Championnat du monde de Formule 1 2024

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Championnat du monde de Formule 1 2024
Description de l'image F1.svg.
Généralités
Sport Formule 1
Création 1950
Organisateur(s) FIA
Édition 75e
Date du 2 mars au 8 décembre 2024
Participants 21 pilotes
10 équipes
Nombre de manches 24 Grands Prix
Site web officiel www.formula1.com
Palmarès
Champion pilote
Champion constructeur

Navigation

Le championnat du monde de Formule 1 2024 est la 75e édition du championnat du monde de Formule 1. Pour la première fois, vingt-quatre Grands Prix sont inscrits au calendrier, avec notamment le retour du Grand Prix de Chine. La saison commence plus tôt (Bahreïn le 2 mars) et s'achève plus tard (Abou Dabi le 8 décembre) que les deux éditions précédentes. Le Grand Prix du Japon, traditionnellement placé à l'automne, est déplacé au printemps en quatrième manche après l'Australie et avant la Chine, dans un souci de réduction des fuseaux horaires à parcourir entre deux courses. Par ailleurs, trois Grands Prix (Bahreïn, Arabie saoudite et Las Vegas) se déroulent un samedi. Fait inédit dans l'histoire de la Formule 1, l'intégralité du plateau de vingt pilotes titulaires reste identique à celui des derniers Grands Prix de 2023. Comme lors de la saison précédente, six Grands Prix incluent une course sprint.

Repères en début de saison

Max Verstappen et Red Bull Racing, tenants des titres pilotes et constructeurs.

Pilotes

Duos de pilotes reconduits :

Tous les pilotes titulaires lors des derniers Grands Prix de la saison 2023 sont reconduits, un fait inédit dans l'histoire de la Formule 1[1].

  • Treize pilotes sont en fin de contrat à l'issue de la saison. Dès le début de février, Ferrari annonce avoir recruté Lewis Hamilton à partir de 2025 et qu'il deviendra le coéquipier de Charles Leclerc[6].

Évolution pendant la saison:

Écuries

Günther Steiner quitte Haas.
  • Sauber et Alfa Romeo achèvent, à l'issue du championnat en 2023, leur partenariat après cinq années d'engagement de la marque italienne avec le constructeur suisse[8]. Sauber s'engage, pour 2024 et 2025, en son nom propre, la dénomination commerciale de l'équipe étant Stake F1 Team, simplification de la dénomination Stake F1 Team Kick Sauber précédemment retenue[9],[10] ;
  • Franz Tost quitte la Scuderia AlphaTauri, dont il était le team principal depuis 2006[11] ;
  • Scuderia AlphaTauri change de nom, quatre ans après avoir modifié son ancienne identité (Scuderia Toro Rosso) pour devenir l'écurie Racing Bulls[12] ;
  • Laurent Mekies quitte la Scuderia Ferrari, il rejoint Racing Bulls au rang de team principal[13] ;
  • Tim Goss devient le directeur technique en chef de Racing Bulls[14] ;
  • Bruno Famin est confirmé à son poste de Team principal d'Alpine F1 Team ; il assurait l'intérim après le licenciement d'Otmar Szafnauer en juillet 2023[15] ;
  • Davide Brivio quitte Alpine F1 Team ; recruté comme directeur sportif en 2021, il était responsable de l'Alpine Academy en 2022[16] ;
  • Günther Steiner quitte Haas F1 Team, dont il était Team principal depuis 2014[17] ;
  • Ayao Komatsu, jusque-là responsable de l'ingénierie, est nommé Team principal de Haas F1 Team[17] ;
  • Simone Resta, qui occupait le rôle de directeur technique depuis 2021, quitte Haas F1 Team[18].

Essais hivernaux

Les essais de pré-saison 2024 se tiennent une semaine avant le Grand Prix d'ouverture, à Bahreïn, sur le circuit de Sakhir, du 21 au [19].

Au volant de sa Red Bull RB20 dont la conception (des entrées d'air latérales quasi invisibles devant les pontons et des sortes de tuyaux appelés « canons » qui prolongent le halo des deux côtés du cockpit) étonne le paddock, Max Verstappen boucle, le premier jour, 144 tours sans aucun problème et réalise le meilleur temps en fin d'après-midi avec 1 s 140 d'avance sur Lando Norris, son plus proche poursuivant (min 32 s 384)[20].

Le deuxième jour, Carlos Sainz Jr., à bord de la Ferrari SF-24, effectue 84 tours et réalise le meilleur temps en pneus tendres de type C4 ; seul pilote en moins de 1 min 30, il est proche du temps de la pole position de Verstappen en 2023 (min 29 s 708)[21].

Le dernier jour, Charles Leclerc s'adjuge le meilleur temps avec les pneus les plus tendres proposés par Pirelli (C5) ; il devance George Russell, au volant de la Mercedes W15, chaussé de gommes un peu plus dures (C4)[22].

Résultats
Date Session Pilote le plus rapide Écurie Meilleur tour
1 Drapeau des Pays-Bas Max Verstappen Drapeau de l'Autriche Red Bull Racing min 32 s 548[23]
2 Drapeau des Pays-Bas Max Verstappen Drapeau de l'Autriche Red Bull Racing min 31 s 344[24]
1 Drapeau de Monaco Charles Leclerc Drapeau de l'Italie Scuderia Ferrari min 31 s 750[25]
2 Drapeau de l'Espagne Carlos Sainz Jr. Drapeau de l'Italie Scuderia Ferrari min 29 s 921[26]
1 Drapeau de l'Espagne Carlos Sainz Jr. Drapeau de l'Italie Scuderia Ferrari min 31 s 247[27]
2 Drapeau de Monaco Charles Leclerc Drapeau de l'Italie Scuderia Ferrari min 30 s 322[22]

Évolution des règlements

Règlement technique

En réponse aux conditions extrêmes entraînant une surchauffe du cockpit lors du Grand Prix du Qatar 2023, les équipes sont désormais autorisées à installer sur la voiture une écope destinée à rafraîchir le pilote[28],[29].

Les enjoliveurs seront testés au cours de la saison[28].

Les équipes ne sont pas autorisées à commencer le développement de la voiture prévue pour la saison 2026, où des changements majeurs dans les règles techniques sont prévus, avant le début de l'année 2025[30].

Pneumatiques

L'allocation alternative de pneus, testée lors des Grands Prix de Hongrie et d'Italie 2023 où les pilotes recevaient onze trains de pneus dans le but de réduire les coûts dans le sport, est abandonnée. Par conséquent, chaque pilote dispose de treize jeux de pneus lors de chaque weekend de course[31].

Les composés de pneus C0, introduits mais non utilisés en 2023, sont supprimés de la gamme[32].

La proposition d'interdiction progressive des couvertures chauffantes de pneus suivie d'une interdiction totale en 2025, est abandonnée[28].

Règlement sportif

La commission F1, composée de représentants de la FIA, de toutes les équipes de Formule 1 et de dirigeants de la Formule 1, annonce un changement de l'organisation des weekends de sprint, les détails exacts de ces changements restant à finaliser lors de la première réunion de la commission F1 de 2024, dans le but de rationaliser davantage les épreuves de sprint et de les séparer du reste du weekend du Grand Prix[33],[28]. Début février, la commission F1 propose que le vendredi soit consacré aux essais libres puis au shootout, le samedi au sprint suivi de la séance de qualifications pour le Grand Prix, la course se tenant le dimanche. Ce changement permet la réouverture du parc fermé entre le sprint et les qualifications, et la modification des réglages. Approuvée par les acteurs de la Formule 1, cette proposition est ratifiée par le Conseil Mondial du Sport Automobile de la FIA le 28 février[34].

Pilotes et monoplaces

Écuries[35] Constructeurs Châssis Moteurs Pneus Directeurs d'équipe no  Pilotes Pilotes de réserve et de développement
Drapeau de l'Autriche Oracle Red Bull Racing Red Bull Red Bull RB20[36] Honda RBPT P Drapeau du Royaume-Uni Christian Horner 1 Drapeau des Pays-Bas Max Verstappen[37] Drapeau de la Nouvelle-Zélande Liam Lawson[38]
11 Drapeau du Mexique Sergio Pérez[39]
Drapeau de l'Allemagne Mercedes-AMG PETRONAS Formula One Team Mercedes Mercedes-AMG F1 W15 E Performance Mercedes P Drapeau de l'Autriche Toto Wolff 44 Drapeau du Royaume-Uni Lewis Hamilton[2] Drapeau de l'Allemagne Mick Schumacher[40]
Drapeau du Danemark Frederik Vesti[41]
63 Drapeau du Royaume-Uni George Russell[2]
Drapeau de l'Italie Scuderia Ferrari
Drapeau de l'Italie Scuderia Ferrari HP[42]
Ferrari Ferrari SF-24[43] Ferrari P Drapeau de la France Frédéric Vasseur 16 Drapeau de Monaco Charles Leclerc[44] Drapeau de l'Italie Antonio Giovinazzi[45]
Drapeau d’Israël Robert Shwartzman[45]
Drapeau de la Grande-Bretagne Oliver Bearman[46]
Drapeau de Monaco Arthur Leclerc[46]
Drapeau de l'Italie Antonio Fuoco[46]
Drapeau de l'Italie Davide Rigon[46]
55 Drapeau de l'Espagne Carlos Sainz Jr.[47]
38 Drapeau du Royaume-Uni Oliver Bearman[7]
Drapeau du Royaume-Uni McLaren Formula 1 Team McLaren McLaren MCL38[48] Mercedes P Drapeau de l'Italie Andrea Stella 4 Drapeau du Royaume-Uni Lando Norris[49] Drapeau du Japon Ryō Hirakawa[50]
Drapeau du Mexique Patricio O'Ward[51]
Drapeau des Philippines Bianca Bustamante[52]
Drapeau du Brésil Gabriel Bortoleto[53]
81 Drapeau de l'Australie Oscar Piastri
Drapeau du Royaume-Uni Aston Martin Aramco Formula One Team[54] Aston Martin Aston Martin AMR24[55] Mercedes P Mike Krack 14 Drapeau de l'Espagne Fernando Alonso[56] Drapeau du Brésil Felipe Drugovich[57]
Drapeau des États-Unis Jak Crawford[58]
18 Drapeau du Canada Lance Stroll[59]
Drapeau de la France BWT Alpine F1 Team Alpine Alpine A524[60] Renault P Drapeau de la France Bruno Famin[15] 10 Drapeau de la France Pierre Gasly[61] Drapeau de l'Australie Jack Doohan[62]
31 Drapeau de la France Esteban Ocon[63]
Drapeau du Royaume-Uni Williams Racing Williams Williams FW46[64] Mercedes P Drapeau du Royaume-Uni James Vowles 2 Drapeau des États-Unis Logan Sargeant[1]
23 Drapeau de la Thaïlande Alexander Albon[65]
Drapeau de l'Italie Visa Cash App RB Formula One Team[12] Racing Bulls Racing Bulls VCARB 01[66] Honda RBPT P Drapeau de la France Laurent Mekies[13] 3 Drapeau de l'Australie Daniel Ricciardo[67] Drapeau de la Nouvelle-Zélande Liam Lawson[38]
Drapeau du Japon Ayumu Iwasa[68]
22 Drapeau du Japon Yuki Tsunoda[67]
Drapeau de la Suisse Stake F1 Team[10],[69]
Drapeau de la Suisse Kick Sauber F1[70]
Kick Sauber Kick Sauber C44[71] Ferrari P Drapeau de l'Italie Alessandro Alunni Bravi 24 Drapeau de la République populaire de Chine Zhou Guanyu[72] Drapeau de la France Théo Pourchaire[73]
Drapeau de la Barbade Zane Maloney[74]
77 Drapeau de la Finlande Valtteri Bottas[75]
Drapeau des États-Unis MoneyGram Haas F1 Team[76] Haas Haas VF-24[77] Ferrari P Drapeau du Japon Ayao Komatsu[17] 20 Drapeau du Danemark Kevin Magnussen[5] Drapeau de la Grande-Bretagne Oliver Bearman[78]
Drapeau du Brésil Pietro Fittipaldi[78]
27 Drapeau de l'Allemagne Nico Hülkenberg[5]

Grands Prix de la saison 2024

Planisphère représentant les pays accueillant un Grand Prix en 2024.

Le calendrier du championnat 2024 est dévoilé le . Comme devaient l'être initialement les championnats 2021, 2022 et 2023, le championnat 2024 constitue, avec 24 Grands Prix, un record[19].

Trois Grands Prix se déroulent un samedi, celui de Bahreïn, d'Arabie saoudite (en raison du ramadan qui débute le , la course à Djeddah doit avoir lieu la veille, et celle de Sakhir doit se tenir une semaine pleine avant, c'est à dire être disputée un samedi également), ainsi que celui de Las Vegas. Le Grand Prix automobile de Chine fait son retour après quatre années d'absence en raison des restrictions liées à la pandémie de Covid-19. Dans une démarche de régionalisation des Grands Prix et de limitations des déplacements, le Grand Prix du Japon est avancé au printemps, au , tandis que celui d'Azerbaïdjan est reculé à la fin de l'été, au [19].

Les Grands Prix de Chine, de Miami, d'Autriche, des États-Unis, de São Paulo et du Qatar incluent une course sprint[79].

Calendrier des Grands Prix de la saison 2024[19]
no  Date Grand Prix Lieu Vainqueur Écurie Pole position Record du tour Pilote du jour[Note 1] Résumé
1102 Grand Prix de Bahreïn Sakhir Max Verstappen Red Bull-Honda RBPT Max Verstappen Max Verstappen Carlos Sainz Jr. Résumé
1103 Grand Prix d'Arabie saoudite Djeddah Max Verstappen Red Bull-Honda RBPT Max Verstappen Charles Leclerc Oliver Bearman Résumé
1104 Grand Prix d'Australie Melbourne Carlos Sainz Jr. Drapeau de l'Italie Scuderia Ferrari Max Verstappen Charles Leclerc Carlos Sainz Jr. Résumé
1105 Grand Prix du Japon Suzuka Max Verstappen Red Bull-Honda RBPT Max Verstappen Max Verstappen Charles Leclerc Résumé
1106 Grand Prix de Chine Shanghai Max Verstappen Red Bull-Honda RBPT Max Verstappen Drapeau de l'Espagne Fernando Alonso Drapeau du Royaume-Uni Lando Norris Résumé
1107 Grand Prix de Miami Miami Gardens Résumé
1108 Grand Prix d'Émilie-Romagne Imola Résumé
1109 Grand Prix de Monaco Monaco Résumé
1110 Grand Prix du Canada Montréal Résumé
1111 Grand Prix d'Espagne Barcelone Résumé
1112 Grand Prix d'Autriche Spielberg Résumé
1113 Grand Prix de Grande-Bretagne Silverstone Résumé
1114 Grand Prix de Hongrie Budapest Résumé
1115 Grand Prix de Belgique Spa-Francorchamps Résumé
1116 Grand Prix des Pays-Bas Zandvoort Résumé
1117 Grand Prix d'Italie Monza Résumé
1118 Grand Prix d'Azerbaïdjan Bakou Résumé
1119 Grand Prix de Singapour Marina Bay Résumé
1120 Grand Prix des États-Unis Austin Résumé
1121 Grand Prix de Mexico Mexico Résumé
1122 Grand Prix de São Paulo São Paulo Résumé
1123 Grand Prix de Las Vegas Las Vegas Résumé
1124 Grand Prix du Qatar Losail Résumé
1125 Grand Prix d'Abou Dabi Yas Marina Résumé

Déroulement de la saison et faits marquants du championnat

Grand Prix de Bahreïn

L'ambiance pesante dans le stand Red Bull n'affecte pas Max Verstappen, qui commence la saison comme il a achevé la précédente, en pole position, sa trente-troisième, rejoignant ainsi Alain Prost et Jim Clark. Au volant de son étonnante RB20, lors de sa seconde tentative en Q3, il devance de deux dixièmes de seconde Charles Leclerc, qui ne réédite pas sa performance de la Q2 où il a réalisé le meilleur temps absolu. George Russell, au volant de sa Mercedes W15, est troisième, devançant d'un souffle Carlos Sainz Jr. sur la deuxième ligne. À 358 millièmes de seconde de son coéquipier, Sergio Pérez part cinquième devant l'Aston Martin AMR24 de Fernando Alonso. Les McLaren MCL38 de Lando Norris et Oscar Piastri occupent la quatrième ligne. Lewis Hamilton ne peut faire mieux que neuvième et est accompagné, sur la cinquième ligne, par la Haas VF-24 de Nico Hülkenberg. Les neuf premiers se tiennent en cinq dixièmes de seconde.

La Red Bull RB20 conçue par l'équipe de Pierre Waché permet à Max Verstappen de réaliser un grand chelem dès la première manche de l'exercice 2024 avec plus de vingt-deux secondes d'avance sur le second, son coéquipier Sergio Pérez. Il remporte sa cinquante-cinquième victoire, la huitième consécutive à cheval sur deux saisons. Au départ, le triple champion du monde plonge à l'intérieur du premier virage pour écarter Charles Leclerc puis s'échappe à raison d'une seconde au tour sur le reste du plateau, sans perdre les commandes de la course lors de ses deux arrêts puisqu'il il y procède après tout le monde en gérant ses pneus comme il l'entend. Dans sa trente-neuvième boucle, il s'adjuge le meilleur tour en pneus tendres ; ce temps est d'une seconde et demie plus rapide que le suivant, réalisé par Charles Leclerc après trente-six tours. Le pilote Ferrari doit composer avec un dysfonctionnement de son système de freinage, une répartition erratique, qui le voit bloquer systématiquement ses roues au virage en épingle no 10 dans la première partie de sa course. Il est dépassé par Russell puis par Pérez qui s'installe définitivement en deuxième position dès le seizième tour.

En verve au volant de sa Ferrari SF-24 et élu « pilote du jour », Carlos Sainz dépasse deux fois son coéquipier, prend aussi le meilleur sur Russell, et termine sur le podium, en se rapprochant à trois secondes de la Red Bull du Mexicain. Moins handicapé qu'en début de course, Leclerc se classe quatrième devant Russell, victime d'une surchauffe, qu'il dépasse au quarante-sixième tour. Son coéquipier Hamilton achève la course au septième rang, entre les McLaren de Norris, sixième, et de Piastri. Alonso finit neuvième devant Lance Stroll, son coéquipier chez Aston Martin. Pour la première fois dans une manche d'ouverture, aucun abandon n'est enregistré.

Au championnat du monde des constructeurs, Red Bull Racing prend la tête avec le maximum de points possibles (44). Ferrari (27 points) devance Mercedes (16 points), McLaren (12 points) et Aston Martin (3 points). Les autres équipes, Kick Sauber, Haas, Racing Bulls, Williams et Alpine n'ont pas marqué.

Grand Prix d'Arabie saoudite

« C'est assez fou de voir la vitesse avec laquelle on peut rouler ici ! » s'exclame Max Verstappen, après avoir dominé les trois phases des qualifications pour réaliser sa deuxième pole position de la saison en deux courses, et la trente-quatrième de sa carrière. Il compare son tour en Q3 avec celui de l'édition 2021 « sauf que cette fois, j'ai réussi à prendre le dernier virage ! » Il devance de trois dixièmes de secondes le trio constitué de Charles Leclerc, qui l'accompagne en première ligne, puis de Sergio Pérez et Fernando Alonso qui forment la deuxième ligne. Les McLaren d'Oscar Piastri et Lando Norris, en troisième ligne, précèdent les Mercedes de George Russell et Lewis Hamilton. À plus d'une seconde, Yuki Tsunoda, neuvième, et Lance Stroll, dixième, occupent la cinquième ligne. Le débutant Oliver Bearman, qui pallie, au pied levé, le forfait de Carlos Sainz, se classe onzième, éliminé en Q2 par Lewis Hamilton, de 36 millièmes de seconde.

Max Verstappen, parti de la pole position, conserve la tête au premier virage, et remporte à Djeddah la cinquante-sixième victoire de sa carrière, sa neuvième consécutive, à cheval sur deux saisons ;il monte également sur son centième podium. La voiture de sécurité sort au huitième tour après que Lance Stroll tire tout droit et percute les barrières dans le virage no 14 après avoir brisé sa suspension avant gauche en accrochant le mur dans la courbe précédente. Les cartes et les stratégies des arrêts aux stand s'en trouvent rebattues. Si Lando Norris, qui choisit de ne pas s'arrêter, roule en tête durant quelques tours, il s'incline dans le douzième et laisse les commandes de l'épreuve au Batave ; à bord de sa RB20, le triple champion du monde n'est plus inquiété et obtient un succès facile à 230 km/h de moyenne. Sergio Pérez qui dépasse rapidement Leclerc, termine deuxième, à distance respectable de son leader et sans que sa position ne soit menacée, permettant à Red Bull d'obtenir un second doublé en deux épreuves.

Charles Leclerc, qui roule jusqu'au bout isolé à la troisième place, arrache le point bonus du meilleur tour dans la cinquantième et dernière boucle, obtenant le meilleur résultat possible pour Ferrari dans l'état actuel des forces en présence. Il résume bien la situation : « La course a été un peu ennuyeuse parce que Red Bull est trop rapide. » Si, Oscar Piastri, Fernando Alonso et George Russell, cette fois dans cet ordre derrière Leclerc, marquent à nouveau des points comme la semaine précédente, l'inattendu débutant de 18 ans Oliver Bearman les éclipse ; arrivé le vendredi pour remplacer Carlos Sainz victime d'une appendicite, il inscrit, au volant de la SF-24, les points de la septième place pour son premier Grand Prix en devançant Lando Norris, Lewis Hamilton et Nico Hülkenberg qui prend l'ultime point en lice. Les pilotes britanniques effectuent un exceptionnel tir groupé dans les points, de la sixième à la neuvième place.

Verstappen, avec 51 points, est en tête du championnat du monde devant Pérez (36 points) et Leclerc (28 points). Russell (18 points) devance de peu Piastri (16 points) et Sainz (15 points) ; suivent Alonso et Norris (12 points chacun), Hamilton (8 points) et Bearman (6 points). Au championnat du monde des constructeurs, Red Bull Racing, avec deux doublés, est logiquement en tête (87 points). Ferrari (49 points) devance McLaren (28 points) qui a pris le meilleur sur Mercedes (26 points) ; suivent Aston Martin (13 points) et Haas (1 point). Les autres équipes, Williams, Kick Sauber, Racing Bulls et Alpine n'ont pas marqué.

Grand Prix d'Australie

Si la concurrence, et en particulier Ferrari a pu nourrir l'espoir de prendre les devants sur la grille de départ, Max Verstappen la refroidit dès sa première tentative en Q3 et enfonce le clou lors de son deuxième tour rapide qu'il est le seul à boucler en moins de 1 min 16 s. Il réalise sa 35e pole position et reste invaincu dans cet exercice en 2024. Chassant son rival, Charles Leclerc part au large dans le virage no 12 et avorte son ultime tentative. Carlos Sainz, de retour après son opération de l'appendicite, se hisse toutefois en première ligne, à 27 centièmes de seconde du triple champion du monde. Derrière eux, l'ordre de départ est chamboulé puisque Sergio Pérez, auteur du troisième temps, est pénalisé d'un recul de trois places pour avoir gêné Nico Hülkenberg lors de la Q1. Ainsi, Leclerc accède à la deuxième ligne, derrière Lando Norris. Oscar Piastri s'élance cinquième, devant Pérez sur la troisième ligne. Suivent, en quatrième ligne, George Russell et Yuki Tsunoda puis, sur la cinquième ligne, les Aston Martin de Lance Stroll et de Fernando Alonso.

Toute série connait une fin ; à Melbourne en 2022, Max Verstappen avait abandonné pour la dernière fois avant d'enchaîner quarante-trois Grands Prix dans les points, dont trente-cinq victoires, et neuf consécutives depuis la saison précédente. Il abandonne, frein arrière droit en feu, dès le troisième tour, tandis que Carlos Sainz s'envole vers la victoire à peine deux semaines après avoir quitté l'hôpital. L'Espagnol prend la tête de la course dès la fin du premier tour, lorsque les ennuis du Néerlandais commencent, et n'est plus inquiété jusqu'au terme. Il remporte ainsi la troisième victoire de sa carrière, après avoir été le seul à battre les Red Bull en 2023. Charles Leclerc, auteur du meilleur tour à deux boucles de l'arrivée, termine dans son sillage et permet à la Scuderia Ferrari d'obtenir un 86e doublé, le premier depuis le Grand Prix de Bahreïn 2022. Battues par Leclerc sur la stratégie et la rapidité des arrêts aux stands, les McLaren terminent juste derrière. Lando Norris s'adjuge la troisième place après un ordre donné au vingt-neuvième tour à Oscar Piastri, moins rapide que lui, pour qu'il le laisse passer afin de tenter de chasser la position de Leclerc ; il termine à trois secondes de la Ferrari n°16.

Au volant de l'autre RB20, Sergio Pérez mène une course sans relief qu'il achève au cinquième rang à presque une minute du vainqueur. Fernando Alonso et George Russell sont en bagarre pour la sixième place quand, dans le dernier tour, le pilote Aston Martin lève le pied plus tôt que d'habitude dans l'enchainement rapide des virages 6 et 7. Russell, déventé, perd le contrôle de sa Mercedes qui part dans le gravier, rebondit contre le mur et achève sa course sur le flanc au milieu de la piste. Le Grand Prix se termine sous le régime de la voiture de sécurité virtuelle et Sainz, élu pilote du jour, demande par radio à Leclerc de s'approcher pour que les SF-24 passent triomphalement de concert la ligne d'arrivée. Alonso, jugé responsable du crash de Russell par les commissaires contre l'avis du commissaire-pilote Johnny Herbert, écope ultérieurement d'une pénalité de vingt secondes et recule au huitième rang. Son coéquipier Lance Stroll se classe dès lors sixième. Derrière, Yuki Tsunoda apporte à son écurie Racing Bulls ses premiers points de la saison. Les Haas VF-24 de Nico Hülkenberg et de Kevin Magnussen prennent les points restants. Le vainqueur du jour ne manque pas de rappeler que ces premiers mois de 2024 ont constitué pour lui des « montagnes russes » et qu'il est encore sans contrat pour 2025.

Au classement du championnat, Verstappen, malgré son abandon, conserve la tête avec 51 points alors que Leclerc (47 points) se rapproche. Tirant parti de cette victoire, Sainz (40 points) grimpe au quatrième rang, derrière Pérez (46 points). Suivent les pilotes McLaren, Piastri (28 points) et Norris (27 points), Russell (18 points) et Alonso (16 points) ; Stroll (9 points) devance Hamilton (8 points) qui concède vivre le plus mauvais début de saison de toute sa carrière. Comme chez les pilotes, Red Bull (97 points) possède quatre unités d'avance sur Ferrari (93 points). McLaren, troisième, (55 points) est suivi par Mercedes (26 points) et Aston Martin (25 points). Racing Bulls entre au classement à la sixième place (4 points) devant Haas (4 points). Wiliams, Kick Sauber, et Alpine n'ont pas encore marqué.

Grand Prix du Japon

Max Verstappen reste invaincu dans l'exercice des qualifications cette saison : à la quatrième étape du championnat, il obtient une nouvelle pole position, la trente-sixième de sa carrière. Meilleur temps de tous les essais libres auxquels il a participé (il n'est pas sorti de son garage lors de la deuxième séance) et de chacune des trois phases des qualifications, il reste intouchable en Q3, bien que son coéquipier Sergio Pérez se rapproche à 66 millièmes de seconde. Les écarts sont plus conséquents derrière les RB20 qui verrouillent la première ligne : Lando Norris, à deux dixièmes de seconde, et Carlos Sainz, à quatre dixièmes, se partagent la deuxième ligne, suivis par Fernando Alonso et Oscar Piastri, sixième. Sur la quatrième ligne, Lewis Hamilton devance Charles Leclerc, en manque d'adhérence au volant de sa SF-24. Yuki Tsunoda, le « régional de l'étape », à nouveau en Q3, part dixième derrière George Russell.

S'il n'est pas trahi par la mécanique comme deux semaines plus tôt à Melbourne, Max Verstappen repousse loin la concurrence, comme son coéquipier Sergio Pérez qui, pour la troisième fois de la saison, termine derrière lui, à plus de dix secondes. Le Néerlandais s'impose pour la troisième fois consécutive à Suzuka, s'offrant le meilleur tour en course, son treizième Hat trick et sa cinquante-septième victoire, la troisième de l'année. Si elles ne sont pas en mesure de se battre contre les Red Bull, les Ferrari dominent les McLaren, notamment grâce à une meilleure stratégie, et Carlos Sainz poursuit sur la lancée de son très bon début de saison en montant sur le podium, suivi par son coéquipier Charles Leclerc.

La première partie de la course ne dure que jusqu'au troisième virage quand, dans le peloton, Daniel Ricciardo accroche Alexander Albon ; leurs monoplaces s'écrasant dans le mur de pneus, le drapeau rouge est instantanément brandi. L'interruption dure une demi-heure, le temps que les monoplaces soient dégagées et les protections réparées. Au second départ, Vertstappen conserve à nouveau sa première place, suivi de son coéquipier, et se met presque immédiatement hors de portée de son aileron arrière mobile. Charles Leclerc, parti en pneus medium, que sa SF-24 ne dégrade pas comme sa devancière, observe une stratégie d'un seul arrêt au stand, si bien que son long premier relais lui permet de prendre la tête, pour quelques boucles, à partir du 17e tour quand tous ceux qui évoluaient devant lui se sont arrêtés. Il change ses pneumatiques au 26e tour, en même temps que Lando Norris qui effectue quant à lui son deuxième arrêt ; la célérité de ses mécaniciens lui permet de ressortir devant lui et de maintenir cet avantage jusqu'à la fin. Sainz est quant à lui sur une stratégie à deux passages au stand et son dernier train de pneus est de dix tours plus frais que celui de son équipier ; il efface facilement Norris et dépasse, sans coup férir, Leclerc au 46e tour pour aller chercher le podium, le meilleur résultat possible d'une équipe qui ne peut pas défier les Red Bull, faute de meilleures performances en qualifications.

Alors que Verstappen effectue une course solitaire en tête et que la position de Pérez n'est nullement menacée, les bagarres en piste et les dépassements sont légions ; Norris prend la cinquième place sans menacer Leclerc mais en repoussant Alonso à plus de quinze secondes. Ce dernier utilise son expérience de la course pour sauver sa sixième place : il se met à portée de DRS de Piastri afin que celui-ci empêche le retour de Russell ; le Britannique le double toutefois dans le dernier tour. Hamilton, qui a décidé à la mi-course de laisser passer son coéquipier car il n'arrivait pas à faire tourner sa voiture « dans aucun des virages », ne peut faire mieux que neuvième. Une course solide et un bon travail de ses mécaniciens qui lui permet de gagner trois places en ressortant des stands, offrent le point de la dixième place à Tsunoda devant son public ; pour la première fois depuis Kamui Kobayashi sur le podium en 2012, un Japonais marque à Suzuka.

Au classement du championnat, derrière Verstappen (77 points), Pérez (64 points) reprend la deuxième place à Leclerc (59 points), suivi de près par Sainz (55 points) ; suivent les pilotes McLaren, Norris (37 points) devant Piastri (32 points). Russell et Alonso sont septième et huitième, à égalité de points (24 points). Hamilton est neuvième (10 points) devant Stroll (9 points). Chez les constructeurs, Red Bull (141 points) se détache par rapport à Ferrari (120 points) qui possède pratiquement le double de points de McLaren (69 points). Suivent Mercedes et Aston Martin dans un mouchoir de poche (34 et 33 points), Racing Bulls (7 points) et Haas (4 points). Le score reste vierge pour les écuries Wiliams, Kick Sauber, et Alpine.

Grand Prix de Chine

En treize sprints disputés depuis la création de cette formule de course en 2021, Max Verstappen en est à sa huitième victoire. Celle-ci entre dans la catégorie des succès faciles : quatrième sur la grille de départ, il prend les commandes au bout de neuf tours pour gagner, dix boucles plus tard, avec plus de treize secondes d'avance sur Lewis Hamilton qui conserve sa position de départ face à Sergio Pérez, suivi de Charles Leclerc et de Carlos Sainz. Parti en tête, Lando Norris sort de la piste au premier virage et termine sixième devant son coéquipier Oscar Piastri et George Russell qui prennent les derniers points en lice.

Quelques heures plus tard, Verstappen domine sans coup férir les trois phases des qualifications et les deux tentatives en Q3. Il réalise sa cinquième pole position de la saison, restant invaincu dans cet exercice, et la trente-septième de sa carrière. Derrière son coéquipier Sergio Pérez qui part à ses cotés en première ligne, ses rivaux se tiennent en trois dixièmes, à une demi-seconde du Poleman. Fernando Alonso est troisième, accompagné sur la deuxième ligne par Lando Norris ; suivent, séparés par quelques millièmes de seconde, Oscar Piastri et Charles Leclerc. Carlos Sainz Jr., malgré un accident en Q2, est en quatrième ligne, devant George Russell. Les « invités de la Q3 », Nico Hülkenberg et Valtteri Bottas, se partagent la cinquième ligne.

Max Verstappen, jamais inquiété et largement dominateur remporte aisément l'épreuve, avec treize secondes d'avance sur Lando Norris, auteur d'un changement de pneus opportuniste sous le régime de la voiture de sécurité ; son rythme de course, qui l'étonnera lui même, lui permet de mettre Sergio Pérez, troisième, à distance respectable. Ces deux pilotes terminant sur le podium à l'issue d'une course ouverte et indécise et qui ne concerne pas le triple champion du monde leader du championnat.

Au départ, Fernando Alonso enroule le long premier virage par l'extérieur pour dépasser Sergio Pérez et boucler le premier tour en deuxième position, derrière Verstappen qui s'est mis, en quelques virages, hors de portée d'aileron mobile. Le Mexicain met six tours à reprendre le pilote Aston Martin mais use tellement ses pneus qu'il se retrouve à plus de six secondes de son coéquipier. Dans la foulée, Norris dépasse aussi Alonso pour le gain de la troisième place. Leclerc prend le meilleur sur Russell puis sur Piastri et roule en quatrième positon après onze tours quand Alonso rentre, le premier, au stand. Verstappen change ses pneus au treizième tour, suivi de son coéquipier, ce qui laisse Norris en tête, devant Leclerc. Le leader du championnat met quatre tours pour reprendre les commandes, en roulant deux secondes au tour plus vite que tout le monde.

Au vingtième tour, Valtteri Bottas abandonne sa Kick Sauber C44, moteur cassé, en bord de piste, ce qui déclenche une procédure de voiture de voiture de sécurité virtuelle. À un tour d'écart, Leclerc et Norris bénéficient d'un arrêt avantageux, quand, au vingt-quatrième passage, la voiture de sécurité entre en piste. Les Red Bull en profitent pour changer à nouveau leurs pneus ; si Verstappen conserve la première place, Pérez ressort derrière Norris et Leclerc. Il dépasse le Monégasque au bout de trente-huit tours mais échoue à rattraper Norris.

Au moment de la relance, dans le virage en épingle no 14, Lance Stroll, coupable d'un manque d'attention, percute la VCARB 01 de Daniel Ricciardo qui se soulève et emboutit la McLaren de Piastri ; seul Ricciardo abandonne tandis que Stroll est pénalisé. Au même moment, Kevin Magnussen expédie Yuki Tsunoda en tête-à-queue et le contraint à l'abandon, provoquant une seconde sortie de la voiture de sécurité. Verstappen gère parfaitement la deuxième relance et s'échappe à nouveau. Derrière, la course reste animée, notamment entre les coéquipiers Ferrari qui tourne à l'avantage de Leclerc, quatrième devant Sainz. Russell finit cinquième avec quelques secondes d'avance sur Alonso, qui effectue une remontée éclair depuis la douzième place après un troisième changement de pneus ; il obtient aussi le point bonus du meilleur tour. Piastri se classe huitième en maintenant Hamilton dans son sillage tandis que Nico Hülkenberg prend le dernier point en jeu.

Grâce à sa quatrième victoire de la saison, la cinquante-huitième de sa carrière, bonifiée par son succès lors du sprint, Verstappen inscrit 33 points et mène le championnat avec 110 points. Son coéquipier Sergio Pérez reste deuxième (85 points) devant Charles Leclerc (76 points) et l'autre pilote Ferrari Carlos Sainz Jr. (69 points). Lando Norris (58 points) possède désormais une avance de 20 points sur son coéquipier Oscar Piastri, sixième. George Russell (33 points) occupe la septième place, devant Fernando Alonso (31 points) , Lewis Hamilton (19 points) et lance Stroll (9 points). Chez les constructeurs, Red Bull (195 points) se détache encore par rapport à Ferrari (151 points) et McLaren (96 points). Suivent Mercedes (52 points) et Aston Martin (40 points). Plus loin encore, Racing Bulls (7 points) et Haas (5 points) sont les dernières équipes à avoir marqué. En fond de classement évoluent Williams et Alpine qui laisse la dernière place à Kick Sauber.

Grand Prix de Miami

Grand Prix d'Émilie-Romagne

Grand Prix de Monaco

Grand Prix du Canada

Grand Prix d'Espagne

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Grand Prix des États-Unis

Grand Prix de Mexico

Grand Prix de São Paulo

Grand Prix de Las Vegas

Grand Prix du Qatar

Grand Prix d'Abou Dabi

Classements saison 2024

Attribution des points

Barème d'attribution des points en championnat du monde de Formule 1
Position  1er   2e   3e   4e   5e   6e   7e   8e   9e   10e   MT 
Points en Grand Prix 25 18 15 12 10 8 6 4 2 1 + 1
Points en Sprint 8 7 6 5 4 3 2 1

Pilotes

Classement[80]
Pos. Pilotes BAH KSA AUS JPN CHN MIA EMI MON CAN ESP AUT GB HON BEL PB ITA AZE SGP USA MEX SÃP LAV QAT EAU Points
1 Drapeau des Pays-Bas Max Verstappen 26 25 Abd. 26 25+8 110
2 Drapeau du Mexique Sergio Pérez 18 18 10 18 15+6 85
3 Drapeau de Monaco Charles Leclerc 12 16 19 12 12+5 76
4 Drapeau de l'Espagne Carlos Sainz Jr. 15 Forf. 25 15 10+4 69
5 Drapeau du Royaume-Uni Lando Norris 8 4 15 10 18+3 58
6 Drapeau de l'Australie Oscar Piastri 4 12 12 4 4+2 38
7 Drapeau du Royaume-Uni George Russell 10 8 0* 6 8+1 33
8 Drapeau de l'Espagne Fernando Alonso 2 10 4 8 7 31
9 Drapeau du Royaume-Uni Lewis Hamilton 6 2 Abd. 2 2+7 19
10 Drapeau du Canada Lance Stroll 1 Abd. 8 0 0 9
11 Drapeau du Japon Yuki Tsunoda 0 0 6 1 Abd. 7
12 Drapeau du Royaume-Uni Oliver Bearman 6 6
13 Drapeau de l'Allemagne Nico Hülkenberg 0 1 2 0 1 4
14 Drapeau du Danemark Kevin Magnussen 0 0 1 0 0 1
15 Drapeau de la Thaïlande Alexander Albon 0 0 0 Abd. 0 0
16 Drapeau de la France Esteban Ocon 0 0 0 0 0 0
17 Drapeau de la République populaire de Chine Zhou Guanyu 0 0 0 Abd. 0 0
18 Drapeau de l'Australie Daniel Ricciardo 0 0 0 Abd. Abd. 0
19 Drapeau de la France Pierre Gasly 0 Abd. 0 0 0 0
20 Drapeau de la Finlande Valtteri Bottas 0 0 0 0 Abd. 0
21 Drapeau des États-Unis Logan Sargeant 0 0 Forf. 0 0 0

Constructeurs

Classement[81]
Pos. Constructeurs Pilotes BAH KSA AUS JPN CHN MIA EMI MON CAN ESP AUT GB HON BEL PB ITA AZE SGP USA MEX SÃP LAV QAT EAU Points
1 Drapeau de l'Autriche Red Bull-
Honda RBPT
Drapeau des Pays-Bas VER 26 25 Abd. 26 25+8 195
Drapeau du Mexique PER 18 18 10 18 15+6
2 Drapeau de l'Italie Ferrari Drapeau de Monaco LEC 12 16 19 12 12+5 151
Drapeau de l'Espagne SAI 15 Forf. 25 15 10+4
BEA 6
3 Drapeau du Royaume-Uni McLaren-
Mercedes
Drapeau du Royaume-Uni NOR 8 4 15 10 18+3 96
Drapeau de l'Australie PIA 4 12 12 4 4+2
4 Drapeau de l'Allemagne Mercedes Drapeau du Royaume-Uni HAM 6 2 Abd. 2 2+7 52
Drapeau du Royaume-Uni RUS 10 8 0* 6 8+1
5 Drapeau du Royaume-Uni Aston Martin-
Mercedes
Drapeau de l'Espagne ALO 2 10 4 8 7 40
Drapeau du Canada STR 1 Abd. 8 0 0
6 Drapeau de l'Italie Racing Bulls-
Honda RBPT
Drapeau de l'Australie RIC 0 0 0 Abd. Abd. 7
Drapeau du Japon TSU 0 0 6 1 Abd.
7 Drapeau des États-Unis Haas-
Ferrari
Drapeau du Danemark MAG 0 0 1 0 0 5
Drapeau de l'Allemagne HUL 0 1 2 0 1
8 Drapeau du Royaume-Uni Williams-
Mercedes
Drapeau des États-Unis SAR 0 0 Forf. 0 0 0
Drapeau de la Thaïlande ALB 0 0 0 Abd. 0
9 Drapeau de la France Alpine-
Renault
Drapeau de la France GAS 0 Abd. 0 0 0 0
Drapeau de la France OCO 0 0 0 0 0
10 Drapeau de la Suisse Kick Sauber-
Ferrari
Drapeau de la République populaire de Chine ZHO 0 0 0 Abd. 0 0
Drapeau de la Finlande BOT 0 0 0 0 Abd.

Notes et références

Notes

  1. Un vote de fans, sur le site de la FOM, désigne à l'issue de chaque course depuis 2016 le « pilote du jour ».

Références

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