Il sera l’un des premiers à s’exprimer publiquement après l’annonce du cancer de sa sœur Kate Middleton. « Au fil des ans, nous avons escaladé de nombreuses montagnes ensemble. En famille, nous allons grimper celle-ci avec toi aussi », confiait-il sur sa page Instagram en mars dernier. Une manière de confirmer leurs liens fraternels, mais aussi de lui rendre la pareille et d’être à son tour, un soutien infaillible. James Middleton ne le sait que trop bien, l’appui de son clan est primordial dans les épreuves de la vie.

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Né le 15 avril 1987, James Middleton n’est pas le plus médiatisé du clan Middleton. Il faut dire que le jeune homme n’avait que 13 ans et entamait à peine sa scolarité au Marlborough College lorsque Kate a commencé son idylle avec le prince William au début des années 2000. Face à la destinée royale de sa sœur, le fils de Carole et Michael Middleton préfère de loin miser sur une existence discrète avec les années. À l’image de son autre sœur, Pippa Middleton. Outre quelques apparitions aux côtés de la famille royale, James Middleton se montre peu. Mais ce que certains ignorent encore à l’époque, c’est que le beau-frère du prince William sombre peu à peu. Alors qu’il fonde plusieurs entreprises dédiées à la gastronomie ainsi qu’une société de cadeaux personnalisés, et qu’il obtient au passage le statut de célibataire le plus convoité d’Angleterre, le Britannique doit faire face à un épisode de dépression à la fin de l’année 2016. Une épreuve dont il finira par parler trois ans plus tard, en 2019, dans les colonnes du « Daily Mail ». « Je sais que je mène une vie privilégiée, extrêmement bénie. Mais cela ne m’a pas immunisé contre la dépression. Il est difficile de la décrire. C’est une maladie, un cancer de l’esprit. Ce n’est pas un sentiment, mais une absence de sentiment », explique-t-il à 31 ans. 

Les Middleton, un clan soudé 

Face à la dépression, James Middleton s’isole, s’éloigne de ses proches, et part s’exiler au nord de l’Angleterre durant l’année 2017. « Je ne pouvais rien faire. Je ne pouvais pas dormir, je ne pouvais pas lire un livre, je ne pouvais pas regarder un film, je ne pouvais pas manger », se souvient-il dans une interview pour « The Telegraph » en 2019. « Le fait est que, quelle que soit l'expérience d'une personne, les membres de votre famille sont les personnes les plus difficiles [à qui parler]. » De longs mois difficiles durant lesquels James Middleton parvient à trouver le courage de se faire aider. Par le biais d’une thérapie cognitivo-comportementale notamment, durant près d’un an. Sa famille le rejoint même lors de certaines séances, dont Kate Middleton, alors duchesse de Cambridge. « C’était très important parce que cela les a aidés à me comprendre et à comprendre comment mon esprit fonctionnait. Et je pense que la façon dont la thérapie m'a aidé est que je n'ai pas eu besoin que ma famille me dise : “Que pouvons-nous faire ?” La seule chose qu'ils pouvaient faire, c'était simplement assister à certaines séances de thérapie pour commencer à comprendre. » En parallèle, il apprend qu’il souffre de troubles de déficit de l’attention qui sonnent comme une révélation : « Cela expliquait tellement de choses et notamment pourquoi j’ai toujours eu tant de mal à me concentrer, pourquoi je lançais tant de tâches que je n’arrivais jamais à tenir [...] Une fois que j'ai commencé à comprendre la situation, les explications ont trouvé naturellement leur place. » Grâce au soutien infaillible de ses proches, et de celle qui sera bientôt sa future épouse, Alizée Thevenet, James Middleton renoue avec le bonheur.

Mariés en 2021 lors d’une cérémonie organisée dans le Sud de la France, James Middleton et Alizée Thevenet ont accueilli leur premier enfant ensemble en octobre 2023. Un garçon prénommé Inigo. De quoi combler un peu plus le frère de Kate Middleton, qui est désormais prêt à l’épauler en retour dans l’épreuve de la maladie.