David Hallyday publie son autobiographie "Meilleur Album" (Cherche Midi). Il est l'invité de Léa Salamé.
- David Hallyday Chanteur et comédien
Après avoir confessé avoir comme défaut l’impatience et de s’être parfois appuyé sur le bouddhisme pour évoluer, David Hallyday réagit à la citation d’Osacar Wilde proposée par Léa Salamé : « On commence par aimer ses parents. Quand on grandit, on les juge, parfois, on leur pardonne. ». Pour lui, « Quand on est jeune, on cherche l'amour de ses parents d'abord. Si je prends mon expérience personnelle, on cherche à exister parmi eux, qu'ils soient artistes ou pas d'ailleurs, ça n'a rien à voir. »…
Une autobiographie pour raconter sa construction en tant que ‘fils de’
L’enfant de Johnny Hallyday et de Sylvie Vartan publie son autobiographie, pour laisser une trace, mais surtout, parce que d’autres personnes ont parfois parlé à sa place. Et il voulait expliquer comment il s’est construit. Il a vécu ses dix premières années avec ses parents dans un appartement de l'avenue du président Wilson, à Paris. Un lieu qui voyait défiler Louis de Funès, Coluche, des amis de ses parents, mais aussi Bob Dylan qui aimait bien dormir chez eux quand ils passaient à Paris. « C’était l'époque où il y avait moins de clans artistiques. Tous les artistes se mélangeaient, quel que soit le style de musique. Ça jouait partout, les gens chantaient… En bas de chez nous, il y avait des fans. Enfant, on ne comprend pas très bien le monde dans lequel on vit. Je croyais que tout le monde avait la même vie. » explique-t-il.
Une enfance solitaire
David Hallyday : « Mes parents étaient souvent partis. Ma mère essayait d'être là le plus souvent possible, et j'étais épaulé par ma grand-mère, une grande guerrière en son temps. Mais c'est vrai qu’à vivre l’absence de ses parents, on se sent un peu délaissé.
Dans son livre, David Hallyday raconte que petit, invité à des anniversaires de copains cela se terminait souvent par un coup de fil à sa mère : « Madame Vartan, venez chercher votre fils, il est tout seul, il ne s'amuse pas, il pleure tout le temps. » Le chanteur explique : « Je suis né du bon côté de la barrière, en vivant dans les bons quartiers etc… Mais j’ai toujours gardé un fond de tristesse. Une sorte de mélancolie, peut-être un peu génétique, je pense. J'ai été élevé par une maman émigrée venue en France, pour fuir le communisme. J’ai entendu toutes ces histoires. Ma tristesse vient peut-être un peu de moi-même aussi, même si je ne suis pas fondamentalement triste. »
La suite est à écouter…
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