Malika Sorel

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Malika Sorel
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Chevalier de la Légion d'honneur‎ ()
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Malika Sorel-Sutter, née à Marseille, est une personnalité politique française.

Elle est nommée membre du Haut Conseil à l'intégration par Nicolas Sarkozy en 2009, fonction qu'elle occupe jusqu'à la dissolution de l'instance en 2012. Elle rejoint la liste du Rassemblement national pour les élections européennes de 2024.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et formation[modifier | modifier le code]

Elle naît à Marseille[1] de parents algériens[2].

Elle fait ses études primaires et secondaires dans le système éducatif français et vit une quinzaine d'années en Algérie[2].

Elle est ingénieure de l'École polytechnique d'Alger, titulaire d'un diplôme d'études approfondies en Automatique et traitement du signal[1] et d'un MBA de Sciences Po (1996)[3].

Elle épouse M. Sorel-Sutter et prend le nom de Malika Sorel[4].

Carrière[modifier | modifier le code]

Après avoir travaillé au recrutement de cadres pour le secteur des hautes technologies[5], elle commence à écrire sur des sujets de société. Ses travaux s'intéressent aux problèmes de l'éducation et la formation des jeunes générations, la politique familiale, les problématiques de l'immigration[2] ainsi que la politique étrangère de la France.

En date du , elle est nommée, par le président de la République Nicolas Sarkozy, membre du Haut Conseil à l'intégration[6] créé par Michel Rocard en 1989, fonction qu'elle occupe jusqu'à échéance du décret du HCI, non renouvelé par François Hollande, en septembre 2013[7].

Elle soutient François Fillon pour l'élection présidentielle de 2017[1].

Le , Malika Sorel annonce qu'elle rejoint la liste de Jordan Bardella, sous la bannière du Rassemblement national (sans en prendre la carte), pour les élections européennes de juin 2024[8]. Elle figure en deuxième position sur la liste[9].

Le , Le Canard enchaîné rapporte qu'avant de figurer dans la liste du RN, elle avait « inondé de textos » la messagerie du président de la République pour faire savoir son intérêt pour le ministère de l'Éducation nationale. Emmanuel Macron réagira plus tard : « Cette dame que je ne connaissais pas a fait acte de candidature pour le gouvernement. Et elle vient de toper pour être numéro deux de M. Bardella. Voilà, voilà »[10].

Selon Le Monde, Malika Sorel a considérablement enjolivé son parcours pour décrocher une place éligible aux élections européennes[11],[12].

Positionnement idéologique[modifier | modifier le code]

Une collusion intellectuelle avec l'extrême droite lui est reprochée car ses prises de positions sont publiées sur des sites comme Riposte laïque, tandis que son blog est régulièrement cité par des sites d'extrême droite et que le Bloc identitaire « fait son panégyrique »[13]. Selon Libération, elle est également soutenue par une gauche que le journal désigne de « laïcarde »[14].

Le Monde note son positionnement identitaire[11]. D'après Libération, elle défend une politique assimilationniste envers les populations immigrées en France[14].

Distinction[modifier | modifier le code]

Halima (dite Malika) Sorel-Sutter est nommée au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur le au titre de « écrivaine, membre du Haut Conseil à l'intégration ; 23 ans de services »[4].

Publications[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Clément Guillou, Corentin Lesueur et Alexandre Pedro, « Les vies rêvées de Malika Sorel-Sutter, la dauphine identitaire de Jordan Bardella », sur Le Monde.fr, (consulté le )
  2. a b et c Eugénie Bastié, « Qui est Malika Sorel, la femme qu'on voit tout le temps derrière François Fillon ? », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  3. « Sciences Po Alumni », sur Sciences Po Alumni (consulté le ).
  4. a et b Décret du 13 juillet 2011 portant promotion et nomination.
  5. « Qui est Malika Sorel-Sutter, numéro 2 de la liste RN aux européennes et ancienne "icône laïque" de François Fillon ? », sur Yahoo News, (consulté le )
  6. Décret du 4 septembre 2009 portant nomination au Haut Conseil à l'intégration.
  7. « Malika Sorel : «Il faut refonder l'Observatoire de la laïcité» », sur Le Figaro, (consulté le )
  8. Célestine Gentilhomme et Paul Laubacher, « Malika Sorel rejoint Jordan Bardella : «Je souhaite participer à la recomposition française» », sur Le Figaro, (consulté le ).
  9. « Elections européennes : l’essayiste Malika Sorel-Sutter rejoint le Rassemblement national », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « Ministre de Macron, sinon... numéro deux de Bardella », Le Canard Enchaîné, no 5394,‎ , p. 2.
  11. a et b « Les vies rêvées de Malika Sorel-Sutter, la dauphine identitaire de Jordan Bardella », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Youmni Kezzouf, « Européennes : derrière les ralliements au RN mythifiés, une réalité au rabais », sur Mediapart, (consulté le )
  13. « Malika Sorel, l’icône laïque de François Fillon », sur le site web d'investigation Mondafrique (consulté le ).
  14. a et b Tristan Berteloot et Nicolas Massol, « Européennes : au RN, Malika Sorel, une recrue qui «va être dure à gérer» » Accès payant, sur Libération, (consulté le )
  15. « Élections Européennes : qui est Malika Sorel-Sutter, la numéro 2 de la liste du RN ? », sur rtl.fr, 25 mars 2024, mis à jour le 27 mars 2024