Cyrano de Bergerac
Dernière le mardi 31 décembre 2024
Depuis le mardi 22 octobre 2024
Mardi, mercredi, jeudi et samedi à 14h30
Dimanche à 11h
(programmation variable en fonction des semaines)
1h20
Adultes: 37 € / 32 € / 27 €
Enfants (jusqu’à 18 ans): 21 € / 16 € /13 €
Les billets ne sont ni repris ni échangés et les représentations commencent à l’heure. Aucun retardataire ne peut être accepté dans la salle, pour ne pas perturber le bon déroulement du spectacle.
Les Trois Mousquetaires, après le succès rencontré lors de leur précédent passage au Théâtre Montparnasse, reviennent !
D’Artagnan, jeune gascon fraîchement débarqué de sa province, rêve de devenir mousquetaire. Les trois inséparables Athos, Porthos et Aramis vont se joindre à lui pour servir le Roi… et sauver l’honneur de la reine…ils devront affronter le terrible cardinal de Richelieu et ses agents, le comte de Rochefort et la trouble Milady de Winter…
Une aventure grisante et vertigineuse, une épopée de cape et d’épée, de sentiments et de cavalcades, de la musique sur scène, une dizaine de combats et une troupe survitaminée au service du grand Alexandre Dumas !
Avec Geoffrey Callènes, Stéphane Dauch ou Axel Drhey, Émilien Fabrizio ou Valerio Zaina, Caroline Frossard, Barbara Lamballais ou Katia Ghanty, Xavier Lenczewski, Tonio Matias, Christophe Mie, Sandra Parra ou Marguerite Dabrin, Thibault Pinson, Julien Renon, Edouard Rouland.
D’après Alexandra Dumas
Adaptation Jean-Philippe Daguerre & Charlotte Matzneff
Mise en scène Charlotte Matzneff
Combats Christophe Mie
Musique Tonio Matias
Costumes Catherine Lainard
Lumières Marilyn Etienne-Bon
Assistante à la mise en scène Manoulia Jeanne
Avec le soutien de la ville des Herbiers
Dernière le mardi 31 décembre 2024
Dernière le dimanche 08 décembre 2024
Première le jeudi 23 janvier 2025
Première le mercredi 27 août 2025
Depuis le samedi 14 septembre 2024
Dernière le mardi 31 décembre 2024
Première le mercredi 15 janvier 2025
Première le mercredi 29 janvier 2025
Adapter et mettre en scène « Les Trois Mousquetaires » d’Alexandre Dumas est une aventure grisante et vertigineuse.
« Les Trois Mousquetaires » font partie de notre patrimoine, aussi bien littéraire que cinématographique. On a tous notre mousquetaire préféré, notre version cinématographique préférée. C’est une œuvre qui est rentrée dans l’inconscient collectif. Elle fait partie des figures emblématiques de la littérature française. Tant de gens s’en sont emparés : il existe des dizaines de dessins animés, des dizaines de romans jeunesse, des dizaines de films et de séries télévisées.
L’œuvre est tellement dense, complexe que Jean-Philippe Daguerre et moi avons été évidemment forcés de faire des choix. Nous ne pouvons pas tout raconter sous peine de faire une pièce de six heures.
Les trois mousquetaires, aventure de cape et d’épée, de sentiments et de cavalcades.
Cette adaptation-ci va au-delà des adaptations habituelles puisqu’elle va bien plus loin que la simple histoire des ferrets de la Reine. Le roman est parcouru dans son intégralité et se termine par la mort de Milady.
Ici, nous suivons le parcours des femmes jusqu’à l’extinction de leurs feux. Constance assassinée par Milady puis Milady assassinée par Athos. Femmes aux destins amoureux et tragiques, moteur de toute aventure épique et sentimentale. Au milieu de la monstruosité d’un siècle qui leur laisse peu d’espace pour exister. Que ce soit dans la bienséance et les conventions de la cour ou dans les perfides roueries de l’alcôve.
Dans la plupart des adaptations, les histoires d’amour sont édulcorées. Nous souhaitons ici parler des hommes et des femmes dans tout ce qu’ils ont de merveilleux comme dans leurs failles. Nous voulons retranscrire la complexité des sentiments et la dureté de ce siècle à l’égard des femmes qui ne leur laisse souvent que très peu de choix.
Ces trois histoires d’amour (La reine et le duc de Buckingham, Constance et d’Artagnan, Athos et Milady) sont au centre de notre adaptation. Les hommes sont infidèles malgré l’amour qu’ils éprouvent, les femmes sont manipulatrices parce qu’elles n’ont pas d’autre alternative. Rien n’est linéaire, le bien et le mal s’enchevêtrent… comme dans la vie… sans jugement de notre part ni sans jugement, nous l’espérons, de la part du spectateur.
Milady est une femme laissée exsangue par Athos, elle n’a d’autre choix que de faire un pacte avec le diable si elle veut survivre.
Constance, femme mal mariée, choisit l’amour et donc la duplicité.
La reine, emprisonnée dans une cage dorée se perd dans son incapacité à être heureuse.
Pas de destin manichéen, les héros ont aussi leurs failles et les méchants de l’histoire ont des raisons plus sourdes et profondes d’agir comme ils le font…
Nous souhaitons avant tout parler de l’Homme avec un grand H. Dans tout ce qu’il a de bouleversant. C’est l’humanité de ces personnages qui va transpirer et nous toucher malgré les siècles qui nous séparent.
Charlotte MATZNEFF & Jean-Philippe DAGUERRE – adaptateurs