Jacques Charrier

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Jacques Charrier
Jacques Charrier en 1954 (Studio Harcourt)
Biographie
Naissance
(87 ans)
Metz (France)
Nationalité
Activités
Conjoint
Brigitte Bardot (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Nicolas-Jacques Charrier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Films notables

Jacques Charrier, né le à Metz, est un acteur de cinéma et de théâtre, producteur de cinéma et peintre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jacques Charrier naît le à Metz (Moselle) au hasard d’une affectation de son père, militaire de carrière. Il est issu d’une famille de sept enfants.

En 1959, il se marie avec Brigitte Bardot avec qui il a un fils, Nicolas-Jacques Charrier. Il se remarie avec France Louis-Dreyfus, avec qui il a deux filles : Marie et Sophie. En 1995, une autre fille, Rosalie, naît de son union avec sa troisième épouse, Linda. Il est, depuis 2009, remarié avec une photographe japonaise, Makiko.

Art et théâtre[modifier | modifier le code]

En 1953, Jacques Charrier interrompt ses études classiques et entre à l’école des arts décoratifs de Strasbourg, où il apprend le métier de céramiste.

En 1956, un professeur du conservatoire de Montpellier lui offre le rôle de Frédéric dans le film L'Arlésienne tiré de l’œuvre d’Alphonse Daudet. La même année, un petit succès médiatique local le pousse à tenter sa chance à Paris : il entre à l’École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre (ENSATT) de la rue Blanche où il devient élève de la comédienne Berthe Bovy.

Vedette de cinéma du jour au lendemain[modifier | modifier le code]

En 1958, après divers petits boulots, dont celui de décorateur de théâtre, il décroche un emploi de figurant à la Comédie-Française puis est choisi par Marguerite Jamois pour interpréter le rôle masculin principal de la pièce Le Journal d'Anne Frank avec Pascale Audret au théâtre Montparnasse. C’est là que Marcel Carné le repère et lui offre le premier rôle, celui de Bob, dans son film Les Tricheurs avec Laurent Terzieff, Pascale Petit, Andréa Parisy, Dany Saval et Jean-Paul Belmondo. Sorti en , le film connaît un énorme succès public et, du jour au lendemain, Jacques Charrier devient une vedette très recherchée par le monde du cinéma.

Hauts et bas sentimentaux et professionnels[modifier | modifier le code]

Jacques Charrier avec Gérard Oury et Franca Bettoja lors du tournage du film La Main chaude en Italie le .

En 1959, Brigitte Bardot l’impose au réalisateur Christian-Jaque dans le film Babette s'en va-t-en guerre — avec, entre autres, Francis Blanche. Bardot et Charrier tombent amoureux et se marient le [1], à la fin du tournage, sous le feu des médias mondiaux. Quant au film lui-même, il connaît un gros succès commercial cette année-là.

Dans la foulée, René Clément lui propose de jouer dans le thriller Plein Soleil qu'il s'apprête à tourner à Naples, Ischia et Rome à la fin de l'été, mais sa femme étant enceinte, Charrier refuse, et ce sont finalement Alain Delon et Maurice Ronet qui personnifient Tom Ripley et Philippe Greenleaf.

Le , Bardot et Charrier ont un fils, Nicolas-Jacques, dont la naissance est un événement médiatique.

Le , Jacques Charrier et Brigitte Bardot divorcent. Il obtient la garde de l’enfant et, s'étant remarié, l’élève avec sa nouvelle épouse, France Louis-Dreyfus. Aujourd'hui, son fils vit en Norvège ; il est père de deux filles nées en 1985 et 1990, Anna-Camilla et Théa-Joséphine, dont l'une est elle-même devenue mère[2].

Jacques Charrier dans Le Commando traqué (1961).

Comme acteur, Jacques Charrier tourne dans une vingtaine de films, notamment de Claude Chabrol, Jean-Pierre Mocky, Agnès Varda, Jean-Luc Godard[3], Michel Deville, Gérard Oury et André Cayatte. Aucun d'eux, cependant, ne rencontre le succès foudroyant des Tricheurs.

En 1969, il fonde, avec Jean-Claude Brialy, la société de production des Films Marquise pour produire des films à petit budget. Elle ferme en 1975 après l'insuccès de Il pleut sur Santiago, un long métrage mettant en scène le coup d'État du général Pinochet en 1973 au Chili, donc le renversement et suicide du président Salvador Allende.

Retour aux arts plastiques[modifier | modifier le code]

En 1980, Jacques Charrier reprend des études artistiques aux Beaux-Arts de Paris et se consacre désormais à la peinture. Sa production picturale est marquée par les références à ses deux passions : les voyages et l’Antiquité. Il expose régulièrement à Paris, Genève ou San Francisco.

Vivant à Paris depuis 1997, il se retrouve malgré lui sous le feu des médias avec la parution chez Grasset des mémoires de Brigitte Bardot, Initiales BB. Il intente un procès avec succès pour « violation de la vie privée » et publie Ma réponse à Brigitte Bardot chez Michel Lafon.

En 2008, il expose du 13 au de nombreuses toiles à l’Espace Cardin, à Paris[4].

En 2012, il expose aux Archives Yves Klein, à Paris.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Acteur[modifier | modifier le code]

Producteur[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Sabine Cayrol, « Brigitte Bardot dit oui pour la vie à Jacques Charrier », Paris Match,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Laureline Reygner, « Brigitte Bardot : "Je ne suis pas une bonne grand-mère" ! », sur purepeople.com, (consulté le ).
  3. Pour Godard, il tourne dans le sketch final de Le Plus Vieux Métier du monde (1967).
  4. page de www.artiamo.net.
  5. « Salut champion » sur ina.fr.

Liens externes[modifier | modifier le code]