Debra Paget

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Debra Paget
Photo publicitaire de Debra Paget pour le film 14 Heures (1951)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (90 ans)
DenverVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Debralee Griffin
Nationalité
Formation
Hollywood Professional School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
Père
Frank Henry Griffin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Margaret Gibson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Lisa Gaye (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Budd Boetticher (de à )
Kong Lingjie (d) (de à )
David Street (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genre artistique
Western (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Films notables

Debra Paget, née Debralee Griffin, est une actrice américaine née le à Denver dans le Colorado.

Beauté brune exotique, Debra Paget est notamment connue du grand public pour son rôle de Lilia dans le film Les Dix Commandements (1956) de Cecil B. DeMille, ainsi que dans le premier film d'Elvis Presley, Le Cavalier du crépuscule (1956) de Robert D. Webb, mais également pour sa scène de danse du serpent risquée (pour l'époque) dans le film Le Tombeau hindou (1959) de Fritz Lang.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et débuts[modifier | modifier le code]

Debralee Griffin quitte le Colorado très jeune pour s'installer à Los Angeles car sa mère envisage une carrière à Hollywood pour ses enfants. Elle prendra alors le nom de scène de « Paget » en référence à ses ancêtres, Lord et Lady Paget.

La jeune Debra Paget travaille dès huit ans. En 1946, elle fait partie de la distribution de la pièce Les Joyeuses Commères de Windsor de Shakespeare. Elle débute en tant que danseuse puis continue sa carrière au théâtre et au cinéma dès 1948[1].

Debra Paget dans La Proie (1948).

Découverte en 1949 par Robert Siodmak, un des maîtres du film noir, elle s'illustre dans le genre à ses débuts avec La Maison des étrangers (1949) de Joseph Mankiewicz, où elle joue le rôle de la jeune fiancée italienne de Richard Conte, et dans 14 Heures (1951) de Henry Hathaway), éclipsée à chaque fois par des comédiennes confirmées (Susan Hayward et Barbara Bel Geddes).

Carrière au cinéma[modifier | modifier le code]

La beauté brune de Debra Paget la destine aux emplois exotiques. Elle s'illustre ainsi en Indienne (La Flèche brisée avec James Stewart la sacre vedette) ou en Hawaïenne promise au volcan, dans les films pacifistes de Delmer Daves et plus tard de Richard Brooks, dans le film d'aventures historiques (La Flibustière des Antilles dont l'héroïne est jouée par Jean Peters, Prince Vaillant où elle tient le second rôle féminin derrière la blonde Janet Leigh), le péplum (La Princesse du Nil, Les GladiateursSusan Hayward s'impose encore au premier plan, Les Dix Commandements avec Anne Baxter et Yvonne De Carlo, La Vallée des Pharaons / La Fille de Cléopâtre - cosigné par Damiano Damiani - en Italie) et l'aventure exotique (Omar Khayyam et surtout les deux films de Fritz Lang qui couronnent sa carrière : Le Tigre du Bengale et sa suite Le Tombeau hindou). Cependant ces deux chefs-d'œuvre précèdent de peu le déclin de l'actrice. Elle quitte la Fox en 1955.

Debra Paget en 1958.

L'actrice revient périodiquement au western, un de ses genres favoris (elle est la partenaire d’Elvis Presley dans Le Cavalier du crépuscule) mais, selon Michael Henry[Qui ?], « beaucoup plus charnelles et perverses sont ses créations dans les paraboles [policières] d'Allan Dwan ».

Elle s'illustre ensuite dans la science-fiction avec De la Terre à la Lune et dans l'horreur (ses deux derniers films sont signés Roger Corman, d'après les œuvres d'Edgar Allan Poe et de Lovecraft).

Radio et télévision[modifier | modifier le code]

Parallèlement à sa carrière devant les caméras, Debra Paget participe de 1950 à 1956 à six pièces radiophoniques pour le Family Theater ainsi qu'à quatre épisodes de la série Lux Radio Theater ; Burt Lancaster, Tyrone Power, Cesar Romero, Ronald Colman ou Robert Stack lui donnent la réplique ; elle participe ainsi aux adaptations de deux de ses films, La Flèche brisée et Les Misérables d'après Hugo - une pratique courante à l'époque.

Elle se tourne dès les années 1950 vers la télévision, apparaissant notamment dans La Grande Caravane, Rawhide (avec le débutant Clint Eastwood) et L'Homme à la Rolls (son dernier rôle en 1965).

Vie privée[modifier | modifier le code]

Debra Paget a connu pas mal d'aléas dans sa vie privée : son mariage avec l'acteur et chanteur David Street en 1958 a duré quatre mois ; en 1960 son mariage avec le réalisateur Budd Boetticher a duré 22 jours.

Elle quitte le monde du spectacle après son mariage en 1964 avec Louis C. Kung (Kung Ling-chie) (孔令俊; Kong Lingjun), fils de Kong Xiangxi et neveu de Madame Chiang Kai-Shek qui a fait fortune dans l'industrie pétrolière. Ils ont eu un fils, Gregory Kung (Kung Teh-chi) (Kong Deji) (孔德基), et ont divorcé en 1980.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Années 1940[modifier | modifier le code]

Années 1950[modifier | modifier le code]

Debra Paget et John Derek dans le film Les Dix Commandements (1956).

Années 1960[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Distinction[modifier | modifier le code]

En 1987, Debra Paget reçoit un Golden Boot Award en hommage à sa contribution au développement et au maintien du western à l'écran.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Page Debra Paget Allociné » (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]