Dans la famille Bonaparte, je demande le père, Charles
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Dans la famille Bonaparte, je demande le père, Charles

Portrait de Charles Bonaparte, vers 1775
Portrait de Charles Bonaparte, vers 1775 © Hulton Archive / Getty Images
Dominique Bonnet , Mis à jour le

LECTURES ROYALES - Qui était vraiment Charles Bonaparte, le père de Napoléon Ier, et quelle fut son influence sur ce dernier ? C’est ce qu'explique l’historien Michel Vergé-Franceschi dans la biographie qu’il lui consacre.

«Loin des légendes et des affirmations péremptoires, voici enfin la biographie tant attendue du père de Napoléon, vivante et érudite à la fois», écrit Jean Tulard, dans la préface de «Charles Bonaparte», le nouveau livre de l’historien Michel Vergé-Franceschi aux éditions Passés/Composés (en librairie le 1er mars 2023, au tarif de 22 euros). Qui mieux que le grand spécialiste de l’empereur peut juger de l’intérêt de cet ouvrage de 352 pages.

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Comme Jean Tulard l’explique, il n’existait sur Charles Bonaparte, comme références sérieuses, qu’une biographie parue en 1977 et un article dans le «Dictionnaire Napoléon»  de 1987. Et bien des zones d’ombres demeuraient à son sujet. «Il appartenait au meilleur connaisseur de la Corse à cette époque, Michel Vergé-Franceschi, de les dissiper», ajoute-t-il. Ce que ce dernier a donc fait, explorant les archives le concernant durant de longues années.   

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L’ambition pour principe et le travail pour devoir

Il en résulte qu’il ne faut pas croire tout ce qu’on nous raconte. Et surtout pas que Napoléon était né dans une famille modeste et avait accédé aux plus hautes fonctions grâce à son seul mérite et ses efforts. Car si son extraordinaire ascension est indéniable, elle s’inscrit dans l’éducation que lui donna son géniteur.

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Issu d’une lignée de notables aisés et instruits, propriétaire et gestionnaire avisé, Charles Bonaparte fut un «père-citoyen», proche de Napoléon comme de ses autres enfants, les formant à conquérir ce nouveau monde qui s’apprêtait à s’ouvrir devant eux avec la Révolution française. Lui-même avait «l’ambition pour principe et le travail pour devoir», souligne Michel Vergé-Franceschi. Malheureusement, il mourut en 1785 à seulement 38 ans et ne sut jamais que son cadet régna sur la France et offrit des royaumes à ses frères et sœurs.  

"Charles Bonaparte" par Michel Vergé-Franceschi © Editions Passés/Composés - DR

 

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