Saint-Aubin-de-Luigné

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saint-Aubin-de-Luigné
Saint-Aubin-de-Luigné
Pont de Saint-Aubin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Angers
Commune Val-du-Layon
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Sylvie Cady
2020-2026
Code postal 49190
Code commune 49265
Démographie
Gentilé Saint-Aubinois
Population 1 261 hab. (2013)
Densité 83 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 19′ 43″ nord, 0° 39′ 58″ ouest
Altitude 20 m
Min. 12 m
Max. 104 m
Superficie 15,19 km2
Élections
Départementales Chalonnes-sur-Loire
Historique
Fusion 31 décembre 2015
Commune(s) d'intégration Val-du-Layon
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Aubin-de-Luigné
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Aubin-de-Luigné
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Voir sur la carte topographique de Maine-et-Loire
Saint-Aubin-de-Luigné
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Voir sur la carte administrative des Pays de la Loire
Saint-Aubin-de-Luigné

Saint-Aubin-de-Luigné est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire. Le , elle devient une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Val-du-Layon.

Ce village rural se trouve dans la vallée encaissée du Layon et dans le Val de Loire classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO. Il possède un important passé minier lié à l'exploitation du bassin houiller de Basse Loire.

Commune viticole, son territoire se situe dans l'appellation des Coteaux du Layon (AOC).

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Ce village angevin de l'ouest de la France se situe en limite nord des Mauges, sur la route[1] qui va de Chaudefonds-sur-Layon (3 km) à Rochefort-sur-Loire (3 km)[2].

Le territoire des Mauges est la petite région qui couvre la partie sud-ouest du Maine-et-Loire, délimitée par les cours d'eau de la Loire au nord et du Layon à l'est[3].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Saint-Aubin-de-Luigné est limitrophe avec quatre communes que sont Rochefort-sur-Loire au nord, Saint-Lambert-du-Lattay au sud-est, Chemillé-en-Anjou au sud-ouest et Chaudefonds-sur-Layon à l'ouest[1].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune s'étend sur plus de 15 km2 (1 519 hectares), et son altitude varie de 12 à 104 mètres[4].

Située au milieu des coteaux chargés de vignes, Saint-Aubin-de-Luigné est un territoire rural de la vallée du Layon. Cette vallée est bordée d'un relief de coteaux qui s'étend du sud de l'Anjou jusqu’à la pointe sud de la Bretagne[5]. La commune se situe sur les unités paysagères de la Loire des promontoires, du plateau des Mauges et du couloir du Layon[6].

Protections sur la commune : outre des protections sur des bâtiments (monuments historiques et inventaires), la commune figure à l'inscription[7] de Natura 2000 (vallée de la Loire de Nantes aux Ponts-de-Cé et zones adjacentes), des zones humides d'importance nationale inscrit sur la liste de la convention de Ramsar (eau et milieux aquatiques, Loire entre Maine et Nantes), au schéma d'aménagement et de gestion des eaux (Layon, Aubance) et au Patrimoine mondial de l'UNESCO (Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes).

La commune repose sur le bassin houiller de Basse Loire[8].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La rivière Layon traverse la commune[1]. On peut notamment emprunter, sur la route qui se dirige vers Saint-Lambert, un pont construit en 1875 et composé de trois arches.

Climat[modifier | modifier le code]

Son climat est tempéré, de type océanique. Le climat angevin est particulièrement doux, du fait de sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelées rares et les étés ensoleillés[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Morphologie urbaine : le village s'inscrit dans un territoire essentiellement rural.

En 2009 on trouvait 523 logements sur la commune de Saint-Aubin-de-Luigné, dont 85 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 91 %, et dont 79 % des ménages en étaient propriétaires[10]. En 2013, on y trouvait 545 logements, dont 86 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 90 %, et dont 81 % des ménages en étaient propriétaires[11].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Formes anciennes du nom : Ecclesia de Luinniaco au XIe siècle, R. de Luiniaco en 1095, Ecclesia Sancti Albini de Ligniaco en 1159, Presbiter Sancti Albini de Luiniaco en 1166, Luine en 1167, Burgus parochia Sancti Albini de Luigne en 1216, Luigné-sur-le-Layon en 1793[12], Saint Aubin de Luigné en 1793 et Saint-Aubin-de-Luigné en 1801[13].

Nom des habitants : Saint-Aubinois[14].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Deux voies antiques traversaient le territoire de Saint-Aubin-Luigné : celle de la rive gauche de la Loire (« chemin Saumureau ») et celle qui allait de Chalonnes à Vihiers (« chemin Chalonneau »), se rejoignant à la hauteur de la Haie-Longue[15].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

L'église existe dès les premières années du XIe siècle, et est dédiée à saint Aubin, évêque d'Angers[15].

La famille de Saint-Offange, implantée en Anjou dès la fin du XIVe siècle, possèdent de nombreux domaines en Anjou, dont l’Éperonnière à Saint-Aubin.

Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Dès la fin du XVe siècle le charbon de terre est extrait de la Haie-Longue ; extractions qui se multiplient au XVIIe siècle. Une compagnie s'installe sur le territoire et exploite trois puits (Bon-Secours, Pâtis et Layon). Les fours à chaux seront longtemps le principal débouché des mines de houille de Saint-Aubin[15].

À la veille de la Révolution française (royaume de France), Saint-Aubin dépend du doyenné de Jallais, du grenier à sel et de l'élection d'Angers[15].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

À la réorganisation administrative qui suit la Révolution le Maine-et-Loire succède à l'Anjou. Saint-Aubin est intégré en 1790 au canton de Rochefort et au district d'Angers, puis en 1800 au canton de Chalonnes et à l'arrondissement d'Angers[13].

Durant les guerres de Vendée, en 1794 l'une des colonnes infernales du général Turreau, sous le commandement de l'adjudant général Moulin, incendie la région mais épargne Rochefort et Saint-Aubin[15].

L'histoire de la commune est également liée à celle du Layon. Au milieu du XVIIIe siècle l'idée d’un projet concernant l'aménagement du Layon prend forme. Il est alors canalisé puis utilisé pour le transport de vins, minerais et autres produits de la région[16].

L'exploitation des mines de houille de Saint-Lambert et Saint-Aubin est active tout au long du XIXe siècle et va décline au début du XXe siècle pour cesser en 1927 au puits Bigeard[8],[17].

Le , Saint-Aubin-de-Luigné s'associe avec Saint-Lambert-du-Lattay pour créer la commune nouvelle de Val-du-Layon. Elle devient alors une commune déléguée au sein de cette nouvelle commune[18].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Administration actuelle[modifier | modifier le code]

Depuis le , Saint-Aubin-de-Luigné constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Val-du-Layon et dispose d'un maire délégué[18].

Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2016 mai 2020 Gérard Tremblay[19]    
mai 2020 en cours Sylvie Cady[20]    
Les données manquantes sont à compléter.

Administration ancienne[modifier | modifier le code]

La commune est créée à la Révolution (Saint-Aubin-de-Luigné)[13].

Liste des maires successifs[21]
Période Identité Étiquette Qualité
1908 1912 René Oger-Bascher    
1912 1919 Jacques Bordeaux-Montrieux    
1919 1925 Hippolyte Tijou    
1925 1953 Louis Fromageau    
1953 1965 Charles Vianney    
1965 1980 Camille Barré    
1980 1983 Jean Bondu    
1983 1995 Joseph Ariaux    
mars 1995 mars 2008 Jean-Jacques Chiron   Vice président de la communauté de communes Loire-Layon de 2001 à 2008[22].
mars 2008 décembre 2015 Gérard Tremblay[23]    
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages[modifier | modifier le code]

La commune ne comporte pas de jumelage.

Ancienne situation administrative[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était intégrée jusqu'en 2015 à la communauté de communes Loire-Layon. Cette structure intercommunale regroupait dix communes : Chalonnes, Champtocé, Chaudefonds, Denée, Ingrandes, La Possonnière, Rochefort, Saint-Aubin, Saint-Georges et Saint-Germain[24]. L'intercommunalité était membre du Pays de Loire en Layon, structure administrative d'aménagement du territoire. Cette intercommunalité regroupe quatre communautés de communes : Coteaux-du-Layon, Gennes, Loire-Layon et Vihiersois-Haut-Layon[25].

À la suite de la révision du schéma départemental de coopération intercommunale, le les communautés de communes Loire-Layon, Coteaux du Layon et Loire Aubance fusionnent dans la communauté de communes Loire Layon Aubance[26].

Autres circonscriptions[modifier | modifier le code]

Saint-Aubin-de-Luigné faisait partie du canton de Chalonnes et de l'arrondissement d'Angers[27].

Jusqu'en 2014, le canton de Chalonnes comporte cinq communes (Chalonnes, Chaudefonds, Denée, Rochefort et Saint-Aubin). Il a été constitué en 1790 (canton de Rochefort-sur-Loire), et modifié en 1800 (canton de Chalonnes-sur-Loire)[13]. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . La commune reste rattachée à ce même canton de Chalonnes, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[28].

Saint-Aubin faisait partie de la deuxième circonscription de Maine-et-Loire, composée de cinq cantons dont Angers-Sud et Chemillé ; la deuxième circonscription de Maine-et-Loire étant l'une des sept circonscriptions législatives que compte le département.

Population et société[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 1 261 habitants, en augmentation de 10,52 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : 3,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4001 2011 2581 4411 5251 5931 6271 9451 816
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5911 5481 6701 5281 3321 1771 1731 0921 029
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0291 0661 0831 0631 1319761 0051 0061 001
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2013
1 0289458788588538571 0711 2371 261
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,7 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

  • 50 % d’hommes (0 à 14 ans = 24,3 %, 15 à 29 ans = 13,2 %, 30 à 44 ans = 26,5 %, 45 à 59 ans = 18,8 %, plus de 60 ans = 17,2 %) ;
  • 50 % de femmes (0 à 14 ans = 23,7 %, 15 à 29 ans = 14,4 %, 30 à 44 ans = 24,9 %, 45 à 59 ans = 18,7 %, plus de 60 ans = 18,3 %).
Pyramide des âges à Saint-Aubin-de-Luigné en 2008 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90  ans ou +
0,4 
6,9 
75 à 89 ans
8,0 
10,1 
60 à 74 ans
9,9 
18,8 
45 à 59 ans
18,7 
26,5 
30 à 44 ans
24,9 
13,2 
15 à 29 ans
14,4 
24,3 
0 à 14 ans
23,7 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[34].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90  ans ou +
1,1 
6,3 
75 à 89 ans
9,5 
12,1 
60 à 74 ans
13,1 
20,0 
45 à 59 ans
19,4 
20,3 
30 à 44 ans
19,3 
20,2 
15 à 29 ans
18,9 
20,7 
0 à 14 ans
18,7 

Vie locale[modifier | modifier le code]

Située dans l'académie de Nantes, la commune de Saint-Aubin-de-Luigné dispose de deux écoles primaires, l'école René-Guy Cadou[35] (public) et l'école Saint-Joseph (privé), ainsi que d'une bibliothèque[36].

La plupart des structures de santé se trouvent à Chalonnes-sur-Loire, siège du canton, où l'on trouve l'hôpital local ainsi qu'un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes et une maison de retraite[37].

La collecte des ordures ménagères (collecte sélective) est gérée par la communauté de communes Loire-Layon (SYCTOM du Loire-Béconnais)[36].

La rivière Layon traversant la commune, on y trouve de nombreux points de pêche. Elle compte également des infrastructures sportives, un stade et un cercle de boule de fort, jeu typique de l'Anjou inscrit au patrimoine ligérien[38].

Commune touristique, on y trouve également des restaurants et un camping municipal.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Le revenu fiscal médian par ménage était en 2010 de 17 989 , pour une moyenne sur le département de 17 632 [10].

En 2009, 53 % des foyers fiscaux étaient imposables, pour 51 % sur le département[10].

Tissu économique[modifier | modifier le code]

En 2009, sur les 89 établissements présents sur la commune, 49 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 18 % sur le département)[39]. L'année suivante, sur les 96 établissements présents, 47 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 6 % du secteur de l'industrie, 5 % du secteur de la construction, 34 % de celui du commerce et des services et 7 % du secteur de l'administration et de la santé[10].

Sur 93 établissements présents sur la commune à fin 2013, 32 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 12 % sur le département), 9 % du secteur de l'industrie, 9 % du secteur de la construction, 42 % de celui du commerce et des services et 9 % du secteur de l'administration et de la santé[11].

Agriculture[modifier | modifier le code]

Carte des vignobles de la vallée de la Loire.
Vignobles de la vallée de la Loire.
(Cliquez pour agrandir)

Comme dans le reste du département, l'agriculture est fortement implantée sur ce territoire rural, dont la viticulture représente la première activité agricole.

Situé dans la zone des vignobles du Val de Loire, Saint-Aubin compte de nombreux producteurs viticoles, qui représente la principale économie du village. Liste des appellations présentes sur le territoire[40] :

  • AOC AOP Coteaux du Layon, AOC AOP Coteaux du Layon Saint-Aubin-de-Luigné, AOC AOP Coteaux du Layon Saint-Aubin-de-Luigné Sélection de grains nobles, AOC AOP Coteaux du Layon Sélection de grains nobles ;
  • AOC AOP Anjou blanc, AOC AOP Anjou gamay, AOC AOP Anjou gamay nouveau ou primeur, AOC AOP Anjou mousseux blanc, AOC AOP Anjou mousseux rosé, AOC AOP Anjou rouge, AOC AOP Anjou Villages ;
  • AOC AOP Cabernet d'Anjou, AOC AOP Cabernet d'Anjou, AOC AOP Crémant de Loire blanc, AOC AOP Crémant de Loire rosé ;
  • IGP Maine-et-Loire blanc, IGP Maine-et-Loire rosé, IGP Maine-et-Loire rouge, AOC AOP Rosé d'Anjou, AOC AOP Rosé d'Anjou nouveau ou primeur, AOC AOP Rosé de Loire ;
  • IGP Brioche vendéenne, IGP Bœuf de Vendée, IGP Bœuf du Maine, AOC AOP Maine-Anjou, IGP Volailles de Cholet, IGP Volailles d’Ancenis.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Aubin-de-Luigné comporte plusieurs inscriptions au Patrimoine[41], dont trois monuments historiques et quatre sites protégés[42] :

  • Château de la Haute-Guerche, des XIIIe XIVe XVe et XVIe siècles, monument historique inscrit selon l'arrêté du (PA00109251)[43].
  • Manoir de la Fresnaye, du XVIe siècle, monument historique inscrit selon l'arrêté du (PA00109252)[44].
  • Presbytère, des XVIe et XVIIIe siècles, monument historique classé selon l'arrêté du (PA00109253)[45].
  • Site de la Corniche Angevine, qui surplombe les vallées de la Loire et du Layon, site protégé classé selon l'arrêté du .
  • Site du hameau la Haie-Longue, site protégé inscrit selon l'arrêté du , abrogé par l’arrêté de classement du site de la Corniche Angevine en date du .
  • Site du hameau des Barres, site protégé inscrit selon l'arrêté du .
  • Site du hameau du Petit Beauvais, site protégé inscrit selon l'arrêté du .

Autres lieux et monuments :

  • Circuit des vieilles demeures (XVIe XVIIe et XVIIIe siècles) ;
  • Four à chaux ;
  • Panorama du moulin Guérin.


Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean de Pontoise, titulaire en 1521 des deux cures de La Jumellière et de Saint-Aubin[46], constructeur du presbytère (actuelle mairie) en 1522.
  • Famille Barrin, marquis de La Guerche (1701).
  • René Gasnier (1874-1913), aviateur français, fut l’un des principaux promoteurs de l’aviation en France.
  • Alfred Coupel, né sur la commune en 1875, auteur de L'Âme buissonnière. Poésies, 1923, imprimé à Seiches (Maine-et-Loire), In 12, 242 pages[47].
  • Paul Masson (1927-2022), prêtre, y est né et enterré.
  • Jean-Jacques Chiron (1947-2012), professeur d’histoire, maire de la commune de 1995 à 2008, auteur d'un ouvrage sur la commune.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Célestin Port (édition révisée André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : S-Z, t. 4, Angers, H. Siraudeau & Cie, , 2e éd. (1re éd. 1878) (BNF 35857376, lire en ligne), p. 15-19.
  • Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 3 (N-Z), Angers, Lachèse & Dolbeau, , 1re éd., p. 331-333.
  • Jean-Jacques Chiron, La mairie de Saint-Aubin-de-Luigné : les Borgia en Anjou, Maulévrier, Hérault, , 100 p. (BNF 35549482).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c IGN et BRGM, Géoportail Saint-Aubin-de-Luigné (49), consulté le 7 mars 2015.
  2. Lionel Delvarre, « Distances orthodromiques à partir de Saint-Aubin-de-Luigné (49) », sur Lion1906 (version du sur Internet Archive), consulté le 20 novembre 2011 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
  3. Louis Poirier, « Essai sur la morphologie de l'Anjou méridional (Mauges et Saumurois) », Annales de Géographie, t. 44, no 251,‎ , p. 474 — Voir Mauges.
  4. IGN, Répertoire Géographique des Communes (RGC 2010), consulté le 2 février 2011.
  5. « Coteaux du Layon », sur BDF49 (version du sur Internet Archive), consulté le 28 janvier 2010.
  6. Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Angers, Le Polygraphe Éditeur, , 205 p. (ISBN 2-909051-22-6), p. 176, 190 et 146 — Données consultables sur WikiAnjou.
  7. DREAL Pays de la Loire, Données environnementales GéoSource, Liste des zonages recensés sur la commune de Saint-Aubin-de-Luigné, consultée le 27 avril 2010.
  8. a et b H. Etienne et J.-C. Limasset, Ressources en charbon de la région Pays-de-la-Loire : Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et Vendée, Nantes, BRGM, (lire en ligne [PDF]).
  9. Comité météorologique départemental de Maine-et-Loire, « Le climat de Maine-et-Loire », sur Conseil général de Maine-et-Loire, 2006-2014 (version du sur Internet Archive), consulté le 23 septembre 2010.
  10. a b c et d Insee, Statistiques 2010 du territoire de Saint-Aubin, consultées le 3 janvier 2013
  11. a et b Insee, Statistiques locales du territoire de Saint-Aubin-de-Luigné (49265), consultées le 7 août 2016.
  12. Célestin Port 1878, p. 331-333 — selon ses travaux faits au XIXe siècle sur les archives anciennes.
  13. a b c et d École des hautes études en sciences sociales, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Saint-Aubin-de-Luigné, consultée le 22 novembre 2011 — Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l'ensemble du territoire français de l'époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
  14. Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2004-2005 (ISBN 978-2-84478-338-7, BNF 39295447), p. 146 — Pierre-Louis Augereau indique le nom de « Saint-Aubinois » ou de « Saint-Albinois » et l'édition révisée de 1996 du Célestin Port indique le nom de « Saint-Albinois » (t. 4, p. 15).
  15. a b c d et e Célestin Port 1996, p. 15-19.
  16. « Le Layon, Bassin du Layon », sur BDF49 (version du sur Internet Archive), consulté le 21 janvier 2010.
  17. François Martin, Les mines de charbon, c'était encore hier, chez nous..., Association Sainte-Barbe des Mines, (lire en ligne [PDF]).
  18. a et b Préfecture du Maine-et-Loire, Recueil spécial des actes administratifs no 89 - 25 novembre 2015. Pages 9-10-11, arrêté no DRCL/BCL/2015-74 du 16 novembre 2015 portant création de la commune nouvelle de Val-du-Layon.
  19. « L'équipe municipale », sur Mairie de Val-du-Layon (consulté le ).
  20. « Val-du-Layon. Sandrine Belleut succède à Gérard Tremblay », sur Ouest-France, (consulté le ).
  21. Célestin Port 1996, p. 16, liste des maires jusqu'en 1995.
  22. Jean-Jacques Chiron et Louis-Adrien Brosseau, Les vieilles demeures de Saint Aubin de Luigné, Chalonnes-sur-Loire, Atelier du Père Nectar, (ISBN 978-2-9567086-1-2), p. 119.
  23. Préfecture de Maine-et-Loire, Liste des maires élus en 2014, document du 11 avril 2014.
  24. Insee, Composition de l'EPCI de Loire Layon (244900833), consulté le 4 août 2013.
  25. Insee, Observation sociale du territoire du Pays de Loire en Layon, février 2007.
  26. « Arrêté préfectoral DRCL/BSFL no  2016-176 », sur Préfecture de Maine-et-Loire, .
  27. Insee, Code officiel géographique, Fiche de la commune de Saint-Aubin-de-Luigné, consultée le 15 février 2015.
  28. Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
  29. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  33. « Évolution et structure de la population à Saint-Aubin-de-Luigné en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  34. « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le )
  35. Courrier de l'Ouest, L'école publique s'appellera René-Guy-Cadou, Édition du 24 juillet 2012, p. 9.
  36. a et b Communauté de communes, Loire-Layon, consulté le 16 novembre 2011.
  37. Fédération Hospitalière de France, Hôpital local (Chalonnes-sur-Loire), consulté le 5 octobre 2011.
  38. « La boule de fort », sur BDF49 (version du sur Internet Archive), consulté le 21 janvier 2010.
  39. Insee, Statistiques locales 2009 du territoire de Saint-Aubin, consultées le 24 novembre 2011.
  40. INAO, Fiche de Saint-Aubin (49), consultée le 23 novembre 2011 — AOC Appellation d'origine contrôlée (FR), AOP Appellation d'origine protégée (CE), IGP Indication géographique protégée (CE).
  41. Ministère de la Culture, Monuments historiques et Inventaire général du patrimoine culturel, base Mérimée, consultée le 25 novembre 2011.
  42. Service Départemental de l'Architecture et du Patrimoine, Saint-Aubin, consultée le 26 novembre 2011.
  43. « Château de la Haute-Guerche », notice no PA00109251, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  44. « Manoir de la Fresnaye », notice no PA00109252, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  45. « Presbytère », notice no PA00109253, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  46. Jean-Jacques Chiron, La Mairie de Saint Aubin de Luigné - Les Borgia en Anjou, Imprimerie Hérault, 1992.
  47. Bibliothèque nationale de France (BNF), Notice d'autorité, du 10 mars 2004.