« J’ai payé cher mon erreur » : Youcef Atal revient sur sa condamnation pour provocation à la haine
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« J’ai payé cher mon erreur » : Youcef Atal revient sur sa condamnation pour provocation à la haine

Dans les colonnes de So Foot, Youcef Atal est revenu sur son départ de l’OGC Nice et sa condamnation pour provocation à la haine concernant la guerre entre le Hamas et Israël. Il estime avoir payé cher son erreur.

Youcef Atal joue désormais en Turquie, à l’Adana Demirspor.
Youcef Atal joue désormais en Turquie, à l’Adana Demirspor. | PHOTO : VALERY HACHE/AFP
  • Youcef Atal joue désormais en Turquie, à l’Adana Demirspor.
    Youcef Atal joue désormais en Turquie, à l’Adana Demirspor. | PHOTO : VALERY HACHE/AFP

Youcef Atal sort du silence. Condamné à huit mois de prison avec sursis et 45 000 € d’amende pour provocation à la haine concernant le conflit entre le Hamas et Israël, l’Algérie, passé de Nice à l’Adana Demirspor en Turquie, est revenu sur ses derniers mois mouvementés auprès de So Foot.

Le latéral droit avait été suspendu en octobre par le club azuréen à la suite de sa publication polémique sur Instagram et avait également écopé de sept matches de suspension par la commission de discipline de la LFP. Depuis, le joueur de 27 ans n’avait plus eu de temps de jeu. « Pour moi, le football est synonyme de bonheur. Si tu me l’enlèves, c’est très compliqué pour moi, et je me réveille le matin sans sourire. J’ai retrouvé ça, à Adana », a indiqué Youcef Atal.

« En 2019, j’aurais dû partir »

Ce dernier a regretté un manque de soutien de son ancien club dans l’affaire. « Nice ne m’a pas poussé vers la sortie, mais je ne me suis pas senti soutenu. Le discours changeait à chaque fois… J’ai payé cher mon erreur : sportivement, juridiquement et financièrement. Je sentais que j’allais être mis de côté », relate celui qui a porté à 115 reprises le maillot niçois entre 2018 et 2024. « Avec tout ce qu’il s’est passé, c’est très compliqué d’imaginer un retour en France, même s’il ne faut jamais dire jamais », a-t-il estimé.

Une histoire terminée en eau de boudin alors que le joueur avait fait forte impression lors de ses premiers mois sur la Côte d’Azur. Au fil des années, l’international algérien a perdu de sa flamboyance, la faute notamment à un physique fragile et de nombreuses blessures musculaires. Son nom avait même parfois été évoqué dans plusieurs clubs européens. « J’avais fait une première grosse saison à Nice, et il y avait l’opportunité de quitter le club au bout d’un an, mais ça ne s’était pas fait. Après la victoire en Coupe d’Afrique 2019, j’aurais dû partir et passer une étape », concède-t-il.

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La victoire à la CAN en 2019 est d’ailleurs l’un des meilleurs souvenirs de sa carrière au contraire de la dernière disputée en janvier où l’Algérie a été éliminée de la phase de poules alors que les attentes étaient grandes autour des Fennecs. « Il y a 45 millions de personnes devant leur télévision à attendre que tu gagnes, donc peut-être que certains joueurs avaient de la pression à ce niveau-là, je ne sais pas. Jouer en club ou pour l’Algérie, ce n’est pas du tout pareil. Il faut que l’on soit capables de transformer cette pression et cette ferveur en positif », selon Atal.

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