Il asperge un homme d’essence pour le déloger de son hall d’immeuble à Nantes
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Il asperge un homme d’essence pour le déloger de son hall d’immeuble à Nantes

Interpellé dimanche 30 octobre 2022, un sexagénaire aurait reconnu avoir aspergé d’essence un squatteur de son hall d’immeuble à Nantes.

Placé en garde à vue au commissariat central de Waldeck-Rousseau, le sexagénaire aurait reconnu avoir aspergé un homme d’essence pour le déloger de son hall d’immeuble.
Placé en garde à vue au commissariat central de Waldeck-Rousseau, le sexagénaire aurait reconnu avoir aspergé un homme d’essence pour le déloger de son hall d’immeuble. | PHOTO ARCHIVES PRESSE OCÉAN – NB
  • Placé en garde à vue au commissariat central de Waldeck-Rousseau, le sexagénaire aurait reconnu avoir aspergé un homme d’essence pour le déloger de son hall d’immeuble.
    Placé en garde à vue au commissariat central de Waldeck-Rousseau, le sexagénaire aurait reconnu avoir aspergé un homme d’essence pour le déloger de son hall d’immeuble. | PHOTO ARCHIVES PRESSE OCÉAN – NB

Le réveil a été particulièrement brutal.

Dimanche 30 octobre 2022, un sexagénaire aperçoit un intrus assoupi dans le hall d’entrée de l’immeuble de la rue Fourré, dans le quartier Madeleine à Nantes. Une présence indésirable qui met dans une colère noire celui qui possède plusieurs logements sur place, au point de vouloir, manifestement, faire le ménage pour déloger de manière radicale le squatteur.

Un allume-gaz à la main

Le SDF est subitement réveillé par un flot déversé sur son corps et une odeur entêtante d’essence. En ouvrant les yeux, il découvre, terrifié, un homme fou de rage. Avec, dans une main, un bidon, et dans l’autre, un allume-gaz.

Avant qu’il ne s’en serve, la victime parvient à détaler dans la rue, sous les cris de son agresseur, proférant menaces et autres insultes.

C’est alors qu’une autre personne pénètre dans l’immeuble. Sans avoir le temps de franchir le hall, elle est à son tour accueillie par des jets d’essence par le sexagénaire. Lequel n’a, manifestement, pas reconnu un résident de son propre immeuble.

Le sexagénaire ne se calmera qu’au moment de son interpellation par la police, à 9 h 40. Né en 1959, il aurait reconnu les faits lors de sa garde à vue au commissariat de Waldeck-Rousseau. Il a été déféré au parquet lundi matin, dans le cadre de sa comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. La peine proposée n’est, à ce jour, pas connue.

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