La figure de proue de la gauche française Christiane Taubira, qui avait suspendu sa candidature à la présidentielle à la condition qu’elle fasse l’union à gauche, a annoncé ce dimanche 9 janvier “qu’elle se soumettrait au résultat de la Primaire populaire fin janvier”, rapporte Le Temps.

“L’initiative citoyenne pilote une ‘investiture’ populaire, à savoir un vote de ses plus de 300 000 signataires du 27 au 30 janvier pour désigner leur candidat d’élection”, rappelle le quotidien suisse.

Depuis Bondy, en banlieue parisienne, l’ancienne garde des Sceaux de François Hollande a appelé les autres candidats de gauche à “en faire autant”, cette primaire populaire étant selon elle la “dernière chance d’une union possible de la gauche”.

Le refus persistant de Yannick Jadot

La veille, la candidate socialiste Anne Hidalgo avait pris acte des “refus face à sa proposition de primaire plus classique, avec un ‘débat à la loyale, un vote à la loyale’, pointant du doigt en particulier celui de l’écologiste Yannick Jadot.

Le 17 décembre, Christiane Taubira avait secoué la campagne française à gauche, éparpillée entre de multiples candidatures, en annonçant sur les réseaux sociaux qu’elle envisageait de se présenter à l’élection.

Le quotidien de Genève note un autre “mouvement important” ce dimanche dans la course à la présidentielle française, du côté de l’extrême droite. L’ancien numéro 2 des Républicains (LR) Guillaume Peltier a annoncé son ralliement “au candidat d’extrême droite à la présidentielle Eric Zemmour”. Il dit redouter que la candidate LR Valérie Pécresse ne rallie le président français, estimant que “Valérie Pécresse et Emmanuel Macron, c’est la même chose”.