John Cusack

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John Cusack
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John Cusack au Festival de Cannes 2014.
Nom de naissance John Paul Cusack
Surnom Johnny
Naissance (57 ans)
Evanston, Illinois (États-Unis)
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Profession Acteur
Producteur
Scénariste
Chanteur
Films notables Les Ailes de l'enfer
La Ligne rouge
2012
Le Majordome
Love and Mercy

John Cusack est un acteur, producteur, scénariste et chanteur américain né le à Evanston (Illinois).

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et famille[modifier | modifier le code]

John Paul Cusack est né à Evanston dans l'Illinois aux États-Unis, dans une famille Catholique Irlando-Américaine[1]. Son père, Richard (Dick) Cusack (1925–2003) était aussi un acteur et réalisateur de documentaires[2] et possédait sa propre société de production[3]. Il était également l'ami du militant Philip Berrigan[4]. Sa mère Nancy (née Carolan) est une ancienne enseignante en mathématiques et militante politique[5].

Il est le frère de Joan, Ann, Bill et Susie.

Carrière[modifier | modifier le code]

John Cusack dans Tueurs à gages (1997).

John Cusack a notamment tourné sous la direction de Stephen Frears (Les Arnaqueurs et High Fidelity), Alan Parker (Aux bons soins du docteur Kellogg), Terrence Malick (La Ligne rouge), Tim Robbins (Broadway 39e rue), Spike Jonze (Dans la peau de John Malkovich), Clint Eastwood (Minuit dans le jardin du bien et du mal), Roland Emmerich (2012), Rob Reiner (Stand by Me) et Woody Allen (Ombres et Brouillard et Coups de feu sur Broadway).

À la fin des années 1990, il confirme son statut de vedette avec les succès au box-office : Tueurs à gages et Les Ailes de l'enfer, deux blockbuster de Jerry Bruckheimer où il partage l'affiche avec Nicolas Cage et John Malkovich.

Les années suivantes, il apparaît dans des films très divers : en marionnettiste dans Dans la peau de John Malkovich, en propriétaire de magasin de disques malheureux en amour dans High Fidelity ou en assassin dans la satire politique War, Inc., où il joue avec Hilary Duff et Marisa Tomei.

Prises de position[modifier | modifier le code]

John Cusack au San Diego Comic-Con International en juillet 2011.

En , dans une interview au quotidien britannique The Guardian à l’occasion de la sortie du film Maps to the Stars, John Cusack parle avec amertume du monde des studios d'Hollywood. Concernant la question de l'obsolescence programmée des acteurs et du sexisme ambiant, il affirme :

« J'ai encore 15 ou 20 ans avant d'être considéré comme un vieux. Pour les femmes, c'est violent. La formule de Bruce [Bruce Wagner, le scénariste du film] “à 26 ans, vous êtes ménopausée”, est absurde mais n'est pas loin de la vérité. J'ai des amies actrices qui ont été mises au rancart à 29 ans. [Les studios] veulent juste s'ouvrir une nouvelle boîte de gamines sexy de 22 ans. C'est limite en train de devenir du porno pour gamins[6],[7]. »

Il ajoute, concernant les jeunes actrices débarquées sur le marché :

« Quand j'étais enfant, les gens s'occupaient de toi. Il y avait des personnes bienveillantes dans le business. […] Pacino [à qui il a donné la réplique dans City Hall] te parlait, t'encadrait. Aujourd'hui, c'est différent. Le système ne fait que bouffer les jeunes acteurs avant de les recracher. C'est dur de survivre sans avoir une sphère de sécurité[6],[7] […] C'est une maison close et les gens deviennent dingues[6]. »

Lors de la campagne pour l'élection présidentielle américaine de 2016, il publie sur Twitter le message : « J'aime beaucoup Bernie Sanders »[8]. Il lui renouvelle son soutien lors des primaires démocrates de 2020[9].

En 2019, il partage (puis retire) sur Twitter une illustration ouvertement antisémite représentant une main ornée d'une étoile de David, opprimant un groupe de personnes. Le texte dit : « Pour savoir qui décide, cherchez qui vous n'avez pas le droit de critiquer » (To learn who rules over you, simply find out who you are not allowed to criticise)[10],[11],[12]. John Cusack ajoute son propre commentaire « Suivez l'argent » (Follow the money). Devant la polémique soulevée, il présente ses excuses et explique cette publication par une volonté de critiquer un bombardement israélien. Il déclare : "Un robot [bot] m'a eu - je pensais que j'approuvais un retweet en faveur de la justice palestinienne - d'un message antérieur - il provenait, je pense, d'une source différente - je n'aurais pas dû le retweeter"[13],[14],[15],[16]. Cependant, en 2023-2024, à l'occasion de la guerre entre Israël et le Hamas, il recommence à twitter ou retwitter du contenu violemment anti-israélien (accusations de génocide, nazification des Israéliens, ...) [1] Le groupe de surveillance à but non lucratif StopAntisemitism le désigne "antisémite de la semaine" car il a nié les viols massifs du 7/10, qualifié le mouvement terroriste Hamas d’«organisation caritative » et a déclaré que « le Hamas a été financé par le gouvernement israélien ».

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Années 1980[modifier | modifier le code]

Années 1990[modifier | modifier le code]

Années 2000[modifier | modifier le code]

Années 2010[modifier | modifier le code]

Années 2020[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Voix françaises[modifier | modifier le code]

En France, Renaud Marx est la voix régulière de John Cusack. Bernard Gabay l'a également doublé à six reprises et Patrick Mancini à quatre reprises.

Au Québec, il est régulièrement doublé par Pierre Auger.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Carton du doublage français sur le DVD zone 2.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en)John Cusack Takes Five
  2. (en)Being John Cusack The Guardian, 01/07/2000.
  3. (en)John Cusack Biography (1966-) FilmReference.com.
  4. (en)Actor John Cusack on Hitler, politics and his movie 'Max': Is Art Mightier than War ? sur Beliefnet.com (« L'art est-il plus puissant que la guerre ? »).
  5. (en)Cusack, Richard J. Chicago Tribune, 3 juin 2003.
  6. a b et c « John Cusack : «Hollywood est une maison close» », Le Figaro - 29 septembre 2014.
  7. a et b « L’acteur John Cusack dézingue Hollywood », 20 minutes.fr - 29 septembre 2014.
  8. « Ces people qui soutiennent Clinton, Trump ou Sanders », sur bfmtv.com (consulté le ).
  9. (en-US) Ann Schmidt, « Bernie Sanders' biggest star-studded backers: Mark Ruffalo, Danny DeVito and others », sur Fox News,
  10. (en) Andrew Pulver, « John Cusack under fire for antisemitic 'follow the money' tweet », sur The Guardian, .
  11. (en) « John Cusack: Actor apologises for anti-Semitic tweet », sur BBC, .
  12. (en) Elle Hunt, « Cory Bernardi mistakenly 'quotes' Voltaire on Twitter with neo-Nazi's line », sur The Guardian, .
  13. (en) Amy Spiro, « John Cusack Slammed for Antisemitic Retweet », sur The Jerusalem Post, .
  14. (en) « John Cusack Slammed After Posting 'pro-Palestinian' Meme With neo-Nazi Quote », sur Haaretz, .
  15. (en) Sara M. Moniusko, « John Cusack apologizes for re-tweeting anti-Semitic image after initially blaming 'bot' », sur USA Today, .
  16. (en) Helena Andrews-Dyer, « John Cusack apologizes for anti-Semitic tweet — after defending why he posted it », sur The Washington Post, .
  17. a b c d e f g h et i « Comédiens ayant doublé John Cusack en France », sur RS Doublage, (consulté le ).
  18. a b et c « Comédiens ayant doublé John Cusack au Québec » sur Doublage.qc.ca, consulté le 04 mai 2021.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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