Chantage à la sextape. Relaxe pour l’un des condamnés, accusé de diffamation par Dijbril Cissé... |
Lors du procès de Karim Benzema dans l’affaire de la sextape, Mustapha Zouaoui, condamné à deux ans et demi de prison ferme, avait insinué que Djibril Cissé avait entretenu des relations avec des filles mineures. Ce dernier avait porté plainte pour diffamation.
Mustapha Zouaoui, condamné dans le cadre de « l’affaire de la sextape », a été relaxé lundi par le tribunal de Versailles de poursuites pour diffamation lancées par l’ex-international français Djibril Cissé pour des propos tenus lors du procès.
Lors de ce procès qui s’est soldé en 2021 par la condamnation de Karim Benzema à un an de prison avec sursis pour tentative de chantage sur son ex-coéquipier des Bleus Matthieu Valbuena, M. Zouaoui avait insinué que Djibril Cissé, qui avait bénéficié d’un non-lieu dans ce dossier, avait entretenu des relations avec des filles mineures.
« Vous savez le nombre de fois où Axel a envoyé des filles en Grèce à Djibril ? Et moi je lui ai dit Djibril, tu sais qu’elles ont 15 ans ? », avait-il notamment déclaré à la barre, alors qu’il était il était jugé pour tentative de chantage.
C’est pour cette phrase que Djibril Cissé a porté plainte contre Mustapha Zouaoui pour diffamation.
« Si j’avais voulu le faire chanter, j’aurais pu »
L’ancien international, absent lundi à l’audience, avait vivement réagi après ces propos en octobre 2021 sur le plateau de « L’Équipe du soir » : « il a dit aujourd’hui que je fréquentais des filles de 15 ans, que je faisais venir des filles de 15 ans chez moi. Il insinue quoi ? Que je suis un pédophile, alors, c’est ça ? Donc là, il va se prendre une plainte en pleine tête. »
« Je m’adressais à une question du juge. Je dis au juge que j’aurais pu filmer Cissé et si j’avais voulu le faire chanter, j’aurais pu », a indiqué lundi en visioconférence M. Zouaoui, qui purge à la prison des Baumettes à Marseille sa condamnation à deux ans et demi de prison ferme dans l’affaire de la sextape.
« Je ne vois pas pourquoi je serai puni pour ce cas, je ne mentirai pas au juge », a-t-il poursuivi, ajoutant qu’il n’avait » à aucun moment parlé de rapport » sexuel entre Djibril Cissé et ces filles.
Le procureur a estimé que ces propos ne méritaient pas de condamnation et devaient « être appréciés comme des propos d’audience ».