Les personnage de la Révolution Française

Les personnages clés de 1789 à 1799

Les personnages apparaîtront dans cette galerie, d'une part par ordre alphabétique et d'autre part, au fur et à mesure de leur apparition dans la partie récit. En cliquant sur la photo du personnage vous accéderez à une "biographie" plus détaillée de celui-ci.

A-B-C-D-E-F-G-H-I-J-K-L-M-N-O-P-Q-R-S-T-U-V-W-X-Y-Z

Aiguillon Armand Désirée de Vignerot Duplessis-Richelieu, duc d'

(1761-1800)

Député de la noblesse d'Agen, il est l'un des plus chauds partisans de la révolution à ses débuts et l'un des premiers députés de la noblesse à se réunir au tiers état.

Babeuf François Noël dit Gracchus

(1760-1797)

Clerc chez un commissaire à terrier puis commissaire lui même. Le 26 mars 1796 il organise avec d'autres conspirateurs un mouvement destiné à renverser le Directoire "la conspiration des égaux". Babeuf et l'un de ces complices seront condamnés à mort et exécutés Babeuf est reconnu par les mouvements marxistes comme étant le fondateur du premier parti communiste moderne.

Bailly Jean-Sylvain

(1736-1793)

Astronome Français. Député de Paris, il préside l'Assemblée Nationale lors de la séance du Jeu de Paume puis est élu maire de Paris après la prise de la Bastille. Responsable de la fusillade du Champ-de Mars. Arrêté en septembre 1793, il est condamné à mort puis exécuté le 12/11/1793.

Barère Bertrand

(1755-1841)

Avocat au parlement de Toulouse, il est élu par le Tiers Etat de la sénéchaussée de Bigorre au Etats Généraux. Juge, pendant la Législative au tribunal de cassation des Hautes Pyrénées il est élu par ce département à la Convention. Montagnard, il présidera la Convention lors du procès du Roi. Elu au Comité de Salut Public le 7 avril 1793 puis réélu le 10 juillet. Il y jouera un rôle très important.

Barnave Antoine

(1761-1793)

Avocat. Député du Dauphiné aux états généraux. Il forme avec Lameth et Duport l'état major de l'opposition à Mirabeau. Président de l'assemblée en octobre 1790. Défenseurs d'une monarchie constitutionnelle il sera guillotiné sous la Terreur.
Barras Paul François Jean Nicolas, vicomte de (1755-1829) Issue de la vieille noblesse provençale, le jeune Barras est peu impliquer lors des premiers événements révolutionnaires. Le Var l'élit en 1792 à la Convention. Il est envoyé en mission à Toulon lors duquel il se liera avec Bonaparte qu'il fait nommer capitaine. Maître de la ville il s'enrichit rapidement et malhonnêtement. Il est rappelé par le Comité de Salut Public en janvier 1794. Se sentant perdu Barras se jette dans l'opposition et rallie autour de lui tous ceux qui craignent pour leurs têtes . Le 9 thermidor il devient le chef des Thermidoriens. Régicide il ne souhaite cependant pas un retour des monarchistes et fera écraser l'insurrection royaliste du 13 vendémiaire an III. Lors du Directoire il sera à la tête des cinq Directeurs.

Barthélemy Balthazard François

(1747-1830)

Entrée dans les bureaux des affaires étrangère sous Choiseul. Il occupe plusieurs postes dans différentes ambassades puis est nommé ambassadeur en Suisse. Négociateur de la paix de Bâle il amène la Prusse et l'Espagne à la paix en 1795. Elu directeur en juin 1797 il sera déporté pour ses opinions royalistes après le coup d'état du 18 fructidor.
Beauharnais, Alexandre François Marie, vicomte de (1760-1794) Militaire ayant servi sous Rochambeau en Amérique, élu aux états généraux noblesse. L'un des premiers à se rallier au tiers état avec La Fayette. Il est membre du comité militaire de l'Assemblée qu'il préside à deux reprises. Exécuté sous la Convention. Son épouse est Joséphine Tasher de la Pagerie qui se remaria avec Napoléon Bonaparte.

Billaud-Varenne
Jacques Nicolas Billaud, dit

(1756-1819)

Avocat de La Rochelle. Elu député de Paris à la Convention il vote la mort du roi et jouera un rôle non négligeable dans la chute des Girondins. Président de la Convention le 5 septembre 1793, il entre aussitôt au Comité de Salut Public. Il soutiendra la politique de Robespierre puis participera à sa chute le 9 thermidor. D'abord épargné par les Thermidoriens il sera condamné à la déportation à Cayenne en décembre 1794.

Boissy d'Anglas François Antoine

(1756-1826)

Avocat au parlement de Paris Boissy d'Anglas est élu aux états généraux par le Tiers Etat de la sénéchaussée d'Annonay. Il est élu par l'Ardèche à la Convention. Très discret il siège dans les rang de la Plaine. Il vote pour le bannissement du roi et pour un appel au peuple. Après la chute de Robespierre il se déclare hostile à la Terreur et entre au nouveau Comité de Salut Public. Membre de la Commission chargée d'élaborer une nouvelle Constitution il se verra attribuer la paternité de la Constitution de l'an III.

Bonaparte Napoléon

(1769-1821)

Assez indifférent aux débuts de la révolution c'est un jeune officier qui n'émigre pas mais prête serment de fidélité à la nation, à la loi et au roi. Partisan de la Montagne il se lie avec les représentants en mission et acquiert sa réputation au siège de Toulon en prenant le commandement de l'artillerie. Après thermidor, classé comme Robespierriste il sera mis en congé. L'insurrection royaliste du 13 vendémiaire le ramène sur le devant de la scène. Nommé général de division puis général en chef de l'armée de l'intérieur le 26 octobre, il prend le commandement de l'armée d'Italie le 11 mars. La campagne militaire qui s'ouvre découvre un stratège génial et un tacticien hors pair qui réussit à imposer à l'Autriche la paix de Campoformio. Sa popularité embarrasse le Directoire. Le 18 mai 1798, Bonaparte choisit l'Egypte pour s'éloigner d'un régime qui risquerait de ternir sa réputation. Si l'expédition militaire est un échec, l'expédition scientifique et l'aura que Bonaparte en retire est un succès. Rentré en octobre 1799, Bonaparte découvre une France au bord de l'effondrement qui se cherche un Vainqueur. Ce sera lui. Le coup d'état du 18 brumaire le nommera Consul puis Consul à vie en 1800 et Empereur en 1804.

Bonchamp
Charles Melchior Arthus marquis de

(1760-1793)

Bonchamp sert en Inde et en Amérique du Nord durant la guerre d'indépendance puis quitte l'armée et se retire dans ses terres en Anjou. Il prend part à la révolte vendéenne et s'y distingue par ses qualités de meneur d'hommes et d'organisateur. Elu en mars 1793 chef des Vendéens insurgés il soulève la région de Cholet. Vainqueur à Torfou face à Kleber. Il est grièvement blessé à Cholet le 17 octobre. Il mourra le lendemain après avoir exigé et obtenu la vie sauve pour des milliers de prisonniers républicains que les Vendéens voulaient exécuter.

Brissot
Jacques Pierre, dit de Warville

(1754-1793)

Homme au passé trouble, écrivain embastillé pour des pamphlets contre la reine. Il est élu par Paris à la Législative. Il siège à la gauche de l'Assemblée parmi les Girondins. Très écouté il demande la déchéance du roi après Varennes.
Elu à la Convention, rayé des Jacobins et couvert de calomnie par Marat et Desmoulins. Brissot vote pour l'appel au peuple lors du procès du roi puis pour la mort avec sursis.
Le 2 juin 1793, il est mis en accusation comme chef d'une conspiration contre la République. Le 30 octobre 1793 il est condamné à mort et exécuté avec les Girondins.

Broglie Victor François Duc de

(1718-1804)

Maréchal de France en 1759. En 1792 il commandera l'armée des émigrés en Champagne.

Buzot François Nicolas Léonard

(1760-1794)

Avocat à Evreux, Buzot est élu par cette ville aux Etats Généraux où il siège à l'extrême gauche avec Robespierre et Prieur de la Marne. Girondin il sera à la Convention le porte parole de Manon Roland dont il est tombé sous le charme. Il s'attaquera successivement aux différents chefs de la Montagne et à la Commune de Paris. Décrété d'arrestation le 2 juin 1793 il s'enfuit en Bretagne puis en Gironde. Recherchés et surpris par une patrouille il se suicidera avec Barbaroux et Pétion.

Calonne Alexandre de

(1734-1802)

Contrôleur général des finances en 1783, il s'efforça de rétablir l'équilibre budgétaire en réformant la gestion des fonds publics et le mode de répartition des impôts. Il s'en prit aux privilèges exorbitants du haut clergé et de la noblesse. L'assemblée des notables ayant refusé d'entériner son plan il fut disgracié en 1787.

Cambaceres
Jean-Jacques Régis de

(1753-1824)

Président du tribunal criminel de l'Hérault il est élu à la Convention par ce département .Siégeant sur les bancs de la plaine il votera la culpabilité de Louis XVI mais sera partisan du sursis. Jusqu'au 9 thermidor il se contentera de participer aux comités de législation. Après la chute de Robespierre il entre au comité de Salut Public et le préside. Pendant le Directoire il siège au conseil des Cinq-Cents. Après Brumaire, il deviendra second Consul. Auprès de Napoléon, il jouera un rôle essentiel dans la préparation du Concordat et du Code Civil. Président du Sénat, archichancelier et duc de Parme il servira fidèlement l'Empereur. Banni comme régicide il reviendra en France en 1818. Célèbre pour sa gourmandise, ses accoutrements extravagants et ses réceptions il aura su naviguer dans ses années troubles se rapprochant successivement des différents partis dominant la vie politique.

Cambon Pierre Joseph

(1756-1820)

Négociant de Montpellier où il monte un club affilié aux Jacobins il est élu à la législative par l'Hérault. Il se fait une réputation quelque peu usurpé de spécialiste des questions financières éblouissant son auditoire par sa manière de faire parler les chiffres. Il prend la tête des émeutes du 12 germinal an III et se fait élire par la foule maire de Paris. Décrété d'arrestation il doit se cacher jusquà l'amnistie de 1795.

Camus Armand, Gaston

(1740-1804)

Avocat du clergé, Janséniste et Gallican. Elu du tiers état de Paris. Il est l'un des plus ardents défenseurs de la constitution civile du clergé et est également à l'origine de la suppression des titres de noblesse.
Carnot Lazare Nicolas Marguerite

(1753-1823)

Carnot est capitaine du génie en 1789. Elu à la Législative puis à la Convention, il est envoyé en mission aux armées de la République qu'il réorganise avec énergie et autorité. Il entre au Comité de Salut Public en juillet 1793 comme responsable des armées. Surnommé l"organisateur de la victoire". Il échappe à la proscription des Thermidoriens et est élu au conseil des Anciens en 1795. Il entre ensuite au Directoire comme spécialiste des questions militaires.

Cathelineau
Jacques

(1759-1793)

Voituriers et commerçants, c'est un homme très pieux qui se lance dans la révolte en mars 1793 avec une poignée de parents et d'amis. Très vite sa bande s'étoffe et atteint quelques milliers d'hommes avec lesquels il prend Cholet, Chalonnes, Thouars puis Saumur. Après Saumur, les chefs nobles de l'insurrection le désigne général en chef de l'armée catholique et royale pour flatter les masses paysannes constituant l'essentiel des forces vendéennes. Désirant prendre Nantes pour bénéficier d'un port Cathelineau sera mortellement blessé dans l'action portant un rude coup au moral des Vendéens.

Charette
François Athanase de Charette de la Contrie dit

(1763-1796)

Officier de marine, Charette participe à la défense des Tuileries le 10 août 1792. Entraîné dans la révolte pas des paysans il devient rapidement maître de tous le pays de Retz. Laissant son armée de paysans il tente de rallier l'armée vendéenne autour de sa personne. Au début de l'année 1794 il réunira ses troupes à celles de Stofflet et de Marigny et sera le chef des restes de l'armée vendéenne. Il traitera avec la République et signera l'accord de paix de La Jaunaie le 17 février 1795. Le 23 juillet 1795, il reprend les armes. Nommé par Louis XVIII commandant en chef de l'armée royale, il sera finalement capturé puis fusillé à Nantes le 29 mars 1796.

Clermont-Tonnerre Stanislas, comte de

(1757-1792)

Colonel au régiment de Royal-Navarre. Elu par la noblesse de Paris aux Etats Généraux, c'est lui qui est à la tête des 47 députés de la noblesse qui vont rejoindre le tiers état le 25 juin 1789.

Collot d'Herbois Jean-Marie dit

(1749-1796)

Acteur puis directeur du théâtre de Lyon il devient secrétaire du club des Jacobins. Membre de la commune de Paris il est l'un des acteurs de la journée du 10 août 1792 et approuve les massacres de septembre. Elu à la Convention, Il entre au Comité de Salut Public en septembre 1793. Il réprimera violemment, avec Fouché, l'insurrection de Lyon (massacre de la plaine des Brotteaux). Il apportera son soutient aux conjuré pour renverser Robespierre le 9 thermidor. Il échappe à la guillotine mais est déporté à Cayenne.

Condorcet
Jean Antoine Nicolas de Caritat, marquis de

(1743-1794)

Mathématicien et membre de l'Académie des sciences cet aristocrate aux idées libérales est un précurseur de la révolution. Elu à la Convention il siège avec les Girondins. Arrêté et emprisonné il s'empoisonna dans sa cellule.

Corday
Marie Anne Charlotte de

(1768-1793)

Issue d'une famille pieuse et royaliste Charlotte Corday, républicaine et amie des Girondin de Caen poignarde Marat, le 13 juillet 1793, pour sauver le monde et rétablir la paix. Son procès rapidement mené, Charlotte Corday est exécutée le 17 juillet faisant preuve d'un grand courage et d'un calme.

Couthon Georges Auguste

(1755-1794)

Avocat paralysé des membres inférieures. Il est élu à la Législative par le Puy-de-Dôme puis réélu à la Convention. Montagnard, il vote la mort du roi puis entre au Comité de Salut Public en mai 1793. En 1793, il réprime l'insurrection de Lyon. Il est aux coté de Robespierre en Prairial lors du vote de la loi instituant la "Grande Terreur". Il sera guillotiné le 10 thermidor.

Danton
Georges Jacques

(1759-1794)

Clerc à Paris en 1780 puis avocat en 1787. Orateur très écouté des Cordeliers. L'un des organisateurs de la pétition du Champ-de-Mars. Son rôle est essentiel dans l'émeute du 10 août 1792 qui renverse la monarchie. Elu à la Convention puis nommé au comité de Salut Public pour s'occuper des affaires étrangères il s'oppose à Robespierre. Il préside la Convention en été 1793 et fait voter la levée en masse. Robespierre fait arrêté Danton 30 mars 1794 A l'issue d'un procès illégal Danton est guillotiné le 5 avril 1794.

David Jacques Louis

(1748-1825)

Premier grand prix de Rome en 1775 puis membre de l'académie Royale de peinture en 1783 David est lepeintre à la mode à la veille de la révolution. En 1789 il prend parti pour la Révolution. Organisateur des grandes cérémonies révolutionnaires, il est élu à la Convention. De sens politique médiocre David suivra son maître à penser qu'est Robespierre n'hésitant pas à dénoncer les ennemis de la Révolution et même des artistes concurrents gênants.

Desmoulins Camille

(1760-1794)

Publiciste et journaliste. Le 12 juillet il appelle aux armes dans les jardins du Palais Royal. Auteur du journal Les révolutions de France et de Brabant il est membre du club des Cordeliers. Classé parmi les Indulgents par Robespierre il sera exécuté en même temps que Danton le 5 avril 1794.

Dubois-Crancé
Edmond Louis Alexis

(1746-1814)

Ancien mousquetaire de la garde du Roi, il est élu aux Etats Généraux par le Tiers Etat de Vitry-le-François. Elu par les Ardennes à la Convention, il est membre du comité militaire où il joue un rôle important dans la réorganisation des armées. Député de la Mayenne aux Cinq-Cents, inspecteur général à l'armée du Rhin, il remplace Bernadotte au ministère de la guerre en 1799. Au lendemain du coup d'état du 18 Brumaire Berthier le remplace à son ministère et il se retire en retraite.
Dugommier
Jacques Fran�ois Coquille
dit
(1738-1794)
Originaire de Guadeloupe, il entre dans l'armée à quinze ans et s'y distingue lors de la guerre d'Indépendance américaine. Il adhère avec enthousiasme aux idées révolutionnaires et est délégué de Basse-Terre à l'assemblée coloniale. En 1793 il est élu à la Convention par la Martinique. Promu général de division à l'armée du Var en novembre 1793 il est chargé de réduire Toulon alors aux mains des Anglais. Après la chute de Toulon, il commande les armées des Pyrénées-Orientale et reconquiert peu à peu les places du Roussillon aux mains des Espagnols. Il sera tué lors de la bataille décisive de la Montagne-Noire le 20 novembre 1794.

Dumouriez
Charles Fran�ois Du P�rier
dit

(1739-1826)

Volontaire � 18 ans Dumouriez. Ministre des affaires �trang�res en mars 1792, il prend le commandement de l'arm�e du nord et remporte avec Kellermann la victoire de Valmy. Vainqueur � Jemmapes Dumouriez occupe la Belgique et est acclam� � Paris par les Girondins le 29 d�cembre 1792. Apr�s sa d�faire � Neerwinden le 18 mars 1793 il se rend le 5 avril aux Autrichiens.

Duport ou Du Port Adrien

(1759-1798)

Brillant avocat et franc-maçon influent, il est élu par la noblesse de Paris. Duport forme avec Barnave et Alexandre de Lameth un triumvirat.

Elbée
Maurice Joseph Louis Gigost d'

(1752-1794)

Officier de cavalerie en retraite, sa noblesse sera contesté en 1789 lors de la convocation aux assemblées d'électeurs et c'est donc avec le tiers-état qu'il siégera. D'abord favorable aux idées révolutionnaires, la constitution civile du clergé le choquera et l'entraînera dans l'insurrection vendéenne. C'est lui qui dirige les opérations militaires derrière Cathelineau auquel il succède à la mort de ce dernier en juillet 1793. Frappé de quatorze blessures à la bataille de Cholet il sera pris par les républicains puis fusillé dans son fauteuil le 3 janvier 1794 à Noirmoutiers.

Fabre d'Eglantine Philippe François Nazaire Fabre dit

(1750-1794)

Poète et écrivain sans grande envergure, instable et vaniteux il voit dans les événements de 1789 l'occasion de se faire un nom. Il se lie avec Danton et Marat, et adhère aux Cordeliers. Après le 10 août 1792, Danton l'engage avec Camille Desmoulins comme secrétaire au ministère de la justice. Sans scrupule, il puisera dans les fonds secrets et se compromettra dans plusieurs affaires véreuses. Elu par Paris à la Convention, il siégera successivement au comité de la guerre puis au comité de sûreté générale. Sa ligne politique est incohérente, son seul leitmotiv étant son enrichissement personnel. Affairiste, prévaricateur et spéculateur c'est par lui que Robespierre pourra frapper son protecteur Danton. Exclu des Jacobins, convaincu de faux en écriture Fabre d'Eglantine est arrêté et guillotiné avec les autres Dantonistes. On doit à Fabre d'Eglantine le calendrier révolutionnaire.

Fouquier-Tinville Antoine Quentin Fouquier dit

(1746-1795)

Il est nommé en mars 1793 accusateur public au tribunal révolutionnaire. Durant seize mois, d'avril 1793 à juillet 1794, il va devenir le pourvoyeur de la guillotine . Fonctionnaire modèle, il expédiera sans différences et sans état d'âme Marie Antoinette, les Girondins, les Hébertistes, les Dantonistes et tant d'autres à la "Sainte Guillotine". Légaliste, il exprimera son désaccord avec les lois de Prairial qui suppriment toutes défenses aux accusés. Le 10 thermidor continuant son travail il enverra ses anciens maîtres à la guillotine. Convaincu d'être un fidèle serviteur de la loi n'ayant rien à se reprocher il est stupéfait lorsque la Convention et la rue réclame sa tête ainsi que celle des autres membres du tribunal révolutionnaire. A l'issue d'un véritable procès de trente-neuf jours il est finalement guillotiné le 7 mai 1795.

François de Neufchâteau
Nicolas Louis

(1750-1828)

Enfant prodige, Nicolas Louis François publie son premier recueil de poésies à 15 ans. Procureur général à Saint Domingue de 1783 à 1786 il rédige le cahier de doléance du bailliage de Toul. Il sera élu par les Vosges à la législative puis à la Convention où il refusera de sièger pour des raisons de santé. Il entre au Directoire après le coup d'état du 18 fructidor où il jouera un rôle assez effacé. Il prend le ministère de l'intérieur où il accomplit entre juin 1798 et juin 1799 une oeuvre considérable.

Fréron Stanislas Louis Marie

(1754-1802)

Pamphlétaire royaliste, Fréron bascule ensuite dans le camp de la révolution. Elu par Paris à la Convention, il est envoyé avec Barras en Provence, où il sera l'un des plus féroces missionnaires de la Terreur à Toulon et à Marseille. Sentant le vent tourné, il se joint à Tallien et aux autres adversaires de Robespierre et devient de ce fait le héros de la jeunesse dorée.

Grégoire Henri

(1750-1831)

Prêtre français. Evêque constitutionnel de Blois (1790) député à la convention (1792), il fit voter l'abolition de l'esclavage et fut le véritable chef de l'église constitutionnelle.

Guillotin Joseph, Ignace

(1738-1814)

Médecin du Comte de Provence. Elu de Paris il propose un projet de réforme du droit pénal dans lequel le premier article stipule un mode d'exécution unique quel que soit le rang et l'état du coupable: La guillotine.

 

Hanriot François

(1759-1794)

Fils du peuple de Paris, il participe aux émeutes de juillet 1789 à Paris puis est élu secrétaire-greffier de sa section. Il jouera un rôle important lors de l'insurrection du 10 août 1792 et des massacres de septembre. Fidèle exécutant de Robespierre il est nommé en mai 1793 commandant de la garde nationale de Paris et contribue de façon musclée à la chute des Girondins. Proche des Hébertistes, il sera cependant épargné par Robespierre lors de l'élimination de cette faction. Le 9 thermidor, son action pour sauvé Robespierre est inefficace et il sera exécuté avec son ancien maître.

Hébert Jacques René

(1757-1794)

Homme politique de médiocre envergure, membre de la Commune et du club des Cordeliers, Hébert est avant tout le rédacteur du Père Duchesne. Journaliste ordurier d'une rare vulgarité, Hébert est élu substitut du procureur de la Commune, Chaumette, il est un des adversaires les plus violents des Girondins. Reprenant une partie du programme des Enragés, Hébert organise un parti qui fait voter les lois sur les suspects, et sur le maximum. Hébert encourage la politique de déchristianisation et attaque sur sa gauche les "Enragés" et sur sa droite les Dantonistes "Indulgents". En mars 1794, sur un rapport de Saint-Just les Hébertistes sont arrêtés puis guillotiné.

H�rault de Seychelles Marie Jean

(1759-1794)

Nomm� avocat � Paris � 18 ans. Ce jeune aristocrate est un adepte des id�es nouvelles. Elu successivement � la l�gislative puis � la convention par la Seine et Oise, il est Feuillant puis Girondin puis Montagnard. En 1793 il int�gre le Comit� de salut public o� il est charg� de la r�daction d'un projet de constitution. Il sera guillotin� avec les Dantoniste apr�s un simulacre de proc�s.

Hoche
Louis Lazare

(1768-1797)

Palefrenier aux �curies du roi puis simple soldat il devient sergent dans la garde nationale de Paris en septembre 1789. G�n�ral de division en 1793 � la t�te de l'arm�e de Moselle puis des arm�es r�unies du Rhin et de la Moselle. Il bat les Autrichiens � Woerth puis d�bloque finalement Landau et toute l'Alsace. Sous la Convention Thermidorienne il re�oit pour mission de pacifier l'Ouest et signe avec Charrette les accords de La Jaunaie le 15 f�vrier 1795.

Houchard
Jean Nicolas

(1738-1793)

Entr�e � l'arm�e en 1755, il n'est que capitaine en 1789. G�n�ral de division en 1793 il commande l'arm�e du Rhin. A la t�te de l'arm�e du Nord il remporte la victoire de Hondshoote mais d�cide ensuite une retraite qui se transforme en d�route. Destitu� puis arr�t�, il sera traduit devant un tribunal r�volutionnaire et guillotin� le 15 novembre 1793.

Jeanbon Saint André André Jeanbon dit

(1749-1813)

Elut par le Lot à la Convention il laisse rapidement les Girondins pour se rallier à la Montagne. Il entre au comité de salut public le 10 juillet 1793 où il devient le spécialiste des affaires maritimes. La plupart du temp en mission entre Brest et Toulon il se tient à l'écart des luttes entre factions et s'efforce de remettre de l'ordre dans une marine en décomposition. Bonaparte en fera un préfet puis un baron d'Empire qui se distinguera par son franc-parler, son honnêteté et son efficacité.

Jourdan
Jean Baptiste

(1762-1833)

Soldat en 1778, Jourdan participe à la guerre d'indépendance américaine. Capitaine dans la garde nationale puis lieutenant-colonel du 2ème bataillon de volontaires de la Haute-Vienne il est envoyé à l'armée du Nord et se bat à Jemmappes et à Neerwinden. Général de division en juin 1793 il est blessé à Hondschoote. Nommé commandant en chef de l'armée des Ardennes puis de l'armée du Nord il remporte la victoire de Wattignies puis celle de Fleurus en 1794. Elu par la Haute-Vienne au conseil des Cinq-Cents il fait voter la loi sur la conscription. Il s'oppose en vain au coup d'état du 18 brumaire puis se rallie finalement au nouveau régime qui le nomme maréchal.

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Kellermann, François Etienne Christophe

(1735-1820)

Engagé à 17 ans comme cadet chez les hussards Alsaciens Kellermann est général en 1792. Sous les ordres de Dumouriez Kellermann est le vainqueur de Valmy.

Kléber
Jean-Baptiste

(1753-1800)

Architecte en 1755, il suit l'�cole militaire de Munich et sert dans l'arm�e autrichienne jusqu'en 1785. Grenadier dans la garde nationale de Belfort il sera lieutenant-colonel en second au 4�me bataillon de volontaires du Haut-Rhin en 1792. G�n�ral de brigade il est envoy� en Vend�e en septembre 1793. Il �crasera les Vend�ens � Cholet o� il sera nomm� g�n�ral de division sur le champ de bataille par les repr�sentants en mission. Nomm� � l'arm�e du Nord il sera l'un des vainqueur de Fleurus. En janvier 1798 il est � l'arm�e d'Angleterre et suivra Bonaparte en Egypte. Commandant en chef de l'arm�e d'Orient lors du d�part de Bonaparte il sera poignard� par un Syrien au Caire le 14 juin 1800.

La Fayette, Gilbert Motier, Marquis de

(1757-1834)

Général, dés 1777 il prit part à la guerre d'indépendance d'Amérique aux côtés des Insurgents et devient très populaire. Député de la noblesse aux Etats généraux en 1789, commandant la Garde nationale le 15/07/1789. Il fait tirer sur les manifestants du Champ-de-Mars lors du retour du roi de Varennes. En avril 1792 il prend la tête de l'armée du Nord. Mis en accusation il passe chez les Autrichiens où il restera prisonnier jusqu'en 1800.

Lally-Tollendal Trophine, Gérard marquis de

(1751-1830)

Elu par la noblesse de Paris aux Etats Généraux, il se prononce pour une monarchie disposant du droit de veto et contrôlée par deux chambres.
Lameth Alexandre Théodore Victor de (1760-1829)

Un des trois frères Lameth.

Elu par la noblesse de Péronne aux Etats Généraux. il se rallie au tiers état et se signale par son ardeur durant la nuit du 4 août.

La Revellière-Lépeaux Louis Marie de

(1753-1824)

Il si�gera aux �tats g�n�raux nomm� par le tiers �tats d'Angers. R�publicains, il sera �galement �lu � la Convention par le d�partement du Maine-et-Loire. Proche des Girondins vivant cach� sous la Terreur il revint � Paris apr�s la chute de Robespierre. Il sera le premier �lu des Directeurs et pratiqua une politique d'�limination des extr�mes: coup d'�tat du 18 fructidor contre les royalistes et loi du 22 flor�al pour annuler l'�lection des Jacobins. Il favorisa �galement l'�mergence du nouveau culte de la Th�ophilanthropie pour tenter de d�truire l'Eglise catholique.

La Rochejaquelein Henri du Vergier, comte de

(1772-1794)

Fils d'un émigré, il s'engage dans la garde constitutionnelle du roi puis regagne ses terres après le 10 août 1792. Particulièrement courageux voir téméraire il se distingue à la bataille de Fontenay et à Châtillon contre les généraux républicains Westermann et Rossignol. Après Cholet, il est nommé généralissime de l'armée catholique et royale. Il sera finalement battu au Mans puis à Savenay en décembre 1793. A la tête de quelques irréductibles il sera tué lors d'une escarmouche le 29 janvier 1794.

La Tour Maubourg, Marie Charles César de Fay, comte de

(1756-1831)

Elu aux Etats Généraux par la noblesse du Velay, c'est l'un des premiers à se rallier au tiers état avec La Fayette. Il rejoint l'armée à la dissolution de la Constituante et s'enfuit avec La Fayette après le 10 août 1792. Il ne revient en France qu'après le 18 brumaire.

Lebas
Philippe François Joseph

(1764-1794)

Homme froid, calme, d'opinion modéré admirateur de Robespierre il est élu à la Convention comme représentant du Pas-de-Calais. Il siégera très peu à l'assemblée passant la majeure partie de son temps en mission avec Saint-Just dans le Bas-Rhin et à l'armée du Nord. Il suivra son maître Robespierre jusqu'au bout et se brûlera la cervelle le 9 thermidor.

Le Chapelier
Isaac rené Guy

(1754-1794)

Elu aux Etats Généraux par le Tiers de Rennes et fondateur du club Breton, il préside la séance du 4 août (abolition des privilèges). Son nom est passé à la postérité à cause de la loi Le Chapelier qui interdit toute association ou coalition entre citoyens de même profession.

Letourneur Louis François Honoré

(1751-1817)

Capitaine du g�nie il est �lu par la Manche � la L�gislative. R��lu � la Convention il fait parti du comit� de la guerre o� il se lie d'amiti� avec Carnot. Elimin� du Directoire le 20 mai 1797.

Lindet Jean Baptiste Robert

(1746-1825)

Avocat à Bernay, il est élu par l'Eure à la Législative puis à la Convention. D'abord associé aux Girondins il les quitte dès son entrée à la Convention. Lors du procès de Louis XVI il est le rapporteur de la commission chargée de présenter les crimes du roi. Il entre le 7 avril 1793 au Comité de Salut Public où il s'occupe des finances. Il refusera de signer l'arrêté de mise en accusation de Danton.

Loménie de Brienne Etienne-Charles

(1727-1794)

Archevêque de Toulouse, nommé ministre des finances en 1787, il entra en conflit avec le parlement de Paris et avec les notables dont il menaçait les privilèges; il dut se retirer en 1788.

Louis XVI

(1754-1793)

Fils du dauphin Louis qui n'a jamais régné, petit fils de Louis XV. Conseillé par Maurepas il choisit comme ministre des hommes de talent (Turgot, St Germain, Malesherbe). Sa politique extérieure notamment en Amérique restaure le prestige de la France mais accélère la faillite financière.

Loustallot Elisée

(1762-1790)

Avocat à Paris, Loustallot est le principal rédacteur des "Révolutions de Paris". C'est un ardent défenseurs de la liberté de la presse aussi bien de "l'ami du roi" que de "l'Ami du peuple".

Maillard Stanislas Marie

(1763-1794)

Maillard se distingue à la prise de la Bastille puis durant les journées du 5 et 6 octobre à Versailles où il dirige le cortège des femmes.
Il est le "chef des massacreurs" lors des journées de septembre.

 

Marat Jean Paul

(1743-1793)

Docteur en médecine, journaliste pendant la révolution il publie l'Ami du Peuple. Il est élu à la Convention et est en partie responsable des massacres de septembre. Il sera assassiné par Charlotte Corday.

Marceau
François Severin

(1769-1796)

Soldat en 1785, Marceau entre dans la garde nationale le 14 juillet 1789. Il est lieutenant-colonel au 1er bataillon de volontaires de l'Eure-et-Loir en mars 1792. Lors du si�ge de Verdun il portera la capitulation de la ville au roi de Prusse. En 1793, il sera envoy� en Vend�e o� il participera � tous les combats importants et deviendra g�n�ral de division. A l'arm�e des Ardennes puis � celle de Sambre-et-Meuse en 1794 il prend Coblence et bloque Mayence. En 1795 il bat les Autrichiens � Neuwied. En 1796, couvrant la retraite, il arr�te l'ennemi � Altenkirchen mais y sera mortellement bless�.

Maury Jean Siffrein

(1746-1817)

Ecrivain et prédicateur l'abbé Maury est député du clergé de Péronne . Il siège à l'extrême droite de l'assemblée. Son ironie et ses paroles en font un adversaire redoutable. A la dissolution de la Constituante il émigre.

Merlin de Thionville Antoine Christophe dit de Thionville

(1762-1833)

Avocat � Metz, �lut � d�put� de la Moselle � la l�gislative. Membre des Jacobins il si�ge � l'extr�me gauche de l'assembl�e avec Basire et Chabot partisan des mesures extr�me (d�portation des pr�tres inserment�s, s�questre des biens des �migr�s). Lors du 9 thermidor il se retrouve parmi les adversaires de Robespierre puis avec les r�actionnaires de la jeunesse dor�e.

Merlin de Douai Philippe Antoine

(1754-1838)

Avocat � Douai, il est �lut aux états généraux par le tiers état du bailliage de Douai. Elu par le département du nord à la Convention il vote la mort du roi. Il accomplira une oeuvre considérable au comité de législation. L'un des principaux artisans du coup d'état du 18 fructidor il remplacera Barthélemy au Directoire qu'il devra quitter le 18 juin 1799 avec La Revellière-Lépeaux.

Mirabeau Honoré, Riquéti, Comte de

(1749-1791)

Il fut élu, quoique noble, représentant du Tiers Etat d'Aix. Avocat et orateur prestigieux, il plaida en vain pour une monarchie constitutionnelle. Ne pouvant être ministre sous la constituante, il se rallie alors secrètement à Louis XVI.

Moreau
Jean Victor

(1763-1813)

Volontaire dans la Garde Nationale, il sera lieutenant-colonel d'un bataillon de volontaires en 1791. Sous les ordres de Pichegru il prendra part � la conqu�te de la Hollande an 1795 et deviendra g�n�ral en chef de l'arm�e du Nord et de celle du Rhin-et-Moselle en 1796. Lors du coup d'�tat du 18 brumaire il pr�tera main forte � Bonaparte qui lui confie l'arm�e du Rhin. Il remportera la c�l�bre victoire de Hohenlinden en 1800. Il s'exile aux Etats-Unis en 1804 puis revient en 1813 pour servir de conseiller � Alexandre 1er et aux coalis�s. Il sera mortellement bless� par un boulet fran�ais � la bataille de Dresde et mourra 5 jours plus tard le 2 septembre 1813.

Mounier Jean, Joseph

(1758-1806)

Il provoqua la réunion à Vizille des états du Dauphiné en 1788. Député du Tiers Etat aux états généraux il proposa le serment du Jeu de Paume. Il appartient au groupe des monarchiens, partisans d'une monarchie à l'Anglaise. Découragé par l'évolution des événements, il démissionna dès novembre 1789.

Necker Jacques

(1732-1804)

Directeur général des finances en 1777 il doit démissionner en 1781 se créant une immense popularité auprès du Tiers Etat. Rappelé en 1788. Son renvoi le 11 Juillet 1789 déclencha les troubles du 14 Juillet. Rappelé le 16 Juillet il ne put maîtriser les événements et quitta le pouvoir en septembre 1790.

Noailles Louis Marie vicomte de

(1756-1804)

Elu par les états généraux à Nemours et emporté par la vague d'euphorie révolutionnaire il se distingue par son enthousiasme la nuit du 4 août.

Pétion
de Villeneuve

Jérome

(1756-1794)

Constituant, il siège à l'extrême gauche avec Buzot, Dubois-Crancé ou Robespierre. Il devient le compagnon de Robespierre. A la séparation de la Constituante, le peuple ovationne au club des Jacobins Pétion et Robespierre "L'inflexible et l'incorruptible". Elu à la Convention par l'Eure-et-loir il en est le premier président et préside simultanément le club des Jacobins. A l'apogée de sa popularité, il perd très vite pied sous les coups de Robespierre. Proscrit après le 2 juin 1793, Pétion s'enfuit avec Guadet puis se suicide pour ne pas être pris.

Philippe Egalité Louis, Phillipe, Joseph Duc d'Orléans

(1747-1793)

Prince de sang. Ambitieux, décidé à monter sur le trône. En 1789 il rejoint le Tiers Etat et réunit les opposants au Palais Royal. En 1792 élut à la Convention il prend le nom de Philippe Egalité et vote la mort de Louis XVI. le 6/11/93 il est arrêté, jugé et guillotiné.

Pichegru
Jean Charles

(1761-1804)

Sergent-major en 1789 et pr�sident du club des Jacobins de Besan�on, il est g�n�ral de division en 1793, il commande dans le Haut-Rhin et devient rapidement commandant en chef de l'arm�e du Rhin. D�but 1794 il passe � l'arm�e du Nord � la t�te de laquelle il conquiert la Hollande. Lors de l'insurrection du 1er avril 1795 contre la Convention, il r�primera les troubles avec �nergie. Par la suite son comportement le fera soupçonner de trahison. Il sera arrêté puis déporté en Guyane d'où il s'évadera.

Prieur Duvernois Claude Antoine dit Prieur de la Côte d'Or

(1763-1832)

Capitaine du génie en 1791, Prieur est élu à la législative puis à la Convention par le département de la Côte d'Or. Il vote pour la mort du roi et entre au comité de salut public le 14 août 1793 où il devient l'auxiliaire de Carnot dans l'organisation de la défense nationale. Il siègera au conseil des Cinq-Cents jusqu'en 1798 puis se retirera de la vie politique et de ce fait ne sera pas contraint à l'exil lors de la restauration.

Prieur Pierre Louis dit Prieur de la Marne

(1756-1827)

Avocat à Chalon-sur-Marne, Prieur est élu par le tier état du baillage aux états généraux où il siège à l'extrème gauche. Elu à la Convention par le département de la Marne il vote pour la mort du roi et passe la majeure partie de son temp en mission tout en étant membre du comité de salut public. Prieur reste au comité jusqu'en 1795 fidèle à ses idées montagnardes.

Reubell Jean François Rewbell dit

(1747-1807)

Avocat au conseil souverain d'Alsace il est d�put� du tiers �tat o� il si�ge � gauche. Il pr�sidera la Constituante. Elut � la Convention en 1792 il est charg� de la d�fense de Mayence mais doit capituler et suit les Mayen�ais en Vend�e. Membre du Comit� de salut public apr�s Thermidor il est �lu Directeur.

Robespierre Maximilien Marie Isidore

(1758-1794)

Avocat à Arras il est élu aux Tiers Etat de l'Artois. Mauvais orateur il s'impose par sa force de persuasion à la Constituante et au club des Jacobins. Hostile à la guerre en 1792. Elu à la Convention, il est d'emblée pris pour cible par les Girondins. Il fait bloc aidé de Marat et de Danton et sera leur principal accusateur en mai 1793. Entré au comité de Salut Public il doit partager sa popularité avec Danton et Hébert qu'il éliminera successivement. Resté seul maître son gouvernement devient rapidement une dictature sanglante. Il est arrêté et exécuté en juillet 1794.

Rochambeau
Jean Baptiste de Vimeur, Comte de

(1725-1807)

Maréchal de France. Commandant des troupes royales pendant la guerre d'Amérique.

Roland de la Platière
Jean Marie

(1734-1793)

Inspecteur g�n�ral dans l'administration des manufactures venu � Paris au d�but de la r�volution il se lie avec les Girondins P�tion et Brissot. Ministre de l'int�rieur en mars 1792 il est �cart� par Louis XVI en juin. Elu � la Convention par la Somme, il est violemment attaqu� par la Montagne et il d�missionne en janvier 1793.

Roland Manon

(1754-1793)

Epouse de Roland de la Plati�re, elle est l'�g�rie du groupe Girondin de mars 1791 � juin 1793.

Rouget de Lisle
Claude Joseph

(1760-1836)

Sous lieutenant en 1789 puis du capitaine du g�nie en 1791,il composa en 1792 un hymne patriotique qui deviendra " La Marseillaise ".

Roux Jacques

(1752-1794)

Il fut l'un des premiers prêtres à prêter serment à la constitution civile du clergé. Avec la crise économique, son influence grandi dans les milieux populaires. Son mouvement des Enragés réclamait la taxation et la réglementation en terme de prix. Arrêté en août 1793 pour être jugé par le tribunal révolutionnaire Roux préféra se donner la mort en se poignardant.
Saint Just Louis

(1767-1794)

Admirateur de Robespierre, il est élu à la Convention en 1792. Théoricien et "archange" de la Terreur Il joue un rôle prépondérant dans la condamnation à mort de Louis XVI puis dans la lute contre les Girondins, les Dantonistes et les Indulgents. Il entre au Comité de Salut Public en avril 1793 et en est le porte parole auprès de la Convention. Envoyé en mission aux armées il y rétablit la discipline et permet de gagner les batailles de Courtrai et de Fleurus. Il restera silencieux lors des journées du 8 au 10 Thermidor et se laissera arrêter sans résistance.

Sieyes Joseph

(1748-1836)

Ecclésiastique, il est élu en 1789 député du Tiers Etat où il joue un rôle important lors des journées du Jeu de Paume et au début de la constituante. Il travaille surtout à la rédaction des constitutions successives. Membre du Directoire en 1795 puis en 1799, il prend part au coup d'état de Bonaparte du 18 brumaire.

Tallien Jean Lambert

(1767-1820)

Clerc de notaire il édite en 1791 le journal "l'ami des citoyens". Lors de la journée du 10 août 1792, il participe à la Commune insurrectionnelle et a une part de responsabilité lors des massacres de Septembre qui s'ensuivent. Elu à la Convention par le département de la Seine-et-Oise, Tallien ralliera les bancs de la Montagne quand les Girondins attaqueront la Commune. En août 1793 il est envoyé en mission à Bordeaux où il commet de nombreux excès. Le 13 thermidor il entrait au Comité de Salut Public. Sous le Directoire il siégea au conseil des Cinq-Cents jusqu'au 22 floréal an VI.

Thouret Jacques, Guillaume

(1746-1794)

Avocat du parlement de Normandie en 1773, il est élu député du tiers de Rouen. Trois fois président de l'Assemblée il approuve la nationalisation des biens du clergé et fait voter la suppression des ordres religieux. C'est lui qui a également fait adopter la division de la France en départements.

Thuriot Jacques Alexis

(1753-1829)

Avocat au barreau de Paris, Thuriot entre en scène le 14 juillet 1789 comme négotiateur entre les émeutiers et le comte De Launay gouverneur de la Bastille. Désigné par la Marne pour sièger à la Convention il y votera la mort du roi. Il entre au comité de salut public le 10 juillet 1793 puis le quitte le 20 septembre après s'être opposé à Robespierre. Après Thermidor il entre de nouveau au comité de salut public puis est décrèté d'accusation après les émeutes de Germinal.

Treilhard Jean Baptiste

(1742-1810)

Avocat du parlement de Paris en 1761 il est élu député du tiers de Paris et prend une part active aux débats sur la nationalisation des biens du clergé et sur la constitution civile du clergé. Ces cendres furent déposées au Panthéon.
Vadier
Marc Guillaume Alexis,
(1736-1828)
Elu par le Tiers-Etat du comté de Foix il intervient très peu lors de la Constituante. Elu à la Convention il vota la mort du roi. En septembre 1793 il entrait au Comité de Sûreté Générale. Il fut l'un des artisan de la chute de Danton et l'un des principaux responsable de la Terreur. Son rôle fut important dans la chute de l'Incorruptible mais il dut cependant quitter ses fonctions en septembre 1794.
Vergniaud Pierre, (1753-1793) Avocat à Bordeaux. Envoyé à la Législative en même temps que d'autres députés de la Gironde il siège à gauche ou il se fait très vite remarquer pour ses talents d'orateur. Elu à la Convention par Bordeaux il siège avec les autres Girondins à droite de celle-ci. Lors du procès du roi il votera pour la mort et contre le sursis. Il s'oppose à la Montagne et dénonce la pression de Paris sur la Convention.
     
     
     
     
     

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