Keith Moon, le batteur intempérant

Keith Moon, le batteur intempérant

Keith Moon sur scène à Londres en 1976 - Anwar Hussein/WireImage)
Keith Moon sur scène à Londres en 1976 - Anwar Hussein/WireImage)
Keith Moon sur scène à Londres en 1976 - Anwar Hussein/WireImage)
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Il était peut-être un peu excessif avec les drogues et avec l’alcool, mais Keith Moon était un batteur phénoménal qui n’a jamais vraiment eu d’équivalent même si les " Who " ont continué sans lui après sa mort.

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  • Aujourd’hui, 7 septembre, je voudrais vous parler de Keith Moon, mort le 7 septembre 1978 à l’âge de trente-deux ans. 

On ne peut pas dire que Keith Moon ait toujours été fiable sur le tempo. Il y a chez lui des flottements, des éruptions, des langueurs et même des irrégularités improbables chez un batteur professionnel. Mais, quand il entre dans The Who – allez, on dira les Who, puisque l’on est français – donc quand il entre dans les Who, il développe une telle puissance qu’on ne peut vraiment dire que son jeu manque de quelque chose, sinon de modération.
Parce qu’il cogne, Keith Moon. Fort, beaucoup, partout. Avant même qu’il ne prenne l’habitude d’envoyer valdinguer tous les éléments de sa batterie à la fin des concerts des Who, il a déjà une légende de peaux trouées, de pédales cassées, de cymbales fendues. Il fait beaucoup pour la réputation de furie, d’insolence, de dinguerie du groupe. Et puis la batterie à deux grosses caisses, rien que le concept excite.  

Nous écoutons: Won’t Get Fooled Again des Who, en 1971. La dernière chanson de l’album Who’s Next, considérée par beaucoup de batteurs de rock comme un titre exemplaire de l’inspiration et de la technique de Keith Moon.

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