Un mouvement de l'âme : la confrérie préraphaélite exposée à Forlì - Nouvelles Du Monde
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Un mouvement de l’âme : la confrérie préraphaélite exposée à Forlì

Un mouvement de l’âme : la confrérie préraphaélite exposée à Forlì

2024-04-23 07:28:16

L’exposition dans les espaces du Musée Civique San Domenico de Forlì intitulée Préraphaélites, une Renaissance moderne « capture de manière adéquate la nature et l’intensité de la fascination des artistes britanniques modernes pour l’art de la Renaissance italienne. Dans leur cas, en fait, nous ne pouvons parler que d’une histoire d’amour”, paraphrasant les mots de l’une des commissaires, Elizabeth Prettejohn, pour identifier la substance de la perspective curatoriale à plusieurs voix qui entend également mettre en valeur les personnalités moins connues qui faisaient partie de ce courant culturel. Durant cette période, les artistes, indépendants des Académies, allaient indépendamment visiter et passer de longues périodes en Italie pour étudier l’art de Raphaël dans une perspective privilégiée. Cependant, des œuvres d’Urbino ont également été conservées en Angleterre, comme les sept cartons préparatoires de la Chapelle Sixtine conservés dans la collection royale de Charles Ier, qui furent prêtés après la mort du prince Albert à ce qui allait devenir le Victoria and Albert Museum.

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Le mouvement culturel

Le XIXe siècle, sous le règne de la reine Victoria, est le moment historique où prennent leur essor les arts figuratifs anglo-saxons, aboutissant ensuite au symbolisme. Les artistes réunis dans cette confrérie se donnent pour objectif de moderniser la peinture britannique trop liée aux règles dictées par la Royal Academy en instaurant un courant révolutionnaire appliqué aux arts de grande diffusion. Le mouvement Arts and Crafts en faisait partie, englobant ses différentes facettes, qui avait pour objectif de réévaluer l’artisanat par rapport à la production industrielle avec des œuvres allant du papier peint issu de l’imagerie de William Morris, jusqu’à l’architecture ; dans l’orfèvrerie et dans l’ameublement, marquant un grand retour des arts décoratifs en Europe.

Le parcours de l’exposition

Dans l’exposition – qui compte 320 œuvres réparties en 16 sections – il est possible d’admirer entre autres : des peintures ; sculptures; impressions; dessins; les photographies, l’art de l’orfèvrerie, qui entendent raconter le travail des trois générations d’artistes rassemblés autour de ce mouvement issus des institutions muséales internationales les plus prestigieuses ; de la Royal Academy au V&A, jusqu’aux Offices. Un vortex d’artistes de Beato Angelico à Michel-Ange, en passant par Botticelli, Guido Reni, Mantegna, Signorelli, tandis que d’outre-Manche Dante Gabriel Rossetti, John Everett Millais, William Holman Hunt, John Ruskin, Edward Burne-Jones, William Morris sont réels. épicentres de la confrérie qui ont façonné son code esthétique. Même dans ce contexte, la ligne curatoriale s’inscrit dans un courant critique précis et exhaustif, jamais pleinement exploré, qui tend à mettre en évidence les affinités et divergences des protagonistes mis en contraste. L’exposition s’ouvre sur la section des artistes italiens du XIVe au XVIe siècle qui furent les premiers à influencer les choix stylistiques britanniques dans le domaine visuel. Nous passons à la période consacrée au renouveau gothique, qui offre une incursion dans la passion du critique d’art John Ruskin pour la création de projets architecturaux italiens. Naturellement, cela trouve écho dans une aile entièrement dédiée aux femmes charismatiques de Dante Gabriel Rossetti, George Frederic Watts et Frederic Leighton. Un autre élément fondateur encore réside précisément dans la perspective dans laquelle s’inscrivent les figures féminines qui rejoignent le mouvement, déclinant ses fondements iconographiques formels et idéaux et produisant également des œuvres qui ne sont pas seulement picturales comme la poésie. Il faut se souvenir d’Elizabeth Siddal, Christiana Jane Herringham, Beatrice Parsons, Marianne Stokes et Evelin de Morgan. La salle des fresques du complexe est entièrement laissée à la production d’Edward Burne-Jones, dans laquelle on peut entrevoir l’influence qu’a eu sur lui la figure de Michel-Ange.

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Préraphaélites. Renaissance moderne, Forlì, Musée civique San Domenico, jusqu’au 30 juin

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