"Mes plus grands souvenirs remontent à mon arrivée au centre de formation à Nantes", Michel Der Zakarian
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« Mes plus grands souvenirs remontent à mon arrivée au centre de formation à Nantes », Michel Der Zakarian

En interview pour L'Équipe, Michel Der Zakarian est revenu brièvement sur son caractère, son amour du métier et de Nantes.

Depuis le départ de Raynald Denoueix, en 2001, seuls Antoine Kombouaré et Michel Der Zakarian sont restés plus de deux ans sur le banc nantais. Après un premier passage de 2007 à 2008, l’actuel entraîneur de Montpellier a officié entre 2012 et 2016.

Récemment, le FC Nantes a d’ailleurs été contraint de verser sa prime d’ancienneté à son ancien entraîneur. Depuis son départ, pas moins de 10 entraîneurs sont passés sur les bords de l’Erdre. Connu pour son fort tempérament, Michel Der Zakarian a expliqué qu’on ne lui a jamais reproché sa communication « sans filtre » (Interrogé par le journal l’Équipe).

« Non. Mais je n’ai pas l’impression d’avoir exagéré non plus. En France, on a quand même le droit de dire ce qu’on pense ! Chacun communique comme il le souhaite. Pour moi c’est pareil, que ça plaise ou pas. Il y a simplement un respect à avoir. »

À travers les années, son caractère et ses choix forts sont restés. Récemment encore, il y a quatre mois, lorsqu’il refuse de s’excuser auprès de Mamadou Sakho après son altercation avec le joueur. Suite à cela, le joueur annonçait son départ du MHSC. Le temps passe, mais l’envie et la passion restent pour l’ancien canari (joueur de 1979-1988).

« Il faut surtout que les gens veuillent travailler avec toi. Je n’ai pas fixé de limite, mais ma femme aimerait que ça s’arrête assez rapidement. Moi, non. Pour l’instant, j’ai envie de continuer (…) Déjà, je n’ai pas l’impression d’avoir 61 ans. Je me sens bien. Après, c’est le plaisir de faire ce job, de vivre avec un groupe, de le manager et de partager avec mon staff. Le contact humain a toujours été le plus important. Mes plus grands souvenirs remontent à mon arrivée au centre de formation à Nantes, où je me suis fait tous mes potes. Le foot, c’est ça : donner, recevoir, échanger. »

Cet amour pour Nantes, il l’a toujours gardé. Même quand dans la course au maintien l’année dernière, Montpellier écrasait les Canaris (3-0).

« Ils ne sont pas encore en Ligue 2, il y a deux matches derrière, Auxerre n’est qu’à 1 point devant. C’est à eux de faire le travail qu’il faut (…) J’espère qu’ils vont rester en Ligue 1, car quand on voit dans ce club le public à la Beaujoire, le stade et les infrastructures… c’est un grand club de notre championnat. Après, il y a d’autres grandes équipes qui ont aussi coulé en Ligue 2… mais bon, c’est comme ça. », Prime Vidéo

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