Catherine Deneuve, dévastée par le deuil : ce "moment terrible" avec son fils

Catherine Deneuve s'est confiée sans fard sur son AVC, la difficulté à reprendre les tournages, son rapport à la mort... Son fils Christian Vadim, lui, a raconté son "coup de massue" en apprenant l'hospitalisation de sa mère et a révélé qu'il lui avait annoncé "la pire des nouvelles"...

Catherine Deneuve, dévastée par le deuil : ce "moment terrible" avec son fils
© Catherine Deneuve en octobre 2021 par HAEDRICH JEAN-MARC/SIPA

Après son AVC survenu en novembre 2019, Catherine Deneuve a eu du mal à reprendre le tournage du film d'Emmanuelle Bercot, De Son Vivant. "Ça a été très délicat pour moi. Pas la reprise en soi, mais le sujet. Alors que j'avais adoré le scénario à la lecture… quand je l'ai relu, je me suis dit : mais c'est trop triste, ce n'est pas possible ! Parce qu'il y a eu cette convalescence, et puis le Covid, qui a été un moment tragiquement proche pour moi", a expliqué l'actrice de 78 ans dans une interview au Point. L'actrice a ensuite expliqué pourquoi elle avait été si touchée à la reprise du tournage: "J'ai perdu quelqu'un. C'était quelqu'un qui était chez moi, dans mon appartement".

Catherine Deneuve est "passée d'un autre côté" après son AVC

Si Catherine Deneuve a été éprouvée par ce deuil survenu pendant le premier confinement, elle n'a heureusement pas eu de mal à se remettre de son AVC: "Pour moi, c'est assez rare d'ailleurs, ça a été une chose extrêmement légère qui a duré très peu de temps. Quand j'ai eu ce pépin, mon petit coup de foudre, comme je dis, je tournais à l'hôpital. C'était inouï, ça n'est jamais arrivé à personne comme ça. Ça n'a pas été profond mais ça a été lent et long pour moi, dans ma tête. Après, c'était dur de jouer. Quand on a eu ça, on est passé d'un autre côté. Pas longtemps, et puis on a été ramené, mais on a approché quelque chose auquel on ne pense pas dans la vie".

Christian Vadim, terrifié par l'AVC de sa mère

Christian Vadim, fils de Catherine Deneuve, a été prévenu de l'AVC de sa mère par sa sœur, Chiara Mastroianni. "Ma sœur m'a appelé, en pleurs. Là, ce fut un coup de massue, parce que vous ne savez pas ce qui s'est passé, ce qui va se passer, quelles vont être les séquelles", a-t-il d'abord confié à Closer. "Pendant un mois, à mon réveil, quand je désactivais le mode avion de mon portable mis pour la nuit, je prenais une grande respiration, car je redoutais la nouvelle", a-t-il ajouté. Heureusement, l'acteur de 58 ans et fils de Roger Vadim a été rapidement rassuré: "C'est quelqu'un de très solide. Elle a une force, une volonté hors du commun. Elle va bien. Elle n'a aucune séquelle ni physique ni psychologique".

Catherine Deneuve : comment elle a appris "la pire des nouvelles"

Toutefois, après s'être remise de son AVC, Catherine Deneuve a dû affronter la mort de sa mère Renée Simonot, décédée à 109 ans, en juillet dernier. Ce sont ses enfants qui lui ont annoncé la nouvelle. Christian Vadim s'est souvenu: "C'était compliqué de lui annoncer la disparition de ma grand-mère. Avec ma sœur, on ne voulait pas qu'elle l'apprenne par un coup de téléphone ou par les médias. Ce fut un moment terrible". Et d'ajouter: "Ma mère rentrait de Cannes avec cette joie d'avoir pu présenter son film, qui avait eu de super critiques. Elle était heureuse. Et on lui annonce la pire des nouvelles".

Catherine Deneuve a-t-elle peur de la mort ?

Interrogée sur sa peur de la mort par Le Point, Catherine Deneuve a d'ailleurs déclaré: "C'est loin de me faire plaisir en tout cas! Mais peur, je ne crois pas. Ça reste quelque chose, quand je vois un visage sur une photo, de très abstrait, de très irréel. Je ne peux pas dire que je pense beaucoup à la mort, même si je pense beaucoup à l'idée de l'extrême précarité de la vie".

Catherine Deneuve : son image de "blonde glacée"

L'actrice s'est également confiée sur son image de "blonde glacée" qui lui colle à la peau depuis des décennies: "Ca c'est à cause de Belle de jour (film de Luis Buñuel sorti en 1967, ndlr). Depuis ce film, c'est vrai que ça m'a bien accompagnée, la 'blonde glacée". S'il n'y avait que Les Parapluies de Cherbourg, ça aurait changé beaucoup les choses. Mais Belle de Jour est devenu une image modèle, une référence sur la sexualité des femmes, à laquelle on pouvait s'identifier. Je l'ai pris comme ça, je n'ai jamais lutté contre ça". Et de nuancer toutefois: "C'est vrai que ça a empêché beaucoup de cinéastes de me voir autrement. Surtout les étrangers. Ils me voient toujours comme une créature parisienne extrêmement sophistiquée".