SM Caen. Nicolas Seube : « C’était très dur mais on est là, comme chantent nos supporters »
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SM Caen. Nicolas Seube : « C’était très dur mais on est là, comme chantent nos supporters »

Tombeur de Rodez (1-0) grâce à un but juste avant la pause, le SM Caen a souffert face au 5e de Ligue 2 mais a gagné le match qu’il fallait pour croire en une participation aux playoffs en fin de saison. Son entraîneur Nicolas Seube a admis les difficultés de son équipe dans le jeu, tout en saluant la solidarité de ses joueurs. Son homologue ruthénois regrette les nombreuses occasions manquées par ses joueurs mais a apprécié le contenu proposé par sa formation.

Nicolas Seube et le SM Caen ont dominé Rodez (1-0) et restent pleinement dans la course au top 5 de la Ligue 2.
Nicolas Seube et le SM Caen ont dominé Rodez (1-0) et restent pleinement dans la course au top 5 de la Ligue 2. | MARTIN ROCHE/ OUEST-FRANCE
  • Nicolas Seube et le SM Caen ont dominé Rodez (1-0) et restent pleinement dans la course au top 5 de la Ligue 2.
    Nicolas Seube et le SM Caen ont dominé Rodez (1-0) et restent pleinement dans la course au top 5 de la Ligue 2. | MARTIN ROCHE/ OUEST-FRANCE

Nicolas Seube (entraîneur du SM Caen) : « Ce n’est pas la survie, mais pour rester dans le coup, il fallait absolument gagner ce soir. Cela a été compliqué et très dur. Je ne suis pas surpris du classement de Rodez, c’est vraiment une belle équipe. La grosse chose positive, c’est qu’on n’a pas pris de but face à la deuxième attaque du championnat, même s’ils ont eu trois grosses occasions sur lesquelles ils auraient dû mieux faire. La réussite nous fuyait jusqu’alors mais on marque un but très heureux. On arrive à prendre trois points très importants pour vivre une fin de saison très palpitante. Quand on voit le classement de ce championnat, c’est incroyable, énormément d’équipes peuvent encore prétendre au top 5. Il fallait qu’on soit encore en vie, on l’est encore.

Rodez nous rend de la technique, de la puissance, de la vitesse. Ils ont été très adroits dans la construction du jeu, maladroits dans la finition. Il a fallu aller chercher dans les tripes, parfois avec de l’abnégation et du courage. J’ai trouvé des entrants ultra-performants qui ont permis de mieux stabiliser le collectif. Cela a fait du bien à l’équipe car on était en train, tout doucement, de manquer d’oxygène.

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On a du mal à rester constants dans la durée d’un match. On aurait pu marquer rapidement sur la première occasion d’Amine (Salama). Dans la construction du jeu, on était plutôt cohérents en début de match, on arrivait à trouver les passes justes et les décalages. Et comme souvent, au bout d’un moment, la machine s’est enrayée et Rodez a commencé à appuyer tout doucement. Ils ont deux grosses situations qui nous mettent dans le doute et on a du mal à retrouver la fluidité du début de match.

On savait cet adversaire très difficile, on l’avait bien ciblé. Quand la dernière ligne droite arrive, on va mettre de côté le contenu. Ce qui compte, ce sont les points. Quand on voit qu’Annecy qui mène 3-0 à Laval à la pause, cela montre bien que tout le monde peut battre tout le monde.

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Les contenus face au Paris FC et à Bordeaux étaient bien plus cohérents et on n’avait pas été récompensé du travail. Là, on marque un but chanceux et derrière, on fait corps. Parfois, ça passe par la petite fenêtre. Quand on a gagné 1-0, on a rarement maîtrisé les débats. Mais quand on a mené au score, on a toujours gagné, hormis à Auxerre. Cela prouve que cette équipe a une force mentale pour conserver un score.

C’est une joie mesurée dans le sens où il reste six matches et on n’a pas fait d’écart. C’est toujours plus simple de gagner quand on ne prend pas de but et c’est quelque chose qui me ressemble. Cela a été tendu, quand même… Je souhaiterais qu’on puisse mieux maîtriser les débats, mais il nous manque cruellement de la vitesse et de la puissance. L’adversaire a une capacité à se projeter vers l’avant, à gagner ses duels, à être très percutant. Nous, on est plus en difficulté sur les transitions. On manque de verticalité à la récupération parce que le profil des joueurs ne permet pas cela.

On fait avec les moyens du moment. Il faut constater qu’ils arrivent à être toujours en vie à six journées de la fin. Amine (Salama), il faut que j’arrive à le débloquer. Ce garçon a des capacités et le but au bout de trois minutes lui aurait certainement permis de faire un autre match. Il a quand même une capacité d’accélération et de percussion. J’aimerais qu’il puisse s’exprimer pleinement.

On a accueilli 37 000 personnes en deux week-ends dans ce stade, c’est énormissime. Les gens, ce qu’ils attendent, ce sont des victoires. Ce qu’il faut, c’est gagner des matches. Je suis content qu’on puisse être en vie. J’avais dit aux joueurs « la victoire sinon rien » avant le match. Pour avoir une équipe totalement équilibrée et constante, il faut qu’on ait davantage de profils complémentaires mais je ne peux pas reprocher aux garçons de ne pas avoir donné le maximum. Dix victoires en dix-sept matches, on optimise au maximum nos capacités, en gagnant souvent 1-0. C’est aussi l’intelligence d’une équipe.

Quand on est sur le banc, on aimerait voir une équipe plus sereine et davantage de maîtrise. Il faut aller chercher les choses et il faut louer le courage des joueurs qui reviennent du diable Vauvert. On est là, comme chantent les supporters. »

Didier Santini (entraîneur de Rodez) : « Pour faire un peu mieux, il fallait juste marquer un but au vu de toutes les occasions que l’on a eues. On a fait un bon match, on les a fait douter et on perd sur un petit fait de jeu. Mais dans tous les domaines, je pense qu’on a été bons. Et ça me rassure de les voir bosser ainsi défensivement face à Mendy, Brahimi, Le Bihan… Prendre un but quand tu es dominant et que tu as plus d’occasions, c’est toujours embêtant. On a maintenu nos bonnes intentions par la suite, en se créant pas mal d’opportunités. Cela retombait toujours sur le bon joueur de chez eux, c’est dommage. Il n’y a pas de chance qui tourne.

Avec tout ce qui nous est arrivé dans la semaine, les blessés, les suspendus, les gardiens qui ne peuvent pas jouer, on est à notre place. Même avec quatre ou cinq titulaires en moins, on a fait de belles choses dans un stade superbe, devant un beau public. On a tout tenté et tout donné jusqu’au bout de la rencontre. On joue des gros morceaux, avec Auxerre et le Paris FC à venir après Caen. On s’éclate et on est au niveau. Je suis fier des joueurs, de ce qu’ils ont montré. Les félicitations de l’équipe adverse à la fin du match font toujours plaisir. »

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