Présentation du centre des hautes études militaires

Le Centre des hautes études militaires (CHEM) dispense une formation de niveau stratégique, dans les domaines politico-militaire, opérationnel et de la préparation de l’avenir. Il accorde également une large place aux aspects interministériels et internationaux des questions de défense et à la réflexion personnelle.

logo CHEM © CHEM

Présentation

Il est dirigé par un officier général placé sous l’autorité du directeur de l’Enseignement militaire supérieur. Ce dernier est également directeur de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), organisme avec lequel le CHEM entretient une relation étroite. En effet, les auditeurs désignés par le Ministre des Armées sont également membres de droit de la session nationale « Politique de défense » de l’IHEDN. Quelques auditeurs originaires de pays alliés se joignent aux auditeurs français pour cette année d’étude. Tous sont appelés à exercer de hautes responsabilités au terme de leur formation.

Issus de l’armée de terre, de l’air, de la marine, de la gendarmerie et de la direction générale pour l’armement et des services, les auditeurs du CHEM sont des officiers supérieurs expérimentés, ayant exercé des responsabilités de commandement.

Niveau d’enseignement militaire le plus élevé en France, le CHEM est une composante majeure de l’Enseignement militaire supérieur (EMS) de la défense.

Une année stratégique

De septembre à juin, les auditeurs suivent une formation de niveau politico militaire et stratégique qui concerne les domaines opérationnels, la préparation du futur, le management et l’organisation des armées ainsi que les aspects interministériels et internationaux des questions de défense et de sécurité.

La session est répartie en comités ou en groupes de travail, au sein desquels les auditeurs partagent leurs expériences et poursuivent leurs échanges. Les thèmes d’études sont choisis en accord avec les orientations stratégiques de l’état-major des armées et donnent lieu à la rédaction de travaux de synthèses.

Focus sur les relations internationales

Au delà des conférences données par les plus hauts responsables civils et militaires de la Défense et d’éminentes personnalités françaises ou étrangères, les auditeurs participent à des échanges bilatéraux et multilatéraux avec les instituts alliés équivalents du CHEM.

Les missions d’études ont pour objectif de renforcer leur compréhension des grands enjeux de sécurité, d’approfondir leurs connaissances sur le processus d’engagement des forces et de mieux comprendre le fonctionnement des grandes organisations internationales.

Les auditeurs se rendent ainsi en voyage d’études à Mons et Bruxelles (SHAPE, sièges de l’OTAN et de l’UE), à New York (Département des opérations de maintien de la paix) et Washington (Département d’Etat, Pentagone, Congrès …), Londres (RCDS, Parlement …) et Berlin (Ministère de la défense, Parlement, Ministère des affaires étrangères …).

Outre ces missions, le CHEM participe chaque année à des colloques internationaux montés en coopération avec des instituts homologues : le Centro superior de estudios de la defensa nacional (CESEDEN) espagnol, le Centro alti studi per la difesa (CASD) italien, l’Instituto da defesa nacional (IDN) portugais, dans le cadre du C4 ; le National War College (NWC) américain ainsi que le Royal College of Defence Studies (RCDS) britannique.

Chaque année enfin, dans le cadre du Traité de Lancaster House, un auditeur du CHEM suit le cours de 4 mois du HCSC (Higher Command and Staff Course) de Shrivenham, au Royaume-Uni.

Règle de Chatham House

« Quand une réunion, ou l’une de ses parties, se déroule sous la règle de Chatham House, les participants sont libres d’utiliser les informations collectées à cette occasion, mais ils ne doivent révéler ni l’identité, ni l’affiliation des personnes à l’origine de ces informations, de même qu’ils ne doivent pas révéler l’identité des autres participants. »

L’objectif de cette règle, scrupuleusement respectée au CHEM, est d’encourager l’ouverture et le partage d’information entre les intervenants de haut niveau qui y sont accueillis et les auditeurs. Cette garantie de l’anonymat des propos permet des échanges plus fructueux et plus libres.

La règle de Chatham House est née au sein du Royal Institute of International Affairs en 1927. Elle a depuis été redéfinie en 1992 et en 2002.

Synergie avec l’IHEDN

Parallèlement à leur formation au CHEM, les auditeurs sont membres de droit de la session nationale « Politique de défense » de l’Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN).

Ceci leur permet d’acquérir une culture de défense globale, d’irriguer l’esprit de défense, d’interagir avec les auditeurs civils et de se créer un réseau au sein des administrations comme de la société civile. Contribuant également à l’acculturation et la formation des auditeurs civils de la session, ils sont les ambassadeurs d’un esprit de défense rénové, adapté à une époque où le défi à relever est moins celui de l’hostilité que de l’indifférence et de la méconnaissance.

En savoir plus sur l’IHEDN.
En savoir plus sur la session nationale Politique de défense.

Un peu d'histoire

Entre aujourd’hui et la création du Centre des hautes études militaires en 1911 à l’instigation du général de brigade Foch, alors réservé à l’élite des officiers de l’armée de terre. En passant par la généralisation du système aux autres armées, puis sa réouverture après la Deuxième Guerre mondiale dans un cadre unifié et interarmées en 1952, le CHEM a connu de nombreux bouleversements liés à l’histoire politique et militaire de notre pays.

Depuis la veille de la Première Guerre mondiale, le CHEM constitue un lieu essentiel de sélection et de formation des élites militaires françaises.

La commémoration du centenaire de son ouverture, il y a un siècle, a été l’occasion de poser les jalons de cette histoire, que vous pouvez découvrir dans la plaquette ci-dessous, intitulée : "1911-2011 : 100 ans de formation des futurs chefs de la Défense au Centre des hautes études militaires".

100 ans d'histoire

Visualiser et télécharger le fichier plaquette_chem
PDF - 773.21 Ko

L'insigne

L’insigne a été homologué le 15 juillet 1982 suite à la demande du vice-amiral d'escadre Gérard de Castelbajac, alors directeur de l’IHEDN et du CHEM. Le fond de l’écu, de teinte « sable », comme est appelée la couleur noire en héraldique, évoque la connaissance. La façade de l’Ecole militaire, enceinte localisée dans le 7ème arrondissement de Paris en face de la Tour Eiffel, symbolise le lieu d’implantation du CHEM depuis sa création en 1911. Le symbole interarmées stylisé, avec des pales d’avion bleu ciel, deux ancres de marine bleu marine, une épée verte et la flamme dorée de la gendarmerie nationale, rappelle que les auditeurs du CHEM sont issus des quatre armées. Chaque année, la session compte également des représentants des services, tels que la Direction générale de l’armement, le Service de santé des armées, le Service d’infrastructure de la défense ou encore le Service des essences des armées.

Contact et informations pratiques

Adresse géographique :
École militaire
1 ou 21, place Joffre
75007 Paris

  • Accès Métro : Ligne 8, 6, 10
  • RER : Ligne C
  • Bus : 28, 80, 82, 87, 92

Adresse postale :
Centre des hautes études militaires
1, place Joffre - Case 46
75700 PARIS SP 07

Partager la page

Veuillez autoriser le dépôt de cookies pour partager sur

Contenus associés