Lavelanet

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Lavelanet
Lavelanet
Lavelanet vu du Roc de la Gourgue.
Blason de Lavelanet
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Pamiers
Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Olmes
(siège)
Maire
Mandat
Marc Sanchez
2020-2026
Code postal 09300
Code commune 09160
Démographie
Gentilé Lavelanétiens
Population
municipale
6 035 hab. (2021 en diminution de 2,74 % par rapport à 2015)
Densité 480 hab./km2
Population
agglomération
6 957 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 42° 56′ 01″ nord, 1° 50′ 58″ est
Altitude 525 m
Min. 490 m
Max. 802 m
Superficie 12,57 km2
Unité urbaine Lavelanet
(ville-centre)
Aire d'attraction Lavelanet
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton du Pays d'Olmes
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Lavelanet
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Lavelanet
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Lavelanet
Liens
Site web mairie-lavelanet.fr

Lavelanet (prononcé [lavəlane] ; L'Avelhanet en occitan languedocien) est une commune française située dans le département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une grande diversité.

La première « ville » se trouvait au bourg de Bensa, prieuré fondé par les moines de Saint Sernin de Toulouse au IXe siècle. La ville de Lavelanet apparaîtra au pied du château fort ou Castrum nommé « Castelsarrasin », château ayant appartenu au comte de Foix.

Lavelanet est une commune urbaine qui compte 6 035 habitants en 2021. Elle appartient à l'unité urbaine de Lavelanet et fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet. Ses habitants sont appelés les Lavelanétiens ou Lavelanétiennes.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Touyre, le ruisseau de Pelail et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

C'est la ville la plus importante du pays d’Olmes, région à l’est du département de l'Ariège, connue pour sa riche histoire industrielle principalement marquée par l'activité textile, aux XIXe et XXe siècles. Le paysage urbain de Lavelanet et de ses environs reste marqué par la présence d'anciennes usines, pour certaines réhabilitées, et de friches industrielles.

Place de l'Europe.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Cartographies interactive et OpenStreetMap
Carte
La commune dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
  1. Carte dynamique
  2. Carte Openstreetmap
  3. Carte topographique
  4. Carte avec les communes environnantes

Lavelanet s'est implantée au centre d'une unité urbaine sur les deux rives du Touyre, torrent de montagnes, au croisement des dépressions pyrénéennes afin de commander les issues d’amont des cluses (le haut de la vallée). Elle est située près de la limite du département de l'Aude, du département de l'Ariège et du bassin supérieur de l'Hers.

Lavelanet et Laroque-d'Olmes, distantes de cinq kilomètres, sont les deux villes de la vallée du Touyre. Elle est aussi la délimitation à l'est du massif du Plantaurel.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Bénaix, Dreuilhe, Laroque-d'Olmes, Péreille, Raissac, Saint-Jean-d'Aigues-Vives, Sautel et Villeneuve-d'Olmes.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Elle est marquée par le front du chevauchement frontal nord-pyrénéen qui la traverse d'est en ouest, séparant la Zone nord-pyrénéenne (ZNP) au sud de la Zone sous-pyrénéenne (ZSP) au nord, qui constitue la frange sud du Bassin aquitain. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et pour d'autres du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1076 - Lavelanet » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[2],[3] et sa notice associée[4].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 12,57 km2[5],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 12,76 km2[3]. Son relief est relativement accidenté puisque la dénivelée maximale atteint 312 mètres. L'altitude du territoire varie entre 490 m et 802 m[8].

Le territoire de la feuille Lavelanet se situe dans le département de l'Ariège et le département de l'Aude. Il recouvre essentiellement les zones externes de la chaîne des Pyrénées. S'y distinguent assez nettement :

  • au sud, l'avancée nord-orientale du pays de Sault situé entre 990 et 1 010 mètres d'altitude, et du front pyrénéen avec le massif de Tabe, massif satellite de la Haute Chaîne Pyrénéenne. Il présente de nombreux traits de relief montagnard : croupes supérieures adoucies, cirques et auges glaciaires. Ses principaux sommets sont le pic de Soularac et le pic de Saint-Barthélemy ;
  • à l'est, les montagnes du massif du Plantaurel qui, d'à peine dix kilomètres de large en pays d’Olmes, présentent une géomorphologie de type jurassien : des voûtes formant des crêts (corniches rocheuses situées en bordure des combes anticlinales) se creusent en certains endroits, formant ainsi des cratères garnis d'argile. Le point culminant du massif du Plantaurel est de 1 014 mètres d'altitude. Plus à l’est, la haute vallée de l’Hers délimite le rebord fracturé du plateau de Sault qui s’étend plus largement dans le département de l'Aude ;
Anticlinal forme plissée.
  • les chaînons audois (altitude moyenne de 600 mètres), à relief structural bien visible dans les plis de Péreille (avec pour point culminant le cap de Gambière à 849 mètres d'altitude dans son anticlinal), de Dreuilhe et de Puivert ;
  • au nord, une zone de collines variant de 350 à 700 mètres d'altitude entaillées dans la puissante formation du Poudingue de Palassou (argiles, marnes, grès, conglomérats, calcaires…) et modelées par l'érosion fluviatile.

Tous ces reliefs s'abaissent progressivement vers le nord-ouest[9].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Lavelanet.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[10]. Elle est drainée par le Touyre, le ruisseau de Pelail, un bras du Touyre, le ruisseau de Gaillasse, le ruisseau de Raissac, le ruisseau de Réviroles et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[11],[12].

Le Touyre, d'une longueur totale de 39,2 km, prend sa source dans la commune de Montferrier et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Vif à Lagarde, après avoir traversé 10 communes[13].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 886 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Montferrier à 6 km à vol d'oiseau[16], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 438,0 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Paysage naturel[modifier | modifier le code]

Massif Saint-Barthélémy, Ariège.

Trois étages de végétation se succèdent en pays d'Olmes :

De manière générale, le pays d'Olmes est particulièrement remarquable par ses étendues boisées sur le flanc Nord. Des élevages ovins et bovins utilisant les estives du Tabe et du Plantaurel sont visibles sur son paysage naturel dit de « tradition artisanale »[20]. Son altitude variée confère à Lavelanet une vue imprenable sur ses forêts, la chaîne des Pyrénées mais surtout sur le pog du château de Montségur.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lavelanet est une commune urbaine[Note 2],[21]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lavelanet, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[I 2] et 6 957 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (44,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (44,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,3 %), zones urbanisées (25 %), zones agricoles hétérogènes (14 %), prairies (11,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Centre-ville de Lavelanet.

De manière générale, l'habitat du pays d'Olmes forme deux chapelets d'agglomérations ; un dans la vallée du Touyre avec les communes de Montferrier, Villeneuve-d'Olmes, Lavelanet et Laroque-d'Olmes, l'autre plus petit sur la vallée de l'Hers avec les communes de Fougax-et-Barrineuf, Bélesta, L'Aiguillon, La Bastide-sur-l'Hers et Le Peyrat.

Les typologies architecturales de Lavelanet sont celles des secteurs accidentés du bassin méditerranéen : les maisons sont hautes et étroites, mitoyennes en pignon et protégées par une toiture à deux pentes couvertes en tuiles dite méridionales. Le centre-ville est constitué essentiellement de maisons de ville avec souvent une arrière-cour, construites le long des départementales 625 et 117. Elles forment de longues files aux toits apparemment continus dont les faîtages s’alignent sur les courbes de niveau[20]. La morphologie urbaine de Lavelanet est également grandement contrainte par la géomorphologie naturelle : la ville s'inscrit en son cœur dans le goulet d'étranglement que constitue la cluse du Touyre, et s'évase de part et d'autre, au nord et surtout au sud.

L'urbanisation liée à la période d'essor industriel du milieu du XXe siècle a particulièrement modelé l'esthétique urbaine des quartiers de faubourgs, au sud-ouest, au sud-est et au nord-est du centre ancien. On y retrouve essentiellement des pavillons individuels et quelques petits ensembles collectifs (HLM de la Marne, Cité-jardin, Cité Leclerc…). La localisation des usines se fait essentiellement le long du Touyre, en aval (usines Roudière) et surtout en amont du centre-ville, le long de la rue Jacquard (usines FTL, Calvet, Dumons…), et dans une moindre mesure sur les marges de la ville, sur la route de Raissac et celle de Perpignan.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 3 782, alors qu'il était de 3 726 en 2013 et de 3 626 en 2008[I 7].

Parmi ces logements, 79,6 % étaient des résidences principales, 4,9 % des résidences secondaires et 15,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 73,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 26,4 % des appartements[I 7].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lavelanet en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,9 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 59,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (60,9 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 8].

Le logement à Lavelanet en 2018.
Typologie Lavelanet[I 7] Ariège[I 9] France entière[I 10]
Résidences principales (en %) 79,6 65,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 4,9 24,6 9,7
Logements vacants (en %) 15,5 9,7 8,2

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

La commune est lauréate en 2015 du prix d'appel à manifestation d'intérêt (AMI, dans le cadre des Investissements d'avenir), et en 2016 du prix Territoire à énergie positive pour la croissance verte. La Maison des projets inaugurée en lance le cadre de ce vaste chantier[24].

Lavelanet 2050 est une projection dans l'avenir à travers la construction d'édifices publics tels qu'un nouvel hôpital, un pôle santé, l'aménagement piétonnier du centre-ville, la démolition de vieux bâtiments, qui devrait permettre de redonner vie au centre historique de la ville. Le maire actuel Marc Sanchez dit à ce sujet « L’obtention du concours Territoire à énergie positive croissance verte (TEPCV) lancé par le Ministère de l’Écologie, et de l’appel à manifestation d’Intérêt « Centre-Bourg » sont de nature à apporter une autre vision de ce que doit être notre territoire »[25]. Dans ce contexte en 2016, la ville vote de profonds chantiers de restructuration. Le premier étant la démolition de l'ancienne maison de retraite, située dans le centre-ville[26].

En , la mairie de Lavelanet annonce officiellement la construction d'une nouvelle gendarmerie nationale française pour la ville [27].

Voie de communication et transport[modifier | modifier le code]

Lavelanet se trouve à la jonction des routes :

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Lavelanet est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[28],[29].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Lavelanet.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, le Touyre, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant le Touyre figurent les crues de 1992[30].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Lavelanet[31]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[32].

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 28 mai 2004[33].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].

Les derniers incidents classés en risques technologiques ou naturels à Lavelanet sont des inondations, des tempêtes, des mouvements de terrains, des coulées de boue ou encore des mouvements sismiques qui sont tout de même plus rares. La dernière coulée de boue ainsi qu'inondation remonte au . Le dernier mouvement de terrain remonte à .

Toponymie[modifier | modifier le code]

Son nom Avanaleto en 1245 tire son origine de l'occitan avelana[réf. nécessaire] et donc du latin avellana (1245) : « noisette », le lieu étant à l'époque boisé de noisetiers[35]. Du VIIIe siècle au XIe siècle, on écrira successivement Avellanum ou Avellanetum qui devient Avellana ou Abélana en occitan. Au fil du temps, il deviendra Avelana, L’Avellanet en 1148[36], et Lavelanet à partir de 1787[36].

En occitan, le nom de la commune est L'Avelhanet.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Le caractère romain des substructions des deux tours de l’antique château féodal de Lavelanet semble donner à Lavelanet une origine très ancienne. Un bourg devait exister avant la conquête romaine puisque les Romains jugèrent opportun de construire des fortifications dans le défilé du Touyre. Le nom du château fort "Castelsarrasin" rappelle d'ailleurs le séjour des Maures dans ce lieu (cette information étant fondée sur des hypothèses)[37].

L'apparition des premiers « foulons drapiers » est consécutive à l'arrivée des Phéniciens dans la région ; en effet en fins commerciaux ils enseignent aux « indigènes » l'art du textile et l'emploi de la terre à foulon qui abonde près de Lavelanet, en échange de l'or, de l'argent, de la résine, et des pelleteries du pays[38].

En 213, l'empereur Caracalla fait transporter à Rome des cargaisons de draps en provenance de Lavelanet[38].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La ville primitive de Lavelanet se trouvait au bourg de Bensa, prieuré fondé par les moines de Saint-Sernin de Toulouse au IXe siècle[39]. L'église de Bensa serait formée de deux églises, une carolingienne du IXe siècle, l'autre romane du XIe siècle. Faute d'écrits, elle est donc un repère dans le temps pour la ville primitive de Lavelanet. En effet la première église n'étant pas suffisamment grande pour la population, celle-ci fut agrandie, ne formant aujourd'hui qu'une seule église nommée Saint-Sernin de Bensa à Lavelanet[40]. La ville de Lavelanet apparaîtra au pied du château fort ou "Castrum" nommé « Castelsarrasin », château ayant appartenu au comte de Foix. Ce château a été démoli en 1964[41].

Pendant toute la période du Moyen Âge et l'époque moderne, le pays d'Olmes possède une puissante corporation de pareurs drapiers. La laine est travaillée dans de petites filatures actionnées par le Touyre ; le tissage se fait à domicile dans les bourgs et campagnes des environs. Des charrettes transportent les draps aux foires de Carcassonne, de Toulouse, de Bordeaux et de Beaucaire, mais la lenteur des communications de l'époque et l'éloignement des points de consommation empêchent cette industrie de prendre son envol[38].

En 1204, la mère de Raimond de Péreille, défenseur de Montségur et co-seigneur de Lavelanet, y installe une communauté de femmes cathares. La ville de Lavelanet naîtra au pied du Castrum "Castelsarrasin"". Les vestiges actuels ne permettent de déduire ni sa taille, ni son importance. Même si certains ont voulu y voir une véritable forteresse, Lavelanet était vraisemblablement un Castrum, c'est-à-dire un village fortifié autour d’une maison forte[42].

Ce château ou Castrum a été la propriété du comté de Foix. Le comté de Foix correspondait approximativement au bassin de l'Ariège et comprenait deux régions séparées par la barrière calcaire du massif du Plantaurel. Il s'est distingué par le particularisme de sa population très attachée à ses comtes, à ses libertés et au Catharisme très implanté en Pays d'Olmes[43].

Emplacement du Castrum et des fortifications à partir du plan des Ponts et Chaussées en 1847. Archives départementales de l'Ariège.

La Croisade des Albigeois de Simon IV de Montfort, période qui consiste en Occitanie à prêcher contre l'hérésie cathare, est terrible pour la région. Elle s'empare notamment de Béziers et massacre toute la population. Carcassonne subit à son tour un siège avant d'être prise. Durant les années 1210 et 1211, les villes de Minerve, Termes et Puivert sont prises par les croisés[44]. Le château, Castrum "Castelsarrasin" ne résiste pas et est détruit en 1212[45].

Le moine cistercien Pierre des Vaux de Cernay rapporte dans son œuvre Histoire de l'hérésie des Albigeois et de la sainte guerre contre eux (de l'an 1203 à l'an 1218) : « .. Guy de Montfort-Castres, frère de Simon, l’archevêque de Rhems, Robert élu évêque de Laon, Guillaume, archidiacre de Paris, et Enguerrand de Boua, à qui le chef des croisés avait donné une partie du comté de Foix. Ils s’arrêtèrent sous les murs d’un château nommé Avelanet. Ils le prirent bientôt d’assaut et en passèrent les habitants au fil de l’épée. À la nouvelle de ce sac, les habitants des châteaux voisins brûlèrent leurs propres habitations et cherchèrent un abri dans la fuite..[style à revoir] »

Château de Montségur.

À côté de Lavelanet, le château de Montségur subit deux tentatives de siège pendant cette période : Guy de Montfort-Castres fait une première tentative infructueuse en 1212, son frère, Simon IV de Montfort, dirigera la deuxième en 1213 toujours sans succès.

Le Traité de Paris (1229) met fin à la Croisade des Albigeois et la communauté fera partie de la seigneurie de Mirepoix en 1229. Les terres de la zone de Lavelanet sont confisquées par Simon IV de Montfort et Guy de Montfort-Castres et données au lieutenant Guy Ier de Lévis. Ce dernier s’emparera de toutes les terres de seigneurs cathares de Mirepoix à Lavelanet. S'appuyant sur le Traité de Paris (1229), la Maison de Lévis s'établira dans la région durant sept siècles.

Dans sa déposition devant l'Inquisition en 1244, Raymond de Péreille, seigneur de Montségur, explique qu'il a « vu les parfaits tenir publiquement leurs maisons à Lavelanet, avec son consentement et sa volonté »[42].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Dans le Cartulaire de Mirepoix[46] dressée par Félix Pasquier, des renseignements sur Lavelanet sont lisibles : Anne de Lévis, fille de Jean IV de Lévis, épouse le , au château de Lagarde, Galaubie de Panassac d'Espagne. Elle reçoit 4 000 livres en dot, après renonciation à tous ses droits sur les biens paternels et maternels. À l’instigation de son mari, elle réclame un supplément "de légitime" à ses frères : Jean V de Lévis, seigneur de Mirepoix, sénéchal de Carcassonne, et Philippe, évêque de Mirepoix. Ses deux frères refusent, l’affaire est portée devant le Parlement de Toulouse, et Anne de Levis, dame de Panassac, présente à ce Parlement un mémoire donnant le relevé de tout ce que le frère aîné possédait en fiefs, immeubles, châteaux et rentes diverses[47].

Dans ce mémoire, présenté en 1510, le château de Lavelanet est mentionné comme « défensable » et d’une valeur d’au moins vingt mille livres tournois.

« Défensable » s’employait autrefois pour un château qui était en état de se défendre lui-même, donc encore debout, en bon état. Cette mention dans le Cartulaire de Mirepoix nous informe donc que le château de Lavelanet est de bonne consistance en 1510, et que sa valeur n'est pas négligeable.

Château de Roquefixade

En effet, par sa position idéale dans cette vallée, à la frontière des comtés de Foix et de Razès, cette forteresse (Castrum, ou château) surveillait admirablement l’ancien pays d’Olmes dont elle occupait à peu près le centre. Par l’intermédiaire de la tour d’observation bâtie sur la colline, elle guettait l’ennemi dans la vallée du Touyre, en amont et en aval, dans la vallée de l’Hers à l’est, par la trouée de Saint-Jean-d'Aigues-Vives, et dans la vallée du Douctouyre à l’ouest. Elle se mettait en liaison avec les châteaux de Villeneuve-d'Olmes, de Montferrier, lesquels retransmettaient les signaux à des forteresses plus éloignées : Puyvert au levant, Roquefixade au couchant.

Pour l'année 1612, l'information suivante est mentionnée dans les registres paroissiaux : « l’an mil six cent douze, il y eut une grande sécheresse sur la terre et demeura sans pluie l’espace de quatre ou cinq mois que peu ne fut, tellement que pour apaiser l’ire de Dieu, l’on fit de grandes processions »[48].

Le , Lavelanet subit encore les horreurs des guerres de religion lorsque la ville est brûlée et la population massacrée par l'armée du comte de Carmaing. Ainsi l'on peut lire dans les archives de Le Peyrat : « .. Sera mémoire comme le vingt-neufviesme jour d’, Le Peyrat, La Bastide et Lavelanet furent bruslés par l’armée conduite par Mgr le comte de Carmaing, qui tuèrent tout autant d’habitants ! Qu’ils en purent attraper. Et furent pendus ou passés par les armes, dix catholiques ou huguenots à cause de leur rébellion... Signé Brustier » (Archives du Peyrat)[37].

Le , le fief de Lavelanet qui était propriété de la Maison de Lévis passe à la famille de Fumel par le mariage de Marguerite de Lévis, fille du baron de Mirepoix et de Catherine de Caulet, avec Louis, comte de Fumel, au pays de Quercy (le seigneur Jean de Lévis, baron de Mirepoix et seigneur de Lavelanet, n'ayant pas d'héritier mâle, à sa mort en ).

Lavelanet sera membre de la Maison de Lévis jusqu’en 1627, date à laquelle cette entité sera démembrée : Lavelanet formera à partir de cette année-là une seigneurie propre[45].

Le est posée la première pierre de l'église de Lavelanet en reconstruction.

Révolution française[modifier | modifier le code]

Une partie des substructions (fondations) du château servit de base à un manoir de la Renaissance qui fut au XVIIe siècle, la demeure d’une branche cadette de la famille de Lévis, la branche de Lomagne. Au moment de la Révolution de 1789, ce manoir appartenait aux frères Jean Baptiste Honoré et Paul Marie Raimond.

En 1796, le Chalabrais Pascal Dumons installe les premières machines à carder.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

  • 1812 : Introduction de la première machine à filer.

À la mort de Jean de Lévis, son épouse Catherine de Caulet poursuit fermement la gestion. Leur fille Marguerite fait entrer ces terres dans la famille de Fumel à son mariage. Le banquier Arthur Caussou (1848-1945), homme politique, écrivain, et grand propriétaire terrien, acquiert le manoir de Lavelanet. Il rédige des ouvrages sur son pays et est le premier, en 1890, à demander une autorisation de fouille pour le château de Montségur. Il rédige le premier ouvrage en occitan sur château qui lui valut la médaille Vermeil au concours de littérature romane[49]. Il fonde en 1896 "l’Escolo de Mount-Segur" qui a joué un rôle important dans la restauration de la graphie classique.

Dans un élan de construction, le manoir est malheureusement rasé en 1964.

  • 1867 : Création de l'Hôpital-hospice Goffres de Lavelanet.
  • 1899 : l'électricité apporte de nouvelles machines à tisser.
  • 1909 : Terminus de la voie ferrée Bram et Pamiers à Lavelanet par Mirepoix. La voie ferrée Bram-Lavelanet desservait pour la partie ariégeoise les gares de: Moulin-Neuf, Lagarde, Camon, Le Peyrat, La Bastide sur l’Hers, Laroque d’Olmes et Lavelanet (le bâtiment voyageurs de la gare de Lavelanet existe toujours ; il accueille aujourd'hui l'école de musique).
  • 1954  : Inauguration de la statue de Jean Jaurès.
  • 1956 : Construction de la première gendarmerie de Lavelanet. Inauguration le du marché couvert.
  • 1968 : L’hôtel de ville s’installe dans la chartreuse qui appartenait à la famille Bastide (famille de banquiers)[50].
Le Touyre, ici à Laroque-d'Olmes.

Il est difficile de préciser la date à laquelle l'industrie textile s'est établie en Pays d'Olmes. Mais comme dit précédemment, les Phéniciens ont certainement amené en premier la technique dans la région. Les eaux graniteuses des vallées de l'Hers et du Touyre étaient d'une grande qualité pour le lavage de la laine et le foulonnage des étoffes.

L'industrie textile reste rudimentaire. Les diverses opérations se pratiquaient à la main et à domicile. Les ouvriers étaient pauvres. C'est bien souvent dans une pièce que les tisserands, leurs femmes et leurs enfants mangent, couchent et tissent. Très vite, l'industrie familiale est devenue une ressource supplémentaire : tout paysan se doublera alors d'un artisan.

Au fil des siècles, le savoir-faire lié aux progrès de la technique et de la spécialisation du métier apporte, en particulier à Lavelanet, son titre de capitale ariégeoise du textile et, en général au Pays d'Olmes, un rayonnement national d'une main d'œuvre qualifiée. L'installation de nombreuses entreprises dans cette région favorise son développement économique malgré quelques crises et, bien sûr, son développement urbain.

Malheureusement, dès 1980, de nombreuses entreprises textiles ferment à cause de la concurrence étrangère, notamment asiatique. Les restructurations et les diminutions des effectifs ne suffisent pas à endiguer le phénomène. Aujourd'hui, seules quelques-unes d'entre elles poursuivent leur activité.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Lavelanet est membre de la communauté de communes du Pays d'Olmes[I 11], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Lavelanet. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[51].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Pamiers, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 11].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Pays d'Olmes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 11], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[52].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt neuf[53],[54].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles[modifier | modifier le code]

Résultats seconds tours des élections présidentielles
Élection Candidat Parti % Candidat Parti % Participation
Vainqueur Vaincu
2022 Marine Le Pen RN 56.32 Emmanuel Macron LREM 43.68 66.20%
2017 Emmanuel Macron LREM 54.86 Marine Le Pen RN 45.14 69.20 %
2012 François Hollande PS 63.03 Nicolas Sarkozy LR 36.97 78.18 %
2007 Ségolène Royal 56.07 43.93 85.13 %
2002 Jacques Chirac LR 78.02 Jean-Marie Le Pen RN 21.98 81.71 %
Résultats premiers tours des élections présidentielles
Élection Candidat Parti % Candidat Parti % Participation
1er 2d
2022 Marine Le Pen RN 31.98 Jean-Luc Mélenchon LFI 21.79 67.63%
2017 28.52 23.50 72.33 %
2012 François Hollande PS 33.76 Marine Le Pen RN 21.28 77.88 %
2007 Ségolène Royal 31.84 Nicolas Sarkozy LR 23.83 85.36 %
2002 Lionel Jospin 24.53 Jean-Marie Le Pen RN 20.54 73.90 %

Élections législatives[modifier | modifier le code]

Résultats seconds tour des élections législatives
Élection Candidat Parti % Candidat Parti % Participation
Vainqueur Vaincu
2022 Bénédicte Taurine LFI 54,98 Anne-Sophie Tribout LREM 45,02 39,35 %
2017 Bénédicte Taurine LFI 50.44 Jérôme Azéma LREM 49.56 37.41 %
2012 Frédérique Massat PS 49.42 Nicole Gerona LR 17.52 53.07 %
2007 59.56 Jacqueline Rouge 42.21 59.56 %
2002 Augustin Bonrepaux 63.56 Yves Maris 36.44 56.86 %

Élections européennes[modifier | modifier le code]

Résultats tour unique des élections européennes
Élection Candidat Parti % Candidat Parti % Participation
1er 2d
2019 Jordan Bardella RN 34.67 Nathalie Loiseau LREM 14.76 46.44 %
2014 Louis Alliot 33.40 Virginie Rozière PRG 19.44 42.15 %
2009 Kader Arif PS 28.52 Dominique Baudis LR 21.25 41.84 %
2004 39.06 Jean-Claude Martinez RN 13.86 40.14 %

Élections régionales[modifier | modifier le code]

Résultats des seconds tours des élections régionales
Élection Candidat Parti % Candidat Parti % Participation
Vainqueur Vaincu
2021 Carole Delga PS 63,45 Jean-Paul Garraud RN 27,70 34,33%
2015 Louis Alliot RN 42.62 Carole Delga PS 41.73 54.62 %
2010 Martin Malvy PS 72.62 Brigitte Barèges LR 27.38 46.99 %
2004 62.47 Louis Alliot RN 19.54 64.64 %

Élections départementales[modifier | modifier le code]

Résultats des seconds tours des élections départementales
Élection Candidat Parti % Candidat Parti % Participation
Vainqueur Vaincu
2021 Jessica Miquel [LFI-NUPES] 73,49 Jean-Marc Garnier RN 26,51 34,46%
2015 63.02 Thérèse Aliot 36.98 53.81 %

Élections municipales[modifier | modifier le code]

Résultats des seconds tours des élections municipales
Élection Candidat Parti % Candidat Parti % Participation
Vainqueur Vaincu
2020 Marc Sanchez PS 67.61 Xavier Pinho-Teixeira DVD 32.39 49.27 %
2014 62.88 37.11 63.24 %
2008 76.32 Francis Ramirez 23.68 70.00 %
2001 Jean-Pierre Bel 55.39 Bernard Marty 44.61 72.40 %

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs depuis 1790[55]
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1945 Léonce Cazeneuve   Commerçant
1945 1947 Antoine Salles PCF Commerçant
1947 1977 Fernand Delmas PS Industriel
1977 1983 Jean Miquel PCF Photographe
1983 1995 Jean-Michel Caux PS Professeur d'histoire-géographie
1995 2001 Bernard Marty DVD Pharmacien
2001 2008 Jean-Pierre Bel PS Juriste - Président du Sénat (2011-2014)
2008 En cours Marc Sanchez PS Industriel

Jumelages[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[57].

En 2021, la commune comptait 6 035 habitants[Note 4], en diminution de 2,74 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1911 2221 5081 7171 8522 5272 8983 0043 062
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 9443 0063 0333 2923 0953 2053 2462 9813 179
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 1963 2703 5323 6084 8274 8494 9335 5416 820
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
7 6488 6309 3468 3687 7406 8726 7696 4046 165
2021 - - - - - - - -
6 035--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puis Insee à partir de 2006[59].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[60] 1975[60] 1982[60] 1990[60] 1999[60] 2006[61] 2009[62] 2013[63]
Rang de la commune dans le département 3 3 3 3 3 3 3 3
Nombre de communes du département 340 328 330 332 332 332 332 332

Après avoir connu un maximum démographique dans les années 1970, la commune de Lavelanet voit sa population décroître de façon continue, suivant une dynamique assez commune aux cités touchées par la crise industrielle.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Lavelanet est équipé de cinq écoles, de deux collèges et d'un lycée professionnel :

  • Lycée professionnel Joseph-Marie-Jacquard
École Lamartine
  • Collège Louis-Pasteur
  • Collège Victor-Hugo
  • École primaire Lamartine
Cinéma le Casino
  • École primaire publique George Sand
  • École primaire Jeanne-d'Arc (privée)
  • École maternelle Jean-Jaurès
  • École maternelle Les Avelines

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête de la noisette (chaque année au début de l'automne)
  • Fête de la ville (chaque année pour le )
  • Jazz'velanet (chaque année au mois de mai)
  • Cinéma le Casino
  • Pétanqu'Ovalie, concours de pétanque organisé de 2005 à 2015

Santé[modifier | modifier le code]

Centre hospitalier La Soulano

Sports[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

  • Église Notre-Dame-de-l'Assomption
  • Salle de prière rue Pasteur (Islam)

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 2 858 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 5 591 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 650 [I 12] (19 820  dans le département[I 13]). 28 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 6] (40,7 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 14] 15,8 % 16,6 % 19,8 %
Département[I 15] 8,9 % 11,1 % 11,2 %
France entière[I 16] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 384 personnes, parmi lesquelles on compte 67,5 % d'actifs (47,6 % ayant un emploi et 19,8 % de chômeurs) et 32,5 % d'inactifs[Note 7],[I 14]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Lavelanet[Carte 2],[I 17]. Elle compte 2 393 emplois en 2018, contre 2 470 en 2013 et 2 799 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 636, soit un indicateur de concentration d'emploi de 146,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,8 %[I 18].

Sur ces 1 636 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 882 travaillent dans la commune, soit 54 % des habitants[I 19]. Pour se rendre au travail, 83,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 12 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 20].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

607 établissements[Note 8] sont implantés à Lavelanet au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 21].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 607 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
83 13,7 % (12,9 %)
Construction 96 15,8 % (14,2 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
163 26,9 % (27,5 %)
Information et communication 12 2 % (1,8 %)
Activités financières et d'assurance 37 6,1 % (2,8 %)
Activités immobilières 26 4,3 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
70 11,5 % (13,2 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
81 13,3 % (14,4 %)
Autres activités de services 39 6,4 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,9 % du nombre total d'établissements de la commune (163 sur les 607 entreprises implantées à Lavelanet), contre 27,5 % au niveau départemental[I 22]. Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[64] :

  • SARL Olmes Distribution, supermarchés (18 629 k€)
  • Mecaprec, mécanique industrielle (8 600 k€)
  • Constructions Montages Assembliers, mécanique industrielle (5 485 k€)
  • SARL Gaetan Sanchez Et Fils, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (3 717 k€)
  • Spideco Ariege Occitanie, travaux de peinture et vitrerie (3 383 k€)
Lavelanet constitue le cœur d'un bassin textile historique, dont il reste de nombreuses friches (ici la friche FTL, en arrière-plan).

Anciennement réputée pour ses industries textiles, la plupart d'entre elles sont aujourd'hui fermées, principalement à cause de l'importation de textiles venant de pays étrangers. Ces activités d'autrefois sont présentées depuis 1986 dans le cadre du musée du textile et du peigne en corne, installé dans les locaux de la manufacture des draperies Dumons Frères qui avait été fondée en 1796[65]. La production textile s'intensifie et s'industrialise au XIXe siècle, poussé par le déclin de cette même industrie dans le Languedoc où la monoculture de la vigne domine peu à peu l'économie. Parallèlement l'utilisation de matières premières importées permet d'augmenter la qualité. Atteignant son apogée au milieu du XXe siècle, par le biais d'entreprises comme Bergère, Couquet, Dumons, Escolier, Laffont ou Roudière, l'industrie textile entame ensuite un déclin inexorable[66].

De 1995 à 2015, l’industrie textile a perdu plus de 5 000 emplois en passant de plus de 6 000 employés à moins de 600 aujourd’hui. L'État et la Région tentent de recentrer le développement touristique sur les atouts culturels et naturels des Pyrénées Cathares[67]. Cependant le recul de l’activité industrielle induit une perte démographique, une hausse du chômage. Les friches industrielles dues à l'extension en son temps de l'industrie textile se sont multipliées et laissent une empreinte forte dans son territoire. Les patrimoines matériel et immatériel générés par cette activité sont notamment valorisés par le Pays d'art et d'histoire des Pyrénées Cathares[68].

Entreprises[modifier | modifier le code]

  • C.M.A : Chaudronnerie Mécanique Ariégeoise, entreprise d'usinage de pièces principalement pour le secteur aéronautique; basée à Lavelanet
  • Tissages cathares fabrique du linge de maison.
  • Biotex Technologie fabrique des vêtements spécialisés et aussi des masques respiratoires pour adultes et enfants.

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010
Exploitations 19 6 6
Superficie agricole utilisée (ha) 260 260 315

La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région sous-pyrénéenne »[69]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage de bovins pour la viande[70]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 11] de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 315 ha[70].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Lavelanet

Église Notre-Dame-de-l'Assomption[modifier | modifier le code]

La première pierre de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption a été posée le . De style gothique, son chœur est à huit pans. Elle a été édifiée à l'emplacement d'une autre église détruite dédiée à saint Antoine de Padoue et bâtie au XIIe siècle. Le clocher s'écroule en 1879, la reconstruction totale se terminera en 1931.

En 2000 une restauration est entreprise. L'église est répertorié dans la Base Mérimée[72].

Certaines pièces de mobilier sont référencer dans la Base Palissy[73] :

Chapelle de Bensa.

Autres lieux[modifier | modifier le code]

  • Oratoire de Sainte-Ruffine [1] Haute colline rocheuse qui fait référence à Sainte Ruffine dont l'histoire, la légende, est mal connu. Difficile de se rapporter, à des textes précis mais l'œuvre des Saints parle d'une chrétienne romaine, issue d'une famille de nobles. Avec sa sœur Secunda, elles s'étaient converties au catholicisme, au IIIe siècle. Très mal vue par la population et la Curie, elles enduraient de nombreuses persécutions. Malgré les brimades, jamais les deux sœurs n'acceptèrent de renier leur religion. Devant l'impossibilité de leur faire abandonner le catholicisme, le pouvoir décida de les martyriser. Amenées dans une forêt, dans les environs de Rome, les deux sœurs furent décapitées, ensemble, le et enterrées sur le lieu même de leur supplice[75].
  • Chapelle Saint-Sernin de Bensa datant du XIIe siècle. L'édifice est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1950[76]. Deux tableaux sont référencés dans la Base Palissy (voir les notices liées)[76].
  • L'esplanade (place de Lavelanet)
  • Musée du textile et du peigne en corne[77], installé dans l'ancienne usine textile Dumons, parmi les dernières à avoir conservé sa cheminée d'usine
  • Monument aux morts pour la France [2]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

« Avelano » : noisetier Nom de « Beleu » (dieu phénicien) que les Romains ont transformé en « Avelana », en référence aux noisetiers NB : Sceau gothique (usage à la mairie) : portait un noisetier au milieu d’un ovale surmonté d’une petite croix.

Blason Blasonnement :
D’argent (de gueules) à la branche de noisetier feuillée de sinople fruitée au naturel ; au chef parti au 1er d'azur (de gueules) au croissant d'argent accosté (d'or soutenu) de deux étoiles du même, au 2e de gueules à la croix occitane d'or[78].

On retrouve la branche de noisetier surmontée de la croix boulée des comtes de Toulouse à droite, à gauche d’un croissant de lune entouré de deux étoiles (hypothèse par laquelle le seigneur de Lavelanet aurait participé aux croisades). L’écusson était coiffé d’un soleil resplendissant qui fut remplacé par quatre tours lors du mariage de la dernière fille du seigneur de Lavelanet avec le comte de Fumel (). Fumel était une ville fortifiée, d’où les tours. Aujourd’hui, la ville a conservé ce blason.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abbé Ed. Lafuste, La paroisse de Lavelanet pendant la Révolution (1789-1802), Pomiès, Fra et Cie, 1914
  • Michel Chevalier, L'Industrie textile pyrénéenne et le développement de Lavelanet, E. Privat, Paris, M. Didier, 1950 [lire en ligne: https://www.persee.fr/doc/rgpso_0035-3221_1950_num_21_1_1267]
  • G. Segonzac, « Algues calcaires du Sparnacien de Lavelanet (Ariège), Dasycladales, Caulerpale et Cryptonémiale », BRGM, 1971, no 4, 1, p. 5–19
  • P. Lopez, « Une nouvelle carrière dans l'Ariège, à Lavelanet (entreprise Rescanières) », Industrie minérale, 1985, vol. 67, p. 29-30
  • Pierre Cathala, Avant l'oubli-Lavelanet 1900, éditions Latour, 2013
  • Jean-Michel Minovez, Pays d’Olmes. L'aventure de la laine, Toulouse, Privat, 2013, 208 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[6],[7]
  2. Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[71].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Lavelanet » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  7. a b et c « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Lavelanet - Section LOG T2 » (consulté le ).
  8. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Lavelanet - Section LOG T7 » (consulté le ).
  9. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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