Le FDDI (Fiber Distributed Data Interface) 


Le FDDI (Fiber Distributed Data Interface)

  1. Définition
  2. Méthode d’accès
  3. L’architecture du FDDI

1. Définition

Le FDDI est une topologie réseau constituée de deux anneaux :

  • Un anneau primaire
  • Un anneau secondaire

Réseau FDDI

L’anneau primaire assure la transmission de données. L’anneau secondaire assure la détection et la correction des erreurs.

La technologie FDDI utilise en générale la fibre optique multimode comme support de transmission. Elle fonctionne avec un débit nominal de 100Mbit/s pour une distance maximal de 100km, et peut supporter jusqu’à 1000 stations.
Cependant il faut noter qu’une version FDDI sur paire torsadée existe. Il s’agit de TPDDI (Twisted Pair Distributed Data Interface). Il fonctionne avec un débit de 100Mbit/s sur une distance de 100m.

L’un des plus grands avantages du FDDI est que s’il y a une rupture de l’anneau ou si une station tombe en panne, le réseau continue de fonctionner.

2. Méthode d’accès

Le FDDI utilise la méthode d’accès par jeton. Dans cette technologie, seule la station ayant le jeton a le droit d’émettre. Le protocole du jeton temporisé (Timed Token Protocol) est contrôlé par 3 éléments :

  • TTRT (Target Token Rotation Time) qui détermine le temps qu’un poste doit recevoir le jeton.
  • TRT (Token Rotation Time) qui est initialisé à la valeur de TTRT à chaque réception du jeton.
  • THT (Token Holding Timer) qui mesure le temps d’émission de données.

3. L’architecture du FDDI

L’architecture du FDDI

La couche physique comprend deux sous couches qui sont :

  • PMD (Physical Medium Dependent): elle est celle qui génère et reçoit les signaux sur le support de transmission. Elle offre tous les services nécessaires aux communications numériques poindre à point entre les postes d’un réseau. Elle précise le type des connecteurs, les câbles, les caractéristiques de raccordement des stations dans le réseau.
  • Phy (Physical Layer Protocol): elle permet à la couche MAC d’émettre et recevoir des trames. Elle gère la synchronisation, le codage, le décodage de l’information.

La couche liaison est constituée aussi de deux sous couches qui sont :

  • MAC (Media Access Control): Elle définit comment on accède au média et décrit le format de trames, le protocole du jeton temporisé, l’adressage, les algorithmes du protocole FDDI.
  • LLC (Logical Link Control): Elle définit les moyens pour échanger des informations entre plusieurs LLC.

La couche SMT (Station ManagemenT) assure la surveillance du fonctionnement du réseau en surveillant l’activité des couches PMD, Phy et MAC.




Une question? Cliquez ici pour la poser.

Retour sur le portail des réseaux télécoms