (consulté le )
  4. (en) Johnny Simon, « Meet the leaders of the world’s imaginary nations », sur Quartz (consulté le )
  5. (en) « We met 27 people who claim to be the rulers of their own countries », sur www.vice.com (consulté le )
  6. « L'Organisation », sur La MicroFrancophonie, (consulté le )
  7. « Aigues-Mortes : Le Flamant, nouvelle monnaie locale », sur midilibre.fr (consulté le )
  8. Par Le 6 octobre 2015 à 17h04, « Le vrai faux Empire d'Angyalistan a son ambassade à Fontenay », sur leparisien.fr, (consulté le )
  9. « Bruno Fuligni : "On dénombre près de 400 micronations dans le monde" », sur Franceinfo, (consulté le )
  10. « Blaye est-elle le nouveau Monaco sur Estuaire ? », sur SudOuest.fr (consulté le )
  11. « Toujours plus de générosité », sur SudOuest.fr (consulté le )
  12. « La principauté d’Hélianthis en représentation », sur SudOuest.fr (consulté le )
  13. « Cette ville des Yvelines a désormais un chef d’État et un gouverneur général », sur Le Parisien, (consulté le )
  14. « Entrée de la République du Jaïlavera dans l’Organisation de la Microfrancophonie », sur République Jaïlavera, (consulté le )
  15. « Les membres », sur La MicroFrancophonie, (consulté le )
  16. Midi Libre, « Aigues-Mortes : le premier sommet des micronations aura lieu les 23 et 24 septembre », sur Midi Libre, (consulté le ).
  17. Nicolas Bonzom (pour 20 minutes), « Le sommet francophone des micronations, entre folkore et engagement citoyen », sur 20 minutes, (consulté le ).
  18. Blandine Le Cain (pour Le Figaro), « Entre folklore et géopolitique, les micronations francophones se réunissent », sur Le Figaro, (consulté le ).
  19. Fabienne Le Moing (pour France 3 Bourgogne-Franche-Comté), « Les micronations se sont réunies hier à Aigues-Mortes », sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté, (consulté le ).
  20. Elsa Provenzano (pour 20 minutes), « En Gironde, le prince Vincent est à la tête d'un royaume qui compte 43 citoyens », sur 20 minutes, (consulté le ).
  21. « Royal Republic of Ladonia - The Crown Princess and her "Interpreter" are representing the Royal Republic of Ladonia at the Inaugural Summit », sur www.facebook.com (consulté le )
  22. « Rencontre Microfrancophone européenne 2017 », sur La MicroFrancophonie, (consulté le ).
  23. Antoine Placer, « LILLE Sommet de micronations sur le pavé: folklorique et citoyen », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  24. « Vincennes : les roitelets ne veulent plus (trop) jouer », sur Le Parisien, (consulté le ).
  25. « Les (faux) princes, empereurs et marquis des micronations francophones en sommet à Vincennes », sur Le Parisien, (consulté le ).
  26. [vidéo] Empire d'Angyalistan, Interview de Léo Delafontaine - 2e Sommet des micronations francophones, Vincennes 2018 sur YouTube, (consulté le )
  27. « Blaye devient la capitale de la Microfrancophonie », sur Sud Ouest, (consulté le )

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]