Julia Roberts

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Julia Roberts
Julia Roberts en 2022.
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Julia Fiona RobertsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Campbell High School (en)
Lee Strasberg Theatre Institute
Université d'État de Géorgie
Saint Monica Catholic High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Walter Grady Roberts (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Betty Lou Bredemus (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Daniel Moder (en) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Hazel Patricia Moder (d)
Phinnaeus Walter Moder (d)
Henry Daniel Moder (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Taille
1,75 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Films notables

Julia Roberts [ ʒylja ʁɔbɛʁt͡s][1] (en anglais : [ˈdʒuːliə ˈɹɒbɚt͡s][2]), née le à Smyrna (Géorgie) aux États-Unis, est une actrice et productrice américaine.

Elle est révélée par la populaire comédie romantique Pretty Woman (1990) et devient une star planétaire. Elle obtient la consécration internationale en 2001 en recevant l'Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans le film Erin Brockovich, seule contre tous. Elle est à cette période une des actrices les mieux payées de Hollywood.

Biographie[modifier | modifier le code]

Naissance et famille[modifier | modifier le code]

Julia Fiona Roberts est née en 1967[3], en Géorgie (États-Unis). Son père est Walter Grady Roberts (1933-1977) et sa mère est Betty Lou Bredemus (1934-2015), d'ascendance luxembourgeoise. Ses parents dirigent un atelier théâtral[3].

Son frère, Eric Roberts, sa sœur, Lisa Roberts Gillan et sa nièce, Emma Roberts, sont également acteurs. Elle avait une demi-sœur, Nancy Motes (1976-2014).

Vie privée[modifier | modifier le code]

Au Festival du Film de Toronto 2013, pour la première de Un été à Osage County.

En 1987, à l'âge de 19 ans, elle commence à fréquenter l'acteur Liam Neeson[4], âgé de 35 ans à l'époque, qu'elle a rencontré sur le tournage du film, Satisfaction. Ils emménagent ensemble à Venice, un quartier de Los Angeles. Leur relation dure peu de temps, quelques mois[4].

En 1989, elle fréquente brièvement l'acteur américain Dylan McDermott[5]. En , elle entame une relation avec l'acteur Kiefer Sutherland - avec qui elle s'est fiancée en [4]. Ils rompent leurs fiançailles en , quelques jours avant leur mariage[4].

En , peu après l'annulation de son mariage avec Kiefer Sutherland, il est annoncé que Julia est en couple avec l'acteur américain Jason Patric[6],[7]. Leur relation s'achève en [5].

En 1993, Julia épouse le chanteur de country Lyle Lovett, au bout de quelques semaines de relation. C'est son premier mariage. Ils divorcent à l'amiable en 1995[4], au bout de 21 mois de mariage. Entre 1995 et 1996, elle fréquente l'acteur américano-canadien Matthew Perry[4].

Elle a ensuite été en couple avec l'acteur américain Benjamin Bratt, de 1998 à 2001[8]; là aussi elle apparaît dans un épisode de la série de son conjoint, New York, police judiciaire.

Depuis 2001, Julia est la compagne du directeur de la photographie américain Daniel Moder - qu'elle épouse le à Taos, au Nouveau-Mexique[9]. Ensemble, ils ont trois enfants : des faux jumeaux, Hazel Patricia Moder et Phinnaeus « Finn » Walter Moder (nés le )[10], et un garçon, Henry Daniel Moder (né le )[11].

Lors de la campagne pour l'élection présidentielle américaine de 2016, elle soutient Hillary Clinton[12].

Carrière[modifier | modifier le code]

Années 1990 : révélation[modifier | modifier le code]

Julia Fiona Roberts fait ses premières apparitions dans des téléfilms, des spots publicitaires, puis fait ses débuts au cinéma en 1986[3], sous la direction de Peter Masterson, dans le thriller Un fusil pour l'honneur, dans lequel elle tient un petit rôle, mais qui ne sortira dans les salles américaines que trois ans plus tard.

Entre-temps, elle est devenue une jeune vedette, grâce à deux œuvres remarquées : en 1988, la comédie dramatique Mystic Pizza, de Donald Petrie, est déjà un joli succès critique et commercial, et la révèle au grand public. Elle fait partie du casting de femmes réunies par Herbert Ross dans la comédie dramatique Potins de femmes, un autre succès. Elle parvient à se distinguer auprès de ces grandes actrices, en étant citée aux Oscars et remporte un Golden Globe.

Julia Roberts au festival du cinéma américain de Deauville 1990.

En 1990, elle accède au statut de star grâce au rôle principal de Pretty Woman, comédie dramatique de Garry Marshall, qui remporte un succès critique et commercial mondial. Elle est nommée à l'Oscar de la meilleure actrice pour la première fois, et son couple de fiction avec Richard Gere devient mythique.

Elle enchaîne avec une série de films aux retours critiques très mitigés, mais qui confirment sa popularité au box-office : elle s'aventure dans le cinéma fantastique avec L'Expérience interdite de Joel Schumacher, qui la dirige de nouveau dans le drame avec Le Choix d'aimer.

Elle porte également le thriller psychologique avec Les Nuits avec mon ennemi, puis prête ses traits à la malicieuse fée Clochette dans le blockbuster intitulé Hook, de Steven Spielberg, en 1991.

Mais c'est en 1993 qu'elle parvient à s'imposer comme valeur sûre, en interprétant le premier rôle féminin du thriller politique L'Affaire Pélican, de Alan J. Pakula, où elle évolue aux côtés d'une autre star majeure, Denzel Washington.

Suivent une série d'autres projets, beaucoup plus mineurs : les comédies romantiques Les Complices en 1994, avec Nick Nolte, puis Amour et Mensonges, de Lasse Hallström, en 1995, avec Dennis Quaid. Et fait partie du casting de stars dans la satire Prêt-à-porter, écrite, produite et réalisée par Robert Altman.

Elle tente de s'imposer dans un registre dramatique en 1996 : elle est dirigée par Stephen Frears dans le mélodrame Mary Reilly, où elle joue la servante du Docteur Jekyll ; puis tient un rôle secondaire dans le biopic historique Michael Collins, de Neil Jordan ; et fait de nouveau partie d'un casting de stars pour la comédie musicale Tout le monde dit I love you, écrite et réalisée par Woody Allen. Ces deux films lui permettent de renouer avec la critique.

Elle renoue avec son genre de prédilection en 1997 pour la comédie romantique Le Mariage de mon meilleur ami, de P.J. Hogan, où elle parvient cependant à s'éloigner du personnage de l'héroïne lisse et sans aspérités, en compagnie de Cameron Diaz et Rupert Everett. Ce succès l'a conduite à enchaîner dans ce registre : en 1999, elle porte ainsi Coup de foudre à Notting Hill, de Roger Michell, où elle joue de son image en incarnant une star qui tombe sous le charme d'un libraire londonien interprété par Hugh Grant ; puis retrouve Garry Marshall et Richard Gere pour une fausse suite de leur succès passé, Just Married (ou presque), qui est accueilli très fraîchement.

Entre-temps, elle partage l'affiche du thriller politique Complots, de Richard Donner, avec Mel Gibson, en 1997 ; et le mélodrame Ma meilleure ennemie, de Chris Columbus, en 1998, aux succès également très mitigés.

Années 2000 : consécration[modifier | modifier le code]

L'actrice en mai 2002.

Les années 2000 lui permettent d'enchaîner plusieurs projets remarqués, placées sous le sceau de sa collaboration avec le cinéaste Steven Soderbergh et l'acteur George Clooney.

Le coup d'envoi est donné avec le biopic Erin Brockovich, seule contre tous, un énorme succès critique et commercial, qui mise énormément sur son aura de star, et lui permet de livrer une performance misant tant sur son humour que sur son charisme naturel. Une interprétation saluée par l'Oscar de la meilleure actrice, une dizaine d'années après sa première nomination.

En 2001, Soderbergh la dirige de nouveau dans le film de casse Ocean's Eleven, où elle joue la seule femme d'un casting quatre étoiles dominé par George Clooney, Brad Pitt et d'un jeune Matt Damon.

La même année, elle partage l'affiche de la comédie d'action Le Mexicain, de Gore Verbinski, avec Brad Pitt, qui divise la critique ; puis de la satire légère Couple de stars, avec Catherine Zeta-Jones et Billy Crystal, où elle joue les vilains petits canards.

Elle retrouve Steven Soderbergh pour deux autres films choraux : la comédie Full Frontal en 2002, et la suite Ocean's Twelve, en 2004. Deux films qui continuent à miser sur son aura de star, puisque dans ce dernier, son personnage de Tess Ocean s'avère être une escroc qui profite du fait qu'elle soit le sosie de l'actrice Julia Roberts. Elle y évolue aussi aux côtés de Catherine Zeta-Jones.

Enfin, George Clooney lui confie un rôle dans son acclamé premier long-métrage en tant que réalisateur en 2002, la comédie dramatique Confessions d'un homme dangereux.

La suite des années 2000 lui permet de renouer avec des rôles plus ambitieux : en 2003, elle mène un casting de jeunes actrices montantes - Kirsten Dunst, Julia Stiles, Maggie Gyllenhaal et Ginnifer Goodwin - dans le drame Le Sourire de Mona Lisa, de Mike Newell, qui reçoit des critiques mitigées.

Ses deux collaborations avec Mike Nichols sont en revanche acclamées par la critique et le public : en 2004, en jouant l'un des deux principaux rôles féminins du drame sentimental Closer, entre adultes consentants, et en 2008, en donnant la réplique à Tom Hanks dans la comédie dramatique politique La Guerre selon Charlie Wilson.

En 2008, le drame au casting quatre étoiles, Fireflies in the Garden, est un échec critique et commercial. Mais en 2009, son tandem formé avec Clive Owen dans la romance d'espionnage Duplicity, de Tony Gilroy, lui permet de renouer avec la fibre légère mais élégante de Soderbergh.

À la fin de la même année, elle devient une des égéries de Lancôme[13].

Années 2010 : films récents[modifier | modifier le code]

Au Tribeca Film Festival, en 2011.

Les années 2010 sont marquées par une succession d'œuvres mineures : ses retrouvailles avec Garry Marshall pour le premier opus de sa trilogie de comédies romantiques chorales, Valentine's Day, sont néanmoins rentables au box-office.

Et sa collaboration avec Ryan Murphy lui permet de mener des productions capitalisant sur son aura de star : en 2010, la comédie romantique initiatique Mange, prie, aime est également un succès commercial, et en 2014, le téléfilm The Normal Heart lui permet de renouer avec un rôle dramatique fort.

En 2011, elle donne la réplique à Tom Hanks dans son second essai en tant que réalisateur, la comédie dramatique Il n'est jamais trop tard. Le , elle obtient le rôle principal dans le film indépendant Amour, Mariage et Petits Tracas aux côtés de Kellan Lutz, Jane Seymour, James Brolin, Alexis Denisof, Alyson Hannigan, Christopher Lloyd ou encore Mandy Moore[14]. Le film, sorti dans très peu de salles aux États-Unis, reçoit des critiques négatives et est un échec au box office, en récoltant moins de deux millions de dollars de recettes[15]. Et en 2012 joue pour la première fois une méchante dans la grosse production Blanche-Neige, de Tarsem Singh, où elle joue la belle-mère Clémentine. Les trois projets reçoivent des critiques mitigées.

En 2014, elle donne la réplique à Meryl Streep dans le mélodrame au casting quatre étoiles, Un été à Osage County, de John Wells[16], qui lui permet de décrocher une nomination à l'Oscar, dans la catégorie « meilleur second rôle ».

En 2015, le drame Aux yeux de tous de Billy Ray, passe inaperçu, et elle finit donc par retrouver Garry Marshall pour le dernier chapitre de sa trilogie, Joyeuse fête des mères, aux côtés de Jennifer Aniston, dont la sortie est prévue pour la fête éponyme, en 2016.

Lors du Festival de Cannes 2016 elle vient monter les marches pour la première fois de sa carrière, venant présenter hors compétition le film de Jodie Foster Money Monster, au côté de George Clooney.

En 2017, elle participe à l'émission de survie En pleine nature avec Bear Grylls au Kenya, pour notamment apporter des vaccins[17]. Des personnalités comme Kate Winslet, Michelle Rodriguez, Ben Stiller ou encore l'ancien Président des États-Unis Barack Obama ont participé avant elle. La même année, elle prête sa voix à l'un des personnages dans le film d'animation Les Schtroumpfs et le Village perdu[18].

Plutôt rare à la télévision, l'actrice accepte en 2018 de jouer le rôle titre de la série télévisée Homecoming, distribuée par Amazon Video. Incursion remarquée et saluée par la profession, puisqu'elle décroche une citation pour le Golden Globe de la meilleure actrice dans une série télévisée dramatique[19].

En 2022, elle incarne Martha Mitchell dans la mini-série Gaslit, centrée sur le scandale du Watergate.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Années 1980[modifier | modifier le code]

Années 1990[modifier | modifier le code]

Années 2000[modifier | modifier le code]

Années 2010[modifier | modifier le code]

Années 2020[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Séries télévisées[modifier | modifier le code]

Téléfilms[modifier | modifier le code]

Productrice[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Oscars[modifier | modifier le code]

Golden Globes[modifier | modifier le code]

BAFTAs[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Oscars[modifier | modifier le code]

Golden Globes[modifier | modifier le code]

BAFTAs[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Voix françaises[modifier | modifier le code]

En France, Céline Monsarrat est la voix française régulière de Julia Roberts[20],[21] (41 films, séries et documentaires compris). Frédérique Tirmont et Martine Irzenski[20] l'ont également doublée respectivement à trois (dans L'Expérience interdite, Les Nuits avec mon ennemi et Le Choix d'aimer) et deux reprises (dans Deux flics à Miami et Potins de femmes) à ses débuts. Enfin, Micky Sébastian lui a prêté sa voix une fois pour Les Complices en 1994, tout comme Anne Rondeleux pour L'Affaire Pélican[20] un an plus tôt, en 1993.

Au Québec, elle a été régulièrement doublée par Claudie Verdant dans les années 1990 et 2000[22]. À partir des années 2010, Marie-Andrée Corneille lui succède et devient la voix québécoise régulière de l'actrice. Aussi, Mélanie Laberge et Nathalie Coupal l'ont doublée à cinq et trois reprises.

Anecdotes[modifier | modifier le code]

L'affiche du film Pretty Woman est une photographie retouchée : les producteurs ont superposé la tête de Julia Roberts sur le corps du top-modèle Michelle Shelley, qui lui sert aussi de doublure de corps dans quelques scènes du film[24],[25].

En 2017, le magazine américain People a élu pour la cinquième fois Julia Roberts plus belle femme du monde[26].

Julia Roberts ne devrait pas s’appeler Roberts, mais Mitchell ; ce qu’elle a découvert à la suite d'une étude généalogique et test ADN qui démontre notamment que son arrière-arrière-grand-mère a donné naissance à son arrière-grand-père quelques années après la mort de son mari, Willis Roberts[27].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en français de France standardisé retranscrite selon la norme API.
  2. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  3. a b et c Bruno Villien, « Roberts, Julia [Atlanta 1967] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 3688-3689
  4. a b c d e et f « Les amours de Julia Roberts », Paris Match,‎
  5. a et b (en) Louise Lague, « Miss Roberts Regrets », sur people.com, (consulté le ).
  6. « Jason Patric on Julia and Kiefer, 'arrogant' Ashley Judd », sur Cnn.com (consulté le ).
  7. (en) Vanessa Grigoriadis, « Jason Patric's Ex-Girlfriend Danielle Schreiber Shares Her Side of the Brutal Custody Battle », sur Rollingstone.com, (consulté le ).
  8. (en) People Staff, « Their Separate Ways », sur people.com, (consulté le ).
  9. (en) « Celebritybrideguide.com », sur celebritybrideguide.com (consulté le ).
  10. « hollywoodlife.com/2010/11/28/h… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  11. (en) People Staff, « Julia Roberts Welcomes a Baby Boy », sur people.com, (consulté le ).
  12. « Elections US : Katy Perry toute nue, Eva Longoria bouleversée, De Niro en colère... quand les stars se lâchent vraiment », sur lci.fr, .
  13. Magali Bertin, « Julia Roberts égérie pour Lancôme », sur Vogue.fr, Vogue Paris, (consulté le ).
  14. Amour Mariage et Petits Tracas sur imdb.com
  15. « Love, Wedding, Marriage », sur Box Office Mojo (consulté le )
  16. (en-GB) Neil Smith, « Streep and Roberts keep it in family », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. « La Une de Ciné-Télé-Revue », sur La Une de Ciné-Télé-Revue (consulté le ).
  18. « Julia Roberts talks family and lessons from "Smurfs" » [archive du ], sur CBS News (consulté le )
  19. Charlotte Papet, « Golden Globe Awards 2019 : Les nominations », sur Series Addict, .
  20. a b c d e f g h et i « Comédiens ayant doublé Julia Roberts en France » sur RS Doublage.
  21. a b c et d « Comédiennes ayant doublé Julia Roberts en France » sur Doublagissimo.
  22. a b c d e et f « Comédiennes ayant doublé Julia Roberts au Québec » sur Doublage.qc.ca.
  23. a et b Carton du doublage français sur le DVD zone 2.
  24. (en) « Emilia Clarke suffered in vain: here are 13 famous nude scenes that were actually performed by body doubles », The Telegraph,‎ (lire en ligne)
  25. (en) Richard Panek, « Some Films Need A Hand, a Hip . . . », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  26. « Julia Roberts élue la plus belle femme au monde », sur Paris Match, .
  27. R. T. L. Newmedia, « Julia Roberts CHOQUÉE d'apprendre qu'elle n'est pas une "Roberts" après un test ADN (vidéo) », sur RTL People, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :