ALAEDDINE YAHIA
Première rencontre
« C’était lors de ma signature au club en 2008 et notre première discussion a eu lieu à La Gaillette. Il a ensuite été mon entraîneur en 2012 mais, en tant qu’amoureux de football, je savais déjà qui il était. On avait une bonne relation. Je le tutoyais mais, par respect pour lui et mes coéquipiers, je le vouvoyais toujours devant tout le monde. »
Qui est Eric ?
« C’est un homme de valeurs, honnête, droit et avant tout un grand passionné. Quand je fais visiter La Gaillette à de jeunes joueurs, je leur présente toujours Eric comme la légende et le joueur le plus capé de l’histoire du club. Je ne le fais pas pour lui faire plaisir mais parce qu’il est important de transmettre les valeurs du Racing aux jeunes. C’est quelqu’un qui ne baisse jamais les bras. Je me souviens de son premier match en tant qu’entraîneur (ndlr : défaite 4-0 à Nantes, le 29 septembre 2012). Le retour en train fût long et j’ai senti sa tristesse de subir un tel revers pour sa première sur le banc. Il a fait preuve de beaucoup de ténacité et de persuasion. Il n’a pas été critique avec le groupe. Il a dit qu’on allait beaucoup travailler. Et c’est ce que l’on a fait, en revenant sur les fondamentaux et sur du travail physique. On a ensuite enchaîné 14 matchs sans défaite et il y était pour beaucoup.
Dans un registre plus « personnel », Siko’ est un grand chambreur, tout en douceur et avec élégance. Il y a les gros chambreurs qui y vont de manière frontale comme moi et il y a Eric qui fait des blagues tout en subtilité. On sait tout de suite que ça vient de lui (rire). »
Une anecdote
« De temps en temps, on joue ensemble avec les Anciens du RC Lens. Il aime toujours autant défendre mais c’est un boudeur. Souvent, il rechigne parce qu’on ne lui fait pas assez de passes ou que l’on ne joue pas assez bien selon lui (rire). Il sera toujours un grand compétiteur dans l’âme. »