Youcef Atal sort enfin du silence après son départ agité de l’OGC Nice

Youcef Atal sort enfin du silence après son départ agité de l’OGC Nice

Par Matthieu Margueritte
3 min.
Youcef Atal sous les couleurs de l'OGC Nice @Maxppp

Plusieurs mois après son post polémique sur le conflit israélo-palestinien, le latéral algérien s’est confié sur cette affaire. Extraits.

Au coeur d’une énorme polémique autour du conflit israélo-palestinien suite à un post sur ses réseaux sociaux peu de temps après l’attaque du Hamas du 7 octobre en Israël, Youcef Atal (27 ans) a été embarqué dans une tempête médiatique qui a été fatale à son aventure niçoise. Suspendu par les Aiglons depuis le mois d’octobre, le latéral algérien a depuis été condamné par la justice française pour «provocation à la haine à raison de la religion». Il a écopé d’une peine de 8 mois avec sursis simple ainsi qu’une amende de 45.000 euros avant de plier bagage et de rebondir en Turquie.

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Recruté par l’Adana Demirspor, Atal y a fait des débuts remarqués. En Süper Lig, le Fennec a retrouvé le sourire et surtout l’envie de jouer. Et pour la première fois depuis cette affaire très médiatisée, l’ancien Niçois est sorti du silence pour revenir sur cet épisode. Sans surprise, Atal n’a pas vraiment senti de soutien de la part du Gym. Suspendu et cloué au pilori par les personnalités politiques locales, le défenseur avait senti le coup venir.

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Atal remercie Belmadi

« Nice ne m’a pas poussé vers la sortie, mais je ne me suis pas senti soutenu. Le discours changeait à chaque fois… J’ai payé cher mon erreur : sportivement, juridiquement et financièrement. Je sentais que j’allais être mis de côté », a-t-il déclaré dans un entretien accordé à So Foot. Chamboulé par cette affaire, Atal n’a pas oublié de remercier l’un des rares à lui avoir témoigné son soutien et sa confiance : l’ancien sélectionneur de l’Algérie, Djamel Belmadi. En effet, alors qu’il était mis à l’écart par l’OGCN, Atal restait convoqué en sélection nationale. Il a d’ailleurs disputé trois matches amicaux, deux matches comptant pour les éliminatoires du Mondial 2026 et les trois rencontres de la phase de poules de la CAN 2023.

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Ce tournoi, malgré le cuisant échec de l’équipe nationale, a d’ailleurs été l’une de ses bouées de sauvetage. « Je m’accrochais à la CAN pour retrouver goût au football en m’entraînant plus, pour venir aider la sélection et Djamel Belmadi qui me faisait tant confiance. Je ne voulais pas me rater, je voulais tout donner pour mon pays et pour lui. (…) J’ai été soutenu par toute l’Algérie et par énormément de gens à travers le monde entier, je les remercie. Je m’attendais aussi à du soutien d’autres personnes qui ne me l’ont pas donné, c’est comme ça. » Lucide sur son sort, Atal a également avoué qu’un come-back en France avait également peu de chance de se produire. « Avec tout ce qu’il s’est passé, c’est très compliqué d’imaginer un retour en France, même s’il ne faut jamais dire jamais. »

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