Marianne Faithfull - Vagabond Ways - Rolling Stone

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Marianne Faithfull – Vagabond Ways

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Marianne Faithfull - Vagabond Ways

Vagabond Ways, 16e album studio de Marianne Faithfull, se pare d’une réédition 23 ans après sa sortie. L’occasion de se replonger dans ce disque !

Reprise de luxe

Comme toujours, du joli monde sur ce seizième (!) album de Lady Marianne, originellement paru en 1999. Le tandem Elton John-Bernie Taupin lui offre “For Wanting You”, Roger Waters, “Incarceration of a Flower Child”, et Daniel Lanois, qui participe à trois morceaux, co-signe la production avec Mark Howard. Parce qu’elle a toujours voulu incarner à sa sauce les morceaux qu’elle aime, se trouve aussi une très belle “Tower of Song” empruntée à Leonard Cohen. Et puis, au détour d’un morceau, “Marathon Kiss”, Emmylou Harris joue les choristes ! Pour la première fois disponible en format vinyle, Vagabond Ways est souvent injustement oublié dans le corpus de Faithfull, mais tous les leitmotivs de la chanteuse répondent à l’appel. Détresse, solitude, résilience, amour… Avec, en bonus, quelques démos, un morceau de Dylan, “Blood in My Eyes”, et le folk-rock mélancolique de “Drifting”, un inédit de Lanois et Marianne Faithfull.

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3 Avis de la Rédaction
Avis de la rédaction

Sophie Rosemont

Retrouvez cette chronique et bien d’autres dans le n° 140 de Rolling Stone, disponible ici.

Voici la tracklist :

  1. Vagabond Ways
  2. Incarceration Of A Flower Child
  3. File It Under Fun From The Past
  4. Electra
  5. Wilder Shores Of Love
  6. Marathon Kiss
  7. For Wanting You
  8. Great Expectations
  9. Tower Of Song
  10. After The Ceasefire

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Brian Setzer – The Devil Always Collects

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Brian Setzer The Devil Always Collects

Le chanteur et guitariste de Stray Cats Brian Setzer revient en solo avec The Devil Always Collects, une ode au rockabilly.

10 avril 1959 : naissance de Brian Setzer

Totalisant plus de quarante ans au service du rockabilly, Brian Setzer continue d’enchaîner les disques tout en suivant sa ligne old school. Ainsi, The Devil Always Collects lui permet de démontrer que son énergie va de pair avec son intégrité artistique. Armé de ses riffs d’un autre âge et de sa gouaille légendaire, le chanteur des Stray Cats garde la banane.

Il se lance donc à tout berzingue sur le morceau-titre, se dandine sur “Girl on the Billboard” et lève le pied sur “The Living Dead”. Expert en voyage dans le temps, Brian Setzer garde toujours un œil dans le rétro, l’assume et l’embrasse. Ainsi, tel Marty avec Doc Brown, on l’accompagne sans rechigner dans ce jouissif voyage dans le temps.

3 Avis de la Rédaction
Avis de la rédaction

Mathieu David

Retrouvez cette chronique sur Brian Setzer et bien d’autres dans notre numéro 155, disponible en kiosque et via notre boutique en ligne.

The Devil Always Collects est disponible

Voici la tracklist :

  1. Rock Boys Rock
  2. The Devil Always Collects
  3. Girl On the Billboard
  4. The Living Dead
  5. What’ll It Be Baby Doll?
  6. Black Leather Jacket
  7. She’s Got A Lotta…Soul!
  8. Play That Fast Thing (One More Time)
  9. A Dude’ll Do (What a Dude’ll Do)
  10. Psycho Suzie
  11. One Particular Chick

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Gesaffelstein – GAMMA

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Gesaffelstein Gamma

Mike Lévy sort le troisième album de son projet Gesaffelstein, en exploitant sa veine gothique tout en conservant ses racines électro.

Après cinq ans de silence, Gesaffelstein est de retour, avec de nouvelles influences dans sa besace. En effet, Mike Lévy s’affranchit des nombreuses collaborations du disque précédent pour n’accueillir qu’un seul chanteur en son sein : Yan Wagner. Fort d’accents “gahaniens”, l’interprète adapte sa voix aux teintes sombres des compos sur lesquelles il est sollicité, se frayant un chemin à travers d’épaisses textures musicales.

Le single “Hard Dreams” exprime ainsi le goût de Mike Levy pour l’obscurité et les ambiances à la fois gothiques et modernes, tout en montrant son ouverture vers le grand public, notamment grâce à son entêtant refrain. Le titre d’ouverture, “Digital Slaves”, confirme cette direction vers la musique industrielle, avec une froideur vocale qui côtoie celle des machines utilisées. S’il maintient une direction résolument ténébreuse, Gesaffelstein maintient son propos sombre tout en variant les humeurs.

Ainsi l’instrumental “Hysteria” traduit les envies d’électro destructrices, avec une composition aussi enragée que détonante. Deux titres plus loin, “Mania” enfonce le clou dans cette direction. Amateur de variété, l’artiste fait suivre ces missiles d’ambiances plus sobres, avec un “Lost Love” tourné vers les années 50, sans oublier le fantomatique “The Perfect”.

Tantôt frénétique, tantôt suave, GAMMA montre un Gesaffelstein au carrefour des influences. L’artiste conserve sa vitalité et son identité tout en s’ouvrant à un public plus large, et parvient à atteindre toutes les sphères.

3.5 Avis de la Rédaction
Avis de la rédaction

Mathieu David

Retrouvez cette chronique sur Gesaffelstein et bien d’autres dans Rolling Stone l’Hebdo n°154, disponible via notre boutique en ligne.

GAMMA est disponible

Voici la tracklist :

  1. Digital slaves
  2. Hard dreams
  3. Your share of the night
  4. Hysteria
  5. The urge
  6. Mania
  7. Lost love
  8. The perfect
  9. Psycho
  10. Tyranny
  11. Emet

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The Conformists – Midwestless

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The Conformists - Midwestless

Le groupe de rock expérimental américain The Conformists sort un nouvel EP intitulé Midwestless. Variée et imprévisible, cette nouvelle sortie étonne autant qu’elle intrigue.

Si la production de Steve Albini au Electrical Audio de Chicago vous gène, si les sons concassés façon Shellac vous agacent, vous pouvez passer au papier suivant. Le cinquième album des Conformists de Saint-Louis, Missouri, est typiquement dans la lignée obsessionnelle de l’ex-Rapeman.

De plus, réduit en trio après le départ du chanteur, Mike Benker, le groupe se laisse aller aux boucles répétitives sans fin (“Five-Year Napsence” clôt l’album en presque douze minutes), comme à l’expérimentation totale : le premier titre – sans titre – dure dix secondes.

Si l’éructation sur fond rythmique déséquilibré vous émeut (“Song For Rincón Pío Sound”), si les boucles de guitares bancales vous interpellent (“Psh Psh”), c’est pour vous. Invendable et excitant. Le top.

3.5 Avis de la Rédaction
Avis de la rédaction

Silvère Vincent

Retrouvez cette chronique sur ce nouvel EP signé The Conformists et bien d’autres dans notre numéro 161. Vous pouvez vous procurer ce nouveau mensuel chez votre marchand de journaux et via notre boutique en ligne.

Midwestless est disponible

Voici la tracklist :

  1. .
  2. Song for Rincón Pío Sound
  3. Psh Psh
  4. Wrong Off
  5. Mr. Biron
  6. Five-Year Napsence

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Vampire Weekend – Only God Was Above Us

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Vampire Weekend Only God Was Above Us

Vampire Weekend sont de retour cinq ans après l’album Father of the Bride avec le très actuel Only God Was Above Us.

Cinq ans de réflexions après Father of the Bride (2019), Ezra Koenig, Chris Baio et Chris Tomson de Vampire Weekend font à nouveau de leurs terres new-yorkaises un moteur narratif et multiréférentiel – pop, post-punk, jazz, psyché, meta hip-hop…

Derrière le crescendo de l’ouverture “Ice Cream Piano”, place à des morceaux de haute volée orchestrale, tel un “Classical” cerné d’une déferlante de saxo, la ballade “Capricorn”, rehaussée des claviers reconnaissables entre mille de Vampire Weekend, les rythmiques tribales de “Connect”, s’aventurant dans un piano jazzy-pop.

Et le reste de l’album est à l’avenant. En l’espace de dix titres, Vampire Weekend affirme qu’il est indispensable de raconter son époque sans oublier le tribut des vieilles âmes… En témoigne le magistral et protéiforme épilogue de “Hope”.

3.5 Avis de la Rédaction
Avis de la rédaction

Sophie Rosemont

Retrouvez cette chronique et bien d’autres dans notre numéro 161, disponible en kiosque et via notre boutique en ligne.

Only God Was Above Us est disponible

Voici la tracklist :

  1. Ice Cream Piano
  2. Classical
  3. Capricorn
  4. Connect
  5. Prep-School Gangsters
  6. The Surfer
  7. Gen-X Cops
  8. Mary Boone
  9. Pravda
  10. Hope

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The Black Keys – Ohio Players

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The Black Keys Ohio Players

The Black Keys s’ouvrent une boîte de Pandore et c’est un feu d’artifice ! Découvrez leur nouvel album : Ohio Players.

Parce qu’ils maîtrisent leur affaire sur le bout des doigts, on fait partie de ceux qui se laissent volontiers à penser que The Black Keys pourraient concourir au titre de meilleur caméléon musical de ces vingt dernières années, l’ayant démontré à de multiples reprises, la moitié de l’équipage peut-être davantage via la pelletée d’enregistrements qui franchissent la porte de sortie de ses Easy Eye Studios de Nashville. Il ne faut pas non plus être devin pour imaginer que ça leur convient parfaitement, voir qu’ils s’en amusent, et que des sourires jusqu’aux oreilles ont dû conclure la mise en boîte de ce “This Is Nowhere” lançant ce quatrième album studio en cinq ans – oui, quand même ! – et sonnant à s’y méprendre comme un single de Beck ! Bis repetita plus tard avec ce “Paper Crown” au groove si imparable qu’y résister sera peine perdue.

Dan Auerbach et Patrick Carney l’expliquent volontiers, à plus forte raison ces derniers temps : Beck et eux, c’est une longue histoire, remontant quasiment aux débuts du groupe et l’envie de sceller une admiration mutuelle était “dans l’air” depuis toujours. Résultat, le “loser, baby” apparaît sur rien moins que sept morceaux d’Ohio Players (sur quatorze !), impliqué à des degrés divers mais jusqu’à la composition parfois, tandis que l’autre invité de marque, Noel Gallagher, est de la partie sur trois. Rien ici pourtant d’un caprice de stars, d’un luxe dû à un statut de “gars qui pèsent dans le métier”.

Ouvrir les portes de leur univers – on allait écrire citadelle tant ils avaient pris tant soin jusqu’ici de garder cette alchimie si particulière, forgée dans les caves d’Akron, hermétique à toute intrusion (exception faite de Danger Mouse) –, Dan Auerbach et Patrick Carney l’ont vu comme un défi à se lancer à eux-mêmes, un challenge tout au moins, de ceux dans lesquels on aime à s’embarquer avec la pleine conscience de ses forces et la confiance en elles. Un plongeon dans un relatif inconnu et dans les grandes largeurs, les plus grandes largeurs possibles, à l’instar de cette irruption pour le moins tonitruante en territoire hip-hop sur un “Candy and Her Friends” ou le “Paper Crown” déjà évoqué.

Que les réfractaires aux expériences nouvelles, aux virages qui pourraient paraître plus intimidants que dans les faits se rassurent, nos “clés noires” n’ont pas oublié dans leurs désirs d’émancipation ce qui a aussi fait leur ADN, à savoir les riffs de guitare qui claquent et fendent l’air, les beats de batterie secs à souhait et les trames mélodiques au service de l’ensemble. C’est même cet alliage de tous les possibles, où sont tout autant convoqués subrepticement ou plus longuement soul, funk, rock, surf music, qui fait d’Ohio Players un disque passionnant à chacune des 2 585 secondes qui le composent et qu’on n’aura pas vu passer…

Et si son titre est un hommage avoué à tous les musiciens de cet État dont tout est parti pour nos deux gaillards, c’est à l’arrivée un hommage à la musique “tout court”, aux musiques, celles qui ne cessent de nous accompagner et nous aident à voir le monde autrement, l’accepter – et le supporter – plus aisément.

4 Avis de la Rédaction
Avis de la rédaction

Xavier Bonnet

Retrouvez cette chronique sur The Black Keys et bien d’autres dans notre numéro 161, disponible en kiosque et via notre boutique en ligne.

Ohio Players est disponible

Voici la tracklist :

  1. This Is Nowhere
  2. Don’t Let Me Go
  3. Beautiful People (Stay High)
  4. On the Game
  5. Only Love Matters
  6. Candy and Her Friends (feat. Lil Noid)
  7. I Forgot To Be Your Lover
  8. Please Me (Till I’m Satisfied)
  9. You’ll Pay
  10. Paper Crown (feat. Bech and Juicy J)
  11. Live Till I Die
  12. Read Em and Weep
  13. Fever Tree
  14. Everytime You Leave

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