Badminton. Championnats de France : Ronan Guéguin et Mattéo Justel, les deux font la paire

Les deux Guichenais Ronan Guéguin et Mattéo Justel se sont qualifiés ce vendredi pour les quarts de finale des championnats de France, à Cesson-Sévigné. Encore un effort, et la médaille peut être au bout.

Votre 8e de finale a été très disputé, avec un suspense jusqu’aux derniers échanges. Sur quoi la victoire s’est-elle jouée ?

Ronan Guéguin : On a pris point par point sur la fin, on n’a plus essayé d’analyser, on ne s’est pas pris pas la tête. On a voulu faire des choses simples, on a repris les bases de ce qu’on savait faire, en évitant les fautes.

Mattéo Justel : A la fin, ça ne s’est joué que sur des détails, une faute de service, des trajectoires. C’est aussi l’envie d’aller chercher les volants qui a fait l’infime différence. Ça ne se fait pas sur la technique, plutôt sur le mental. C’est plein de paramètres qui sont très importants lors des derniers instants.

Connaissiez-vous vos adversaires, Louis Lefèvre (Beauvais) et Colin Selliet (Chambly) ?

On ne les avait jamais affrontés, on ne les connaissait pas du tout. Pour autant, on ne les a pas pris à la légère. On joue notre jeu et on s’adapte en fonction de la paire en face. Comme en N1 on est tout le temps ensemble, et qu’on fait quelques tournois également, on s’était dit qu’on pouvait être performants, et c’est ce qu’il s’est passé puisqu’on réalise un beau parcours.

Celui-ci avait commencé de belle manière lors des qualifications…

Ces qualifications s’étaient bien déroulées avec deux rencontres gagnées, deux tours passés, alors qu’il avait fallu s’adapter à la salle. On avait connu de bonnes sensations, on avait réussi à nous mettre dedans. On ne savait pas trop vers où on allait, on ne se fixait pas trop d’objectifs, on prenait au fur et à mesure, avec du plaisir.

Vous vous retrouvez en quart de finale. Pensez-vous à la médaille ?

On veut simplement aller le plus loin possible, on verra la suite. On n’a pas regardé le tableau, mais on est là pour gagner. On a le public avec nous, les jeunes, on souhaite en profiter au maximum, ça nous aide beaucoup comme dans les money-time. Pour l’instant, on est déjà contents, mais on va essayer d’aller chercher la médaille. On croise les doigts.