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Le chef du parti d’opposition grec placé sur écoute

Nikos Androulakis s’adresse à des journalistes, le 26 juillet, après avoir déposé une plainte devant la Cour suprême d’Athènes pour tentative d’espionnage de son téléphone portable. Eurokinissi / AFP

Ce nouveau scandale continue d’affaiblir le gouvernement conservateur, accusé d’espionner journalistes et opposants politiques.

C’est un coup de massue dont Kyriakos Mitsotakis, le premier ministre grec, se serait bien passé. Le gouvernement conservateur est englué dans un scandale d’espionnage présumé touchant le chef de l’opposition socialiste, Nikos Androulakis, ainsi que deux journalistes. Vendredi dernier, Kyriakos Mitsotakis a ainsi dû accepter deux démissions, et non des moindres: celle de Grigoris Dimitriadis, son bras droit et neveu, ainsi que celle du chef des services secrets, Panagiotis Kontoleon, officiellement pour «erreur de gestion dans les écoutes téléphoniques». Cette affaire a ouvert l’outre d’Éole de la classe politique.

Tout commence il y a un an. Nikos Androulakis, alors député européen, prépare sa candidature pour les élections internes au Kinal-Pasok, parti socialiste grec, la troisième formation politique du pays. En compagnie d’une dizaine de ses collègues européens, il aurait fait analyser son téléphone et aurait appris que son appareil avait été infiltré par le logiciel espion Predator…

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