Canoë-Kayak. Les meilleurs kayakistes et sprinteurs jouent gros ce week-end sur le site olympique
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Canoë-Kayak. Les meilleurs kayakistes et sprinteurs jouent gros ce week-end sur le site olympique

C’est un moment fort dans le calendrier des kayakistes français. Sur le site olympique à Vaires-sur-Marne, les meilleurs spécialistes en slalom, sprint et paracanoë seront réunis du vendredi 29 mars au lundi 1er avril. Si les sélectionnés olympiques sont déjà connus pour certaines épreuves, il reste des places à prendre en kayak cross et en sprint. On fait le point.

Le kayak cross est une nouvelle discipline olympique. La course au quota aura lieu ce week-end à Vaires-sur-Marne.
Le kayak cross est une nouvelle discipline olympique. La course au quota aura lieu ce week-end à Vaires-sur-Marne. | JOCELYNE RÉGENT
  • Le kayak cross est une nouvelle discipline olympique. La course au quota aura lieu ce week-end à Vaires-sur-Marne.
    Le kayak cross est une nouvelle discipline olympique. La course au quota aura lieu ce week-end à Vaires-sur-Marne. | JOCELYNE RÉGENT

Seuls les athlètes déjà sélectionnés pour les Jeux olympiques et paralympiques s’aligneront légèrement plus détendus que les autres ce week-end à Vaires-sur-Marne. Les autres jouent leur sélection en équipe de France 2024. « Ce moment sera donc aussi décisif pour déterminer les bateaux en vue des derniers quotas encore accessibles pour Paris 2024 », précise la fédération française de canoë-kayak (FFCK). Deux temps forts à retenir : ce vendredi 29 mars auront lieu les sélections Equipes de France de Sprint et de Paracanoë et du samedi 30 mars au lundi 1er avril, les sélections Equipes de France de Slalom. Discipline par discipline on fait le point sur les enjeux du week-end.

Les enjeux pour le slalom

En équipe de France, chaque année, il y a trois places par discipline. Mais un seul va aux Jeux. Ceux sélectionnés sont déjà connus : Nicolas Gestin (canoë), Marjorie Delassus (canoë), Titouan Castryck (kayak) et Camille Prigent (kayak). Mais les 150 bateaux qui s’élanceront en slalom chercheront à décrocher les deux places restantes en équipe de France. La fédération précise : « les quatre athlètes déjà sélectionnés en équipe de France participeront à la compétition mais sans objectif de qualification ». À l’issue des épreuves, Rémi Gaspard, le directeur de la performance à la fédération de canoë-kayak (FFCK) proposera « au comité de sélection composé de cinq personnes, une liste des sélectionnés en équipe de France s’appuyant sur les résultats internationaux passés et les performances lors du temps d’identification nationale », explique-t-il. Verdict le 4 avril pour les athlètes qui seront convoqués à une visioconférence savoir s’ils participent, ou non, aux trois premières étapes de coupe du monde de la saison internationale et au championnat d’Europe.

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Pour le kayak-cross

Quatre bateaux s’élanceront de la rampe aux JO. En tant que kayakistes, Castryck et Prigent sont déjà confirmés, mais c’est encore la course au quota pour placer un spécialiste français de la nouvelle discipline olympique plutôt kayakiste d’expérience. Le cas échéant, les places seront redistribuées aux céistes Delassus et Gestin qui tenteront de tirer leur épingle du jeu.

Le samedi auront donc lieu les épreuves de qualification pour repérer les athlètes capables d’aller les décrocher au tournoi de qualification olympique en mai à Prague. Boris Neveu a déjà son ticket « au vu de ses résultats internationaux 2023 » précise la FFCK.

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Mais d’autres athlètes pourraient le rejoindre : Benjamin Renia, Mathurin Madoré, Mathieu Biazizzo, Anatole Delassus, Emma Vuitton, Angèle Hug… Fin des épreuves samedi 31 mars à 16h. Le comité de sélection annoncera son choix le jeudi 4 avril.

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Pour la course en ligne

« C’est une sélection en deux temps cette année », décrypte Rémy Gaspard. En mai auront lieu les sélections équipe de France. Mais avant, ce vendredi 29 mars s’élanceront en individuel seulement « les athlètes ciblés qui peuvent jouer dans leur catégorie » pour aller décrocher le quota olympique les 8-9 mai à la coupe du monde de Szeged (Hongrie) en K2 500 m (homme) et C2 500 m (dame). Ils seront ainsi seulement neuf à s’élancer pour chaque discipline. Selon les résultats, la fédération tentera de constituer la meilleure combinaison d’individualités pour décrocher le quota olympique au tournoi de qualification à Szeged. Parmi les athlètes engagés : Maxime Beaumont, Guillaume Burger, Etienne Hubert, Steven Henry, Pauline Freslon, Capucine Dubut…

Les quatre athlètes déjà sélectionnés aux JO : Adrien Bart et Loïc Leonard (en C2 Hommes) ainsi que Manon Hostens et Vanina Paoletti (en K2 dames) participeront aux courses pour réaliser des chronos. « Grâce à cette sélection, nous avons déjà le quota pour le K1 dames et le C1 hommes mais nous souhaitons donner la chance à tous les athlètes ».

Pour le paracanoë

Le temps d’identification national sera déterminant pour constituer l’équipe de France paralympique pour les échéances internationales. Nélia Barbosa et Rémy Boullé, qui ont obtenu le quota pour les JOP sont déjà directement sélectionnés en équipe de France pour la saison 2024.

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