L'amitié franco-allemande et tous ses clichés
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L'amitié franco-allemande et tous ses clichés

Au foot c'est toujours les Allemands qui gagnent à la fin... Un des fameux clichés qui émaillent les relations franco-allemandes.
Au foot c'est toujours les Allemands qui gagnent à la fin... Un des fameux clichés qui émaillent les relations franco-allemandes. | CHAUNU
  • Au foot c'est toujours les Allemands qui gagnent à la fin... Un des fameux clichés qui émaillent les relations franco-allemandes.
    Au foot c'est toujours les Allemands qui gagnent à la fin... Un des fameux clichés qui émaillent les relations franco-allemandes. | CHAUNU

L'Allemand est rigoureux et travailleur, le Français paresseux, et l'on vous épargne tout ce qui touche au foot. Les relations franco-allemandes sont émaillées de clichés, de lieux communs que notre dessinateur Chaunu s'est amusé à croquer.

L’ordre, la discipline, la rigueur.

Tout dans la société allemande serait raideur et alignement. Est-ce si sûr ? Nos cousins Germains sont effarés par notre côté napoléonien, centralisateur, vertical. Et notre versant fantaisiste, improvisateur et rétif à toute autorité. Nous sommes plus Gaulois qu’on ne l’imagine…

Bosseurs les Allemands et glandeurs les Français ?

On le dit et on a tort. Tout bien pesé et finement calculé, un salarié allemand assure 1 309 heures de travail annuel. Et son homologue français… 1 469. Tiens donc. La différence : les Allemands profitent de 7,5 semaines de vacances chaque année (7 pour nous). Et là-bas, vous ne trouverez jamais un cadre au boulot après 19 h ! D’ailleurs le mot « cadre » n’existe pas en allemand.

Comment se dire bonjour ?

La différence commence là. En Allemagne, on se contente d’un geste de la main et d’un « Halo ! » fraternel et distancié mais convaincu. Chez nous, c’est plus compliqué et tactile. On s’embrasse, on se bise, on se bécote le museau. Et nos amis d’outre Rhin s’en amusent beaucoup. Combien de bises à la française ? Deux en famille, trois entre copains, quatre parfois. Quel peuple affectueux nous faisons ! Nous, tirer la tronche? Jamais!

Chicaneurs les Français et consensuels les Allemands?

Nous serions toujours en grève et les Allemands en règle absolue avec la pointeuse. Nous serions révolutionnaires et eux, co-gestionnaires. Sur un strict plan comptable, il n’y a pas tant de grèves que ça de ce côté-ci du Rhin, et pas aussi peu de l’autre. Alors la différence ? C’est la confiance mutuelle. Dans les entreprises allemandes, les syndicats siègent dans les conseils d’administration. Nous n’en sommes pas là.

Au foot, c'est toujours les Allemands qui gagnent...

« Le football est un jeu qui se joue à onze et c’est toujours les Allemands qui gagnent », dit un fameux proverbe du ballon rond. Ce fut vrai. Ça ne l’est plus vraiment. À quand remonte la dernière victoire de la Manschaft en Coupe du monde ? Au siècle dernier, en 1990. L’équipe nationale allemande est joueuse mais échoue souvent. On dirait une équipe de France de l’ancien temps. Et nous ? Nous, on joue mal et on perd. Normal.

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