Darryl F. Zanuck

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Darryl F. Zanuck
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Darryl F. Zanuck en 1964.
Nom de naissance Darryl Francis Zanuck
Naissance
Wahoo (Nebraska)
Nationalité Américaine
Décès (à 77 ans)
Palm Springs (Californie)
Profession Producteur de cinéma
Réalisateur
Scénariste
Films notables Les Raisins de la colère
Ève
David et Bethsabée
Les Neiges du Kilimandjaro
Le Jour le plus long
Cléopâtre

Darryl Francis Zanuck est un producteur de cinéma, réalisateur et scénariste américain, né le à Wahoo (Nebraska) et mort le à Palm Springs (Californie)[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière[modifier | modifier le code]

Darryl F. Zanuck[2],[3],[4] est l'un des monuments du septième art. Avec plus de 200 films produits durant cinquante ans, du cinéma muet des années 1920 jusqu'au début des années 1970. On lui doit plusieurs chefs-d'œuvre et la révélation d'une multitude de talentueux réalisateurs et stars.

Il commence comme gagman pour Charles Chaplin dans les années 1910, avant de gravir petit à petit tous les échelons de la hiérarchie hollywoodienne[5]. Stewart Granger raconte avoir boxé Darryl Zanuck parce que celui-ci veut coucher avec son épouse Jean Simmons. Zanuck lui dit qu'il va briser sa carrière, et il le fait : après 1957, la carrière américaine de Stewart Granger est finie.[réf. nécessaire]

Mort[modifier | modifier le code]

Tombe de Darryl Zanuck au Westwood Village Memorial Park Cemetery.

Mort d'une pneumonie[1], Darryl Zanuck est inhumé au Westwood Village Memorial Park Cemetery de Westwood (Los Angeles).

Vie privée[modifier | modifier le code]

Darryl Zanuck est marié pendant plus de trente ans à Virginia Fox, l'une des actrices fétiches de Buster Keaton.

Il vit par la suite plusieurs idylles, d'abord avec Bella Darvi, puis notamment avec Juliette Gréco[6], suivie par l'actrice Irina Demick et aussi avec la jeune actrice française Geneviève Gilles (en) à la fin des années 1960[5].

Après sa rupture avec Juliette Gréco et sa démission de la Fox (dont il reste actionnaire majoritaire), parlant couramment le français[Note 1], il vient vivre en France au début des années 1960 et s'installe à Paris au no 44 de la rue du Bac[7].

Son fils, Richard D. Zanuck (1934-2012), est également producteur de cinéma.

Filmographie partielle[modifier | modifier le code]

Comme producteur[modifier | modifier le code]

Darryl F. Zanuck en 1940 dans Les Raisins de la colère de John Ford.

Comme scénariste[modifier | modifier le code]

Comme réalisateur[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Juliette Gréco note à la page 196 de ses mémoires Je suis faite comme ça publiées par les éditions Flammarion en 2012 : « Zanuck est un formidable conteur de souvenirs de tournages et d'anecdotes, pleines d'humour, sur les stars hollywoodiennes. Il est captivant. [...] J'apprécie sa compagnie, nos échanges, sa culture cinématographique. Il parle très bien le français. ».

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en-US) Janet Maslin, « Darryl F. Zanuck, Flamboyant Film Producer, Dead », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  2. (en) « Darryl F. Zanuck | American executive », sur Encyclopedia Britannica (consulté le ).
  3. (en-US) « Zanuck, Darryl | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le ).
  4. Encyclopædia Universalis, « DARRYL F. ZANUCK », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  5. a et b Camille Larbey, « Le jour où Darryl Zanuck a sacrifié son propre fils », So Film n°38,‎ , p. 94-95.
  6. Cité dans l'article De nombreux flirts avec le cinéma pour Juliette Gréco sur le site Lapresse.ca, publié le 23 septembre 2020.
  7. Nicolas Ungemuth, « Et Cléopâtre changea la face de Hollywood », Le Figaro Magazine, semaine du 7 juillet 2017, pages 72-73.

Liens externes[modifier | modifier le code]