Début du procès de Geneviève Sabourin | TVA Nouvelles
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Début du procès de Geneviève Sabourin

C'est lundi au palais de justice de Longueuil que s'est amorcé le procès d’une durée de deux jours de Geneviève Sabourin.

Elle n’a pas d’avocat et se représente seule. Elle ignorait que c’était le début de son procès aujourd’hui. 

C’est laborieux, décousu par moment, le cellulaire de Geneviève Sabourin a même sonné en pleine salle de cour. Elle a déclaré que c’est son médecin qui l’appelait et voulait prendre de ses nouvelles. Elle a interrompu à maintes reprises le magistrat, à coups d’objections. Le juge Pierre Bélisle a fait preuve d'une patience exemplaire.

Geneviève Sabourin subit son procès pour une accusation d’entrave au travail d’un constable spécial.

L’incident pour lequel elle est accusée remonte au 9 juillet 2019. Elle aurait résisté à son expulsion d’une salle de cour, entravant ainsi le travail du constable spécial Ian-Alexis Beaulieu. 

De plus, Geneviève Sabourin a demandé lundi l'application de l’arrêt Jordan pour mettre fin au procès parce qu’elle juge les délais déraisonnables. Le juge Bélisle a rejeté sa demande.

Geneviève Sabourin est devenue tristement célèbre en 2013 après sa condamnation à six mois de prison dans l’affaire de harcèlement l’opposant à Alec Baldwin.

Elle dit avoir mauvaise réputation en raison de l’affaire Alec Baldwin et qu’il y a des préjugés contre elle. Elle dit que cette affaire lui colle à la peau, que cela lui cause des ennuis à se trouver un emploi. Elle a comparé ça à une peine de dix ans de prison au sein de la communauté.

Geneviève Sabourin se dit victime d’un vaste complot des constables spéciaux, des avocats de la Couronne, bref, elle affirme que c’est elle la victime. Elle dit que les constables spéciaux lui ont fait mal en la sortant de la salle d’audience.