À Hérouville-Saint-Clair, les parents d’élèves se mobilisent contre une fermeture de classe

Kassy Reffuveille, représentante des parents d’élèves de l’école Simone-Veil à Hérouville Saint Clair, met en lumière leur lutte contre la fermeture d’une classe. « Cette décision est basée sur des chiffres jugés erronés par les parents, elle est perçue comme une menace pour la qualité de l’éducation. Les parents demandent une révision de cette décision de l’inspection académique », indique-t-elle.

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Pourquoi les parents contestent-ils les chiffres de l’académie ?

Le désaccord principal repose sur le décompte des élèves. L’académie comptabilise 238 élèves tandis que les parents en dénombrent 245, soulignant que « les élèves en classes Ulis (un dispositif pour la scolarisation des élèves en situation de handicap Ndlr.) ne sont pas inclus dans les calculs de l’académie ». Les parents et l’administration se renvoient la responsabilité quant à la vérification des effectifs.

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Comment les parents d’élèves expriment-ils leur mécontentement ?

La communauté éducative de l’école Simone-Veil a prévu plusieurs actions pour se faire entendre. Ils ont organisé une mobilisation devant la Direction des services départementaux de l’éducation nationale (DSDEN), vendredi 12 avril 2024. Ils ont également lancé des pétitions, tant en ligne (400 signatures) qu’en format papier, pour montrer leur détermination et le soutien collectif.

Quelles sont les conséquences potentielles de cette fermeture de classe ?

La fermeture envisagée affecterait directement la classe de CM2. Dans une école située en zone REP (Réseau d’éducation prioritaire) et QPV (Quartier prioritaire de la ville), la fermeture entraînerait « des effectifs de 35 élèves en CE2, rendant difficile l’inclusion des élèves Ulis et compromettant des projets éducatifs tels que l’orchestre à l’école ».

Quelles sont les prochaines étapes de cette mobilisation ?

Les parents restent engagés dans leur lutte et continuent de se mobiliser chaque mercredi en collaboration avec les syndicats enseignants devant la DSDEN. La mobilisation est prévue de continuer jusqu’à la fin des inscriptions, le 3 juin, dans l’espoir que de nouveaux inscrits puissent inverser la décision de fermeture.