ENTRETIEN. Devenu réalisateur, l’enfant du pays fait de Pontivy le décor de son film historique
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ENTRETIEN. Devenu réalisateur, l’enfant du pays fait de Pontivy le décor de son film historique

Corentin Cojan-Le Toux a été lycéen à Pontivy (Morbihan). À 23 ans, devenu cinéaste, il combine ses passions pour le cinéma et l’histoire. Il est en plein tournage de 1307, un film qui a la date de l’arrestation des Templiers pour point de départ. Jusqu’au 13 décembre 2021, son équipe se déploie dans différents sites du pays de Pontivy. Rencontre.

Corentin Cojan-Le Toux, devant le château de Pontivy, en plein tournage de son film « 1307 », sur les survivants du procès de l’ordre du Temple.
Corentin Cojan-Le Toux, devant le château de Pontivy, en plein tournage de son film « 1307 », sur les survivants du procès de l’ordre du Temple. | OUEST-FRANCE
  • Corentin Cojan-Le Toux, devant le château de Pontivy, en plein tournage de son film « 1307 », sur les survivants du procès de l’ordre du Temple.
    Corentin Cojan-Le Toux, devant le château de Pontivy, en plein tournage de son film « 1307 », sur les survivants du procès de l’ordre du Temple. | OUEST-FRANCE

Parti d’une date historique, le 13 octobre 1307 – date de l’arrestation des Templiers sur ordre du roi Philippe Le Bel – le réalisateur pontivyen de 23 ans, Corentin Cojan-Le Toux, a imaginé un scénario autour de survivants de ce procès de l’Ordre.

Alors que l’équipe de cinéma était en plein tournage de ce film qui devrait s’appeler 1307, le chef du plateau a raconté son parcours et ses projets, entre deux prises devant le château des Ducs de Rohan, à Pontivy (Morbihan).

Votre passion pour le cinéma est-elle née pendant votre scolarité à Pontivy ?

J’étais au lycée Jeanne-d’Arc, en spécialité et option cinéma. J’ai fait mon premier court-métrage au moment du bac. Puis, j’ai fait quatre ans d’études de cinéma à l’école CinéCréatis de Nantes, avec une orientation production en deuxième année. Je suis parti faire des stages à Paris, notamment à Storia Télévision.

Et vous avez aussi « joué » Napoléon ?

Oui, au Puy du Fou ! En fait, je travaille en CDD dans les spectacles Le Dernier panache et Les Noces de feu.

Et ça démontre aussi votre passion pour l’histoire que l’on retrouve dans vos films ?

Oui, j’ai la passion de l’histoire depuis la 5e. C’est venu avec l’étude de la littérature médiévale en cours de français et avec un livre en particulier, Yvain ou le Chevalier au lion. Comme notre classe avait accroché, on nous avait diffusé le film Kingdom of Heaven (film de Ridley Scott sur les Croisades, avec Orlando Bloom et Eva Green, N.D.L.R.) Mon amour de la période médiévale vient de là !

Vous tournez justement un film qui se déroule au Moyen-Âge, en 1307 exactement ?

Oui, c’est l’année d’arrestation des Templiers. Historiquement, cela s’est passé le 13 octobre 1307. Dans mon film, l’histoire commence en décembre 1307 : des Templiers ont survécu à la purge de la commanderie de Carentoir.

Comment vous est venue cette idée ?

Lors du premier confinement, je me suis dit qu’il serait intéressant de creuser l’histoire des Templiers. Il n’y avait pas beaucoup d’éléments de prime abord et en fouillant dans des bouquins, à droite à gauche, j’ai trouvé suffisamment de matière pour en sortir quelque chose. Dans mon film, il y a beaucoup de choses inventées mais je garde cet aspect historique réaliste.

Quelles sont les caractéristiques du film : votre équipe, le budget, combien de temps devrait-il durer ?

On est une équipe de 35 personnes, le tournage a commencé le 29 novembre et devrait durer jusqu’au 13 décembre. On a tourné à Plœmeur, au château de Pontivy, on devrait aller à la chapelle de la Houssaye, à Malguénac…

Notre budget est de 14 000 € grâce à des subventions de Pontivy, Pontivy communauté, du mécénat d’entreprises du territoire ainsi qu’une cagnotte Ulule. Mes parents, qui tiennent le bowling de Noyal-Pontivy, ont apporté le complément.

Le film devrait faire environ 35 minutes et sortir en avant-première au Rex puis dans des cinés bretons. J’aimerais aussi le diffuser en festivals : celui du court de Clermont-Ferrand, Premiers Plans à Angers et un festival du film celtique en Écosse…

Et dans vos projets futurs, y a-t-il d’autres points historiques à mettre en valeur ?

Oh oui, j’aimerais faire un court-métrage sur les Vikings en Bretagne, un film sur la révolte des Bonnets rouges et un autre sur François Athanase Charette. Bref, j’en ai pour quelques années !

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