FC Nantes. Antoine Kombouaré : « Je n’ai pas parlé pas de l’arbitrage »

Antoine Kombouaré, comment avez-vous pris la suspension de deux matches ferme ?

Il y a les trois jaunes (dont le dernier à Reims) qui induisent une suspension automatique. Mais pour celui lié aux faits contre Nice, j’ai ressenti ça comme une injustice. Je respecte la décision de la commission. Aujourd’hui, ma situation n’est pas importante. Le plus important est que mon équipe, actuellement 16 ^e de Ligue 1, remonte au classement. J’arrête donc les frais. Je ne parle plus de l’arbitrage. Mais en l’occurrence, il a des gens qui se sont un peu trompés dans le combat que j’ai mené.

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Comment ça ?

Il n’a jamais été question de l’arbitrage et des penalties sifflés pour nous ou contre nous. Mais c’est surtout parce qu’un arbitre n’a pas dit la vérité et finalement je suis sanctionné et pas lui. Certains médias ont fait l’amalgame avec ces penalties. Alors que ça fait une dizaine d’années que je ne parle plus de l’arbitrage. D’ailleurs lors de la commission, on m’a dit que je n’étais plus venu devant cette commission depuis septembre 2011.

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Néanmoins, Pascal Garibian, le patron des arbitres français qui va s’en aller ?

Je ne le savais pas, vous me l’apprenez. Ça ne va pas changer ma vie. Chacun ses problèmes.

Mais cela ne peut-il pas changer la manière de fonctionner, dans la façon d’arbitrer ?

Je ne sais pas. Mais j’ai appris depuis une dizaine d’années qu’un arbitre ne revient jamais sur sa décision. Et quand le score est acquis, c’est fini. Tout ce que l’on dit après, ne sert à rien. Là, je réponds sur un fait bien établi et c’est contraire à ce que je vois… Et aujourd’hui on est 16^e, soit juste à la limite pour ne pas descendre en Ligue 2. Donc je vais d’abord régler les problèmes dans mon club. L’importance est celle-ci pas de parler de l’arbitrage, pour des gens qui ne vont pas m’écouter.