Wilhelmine de Bayreuth

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Wilhelmine de Bayreuth
Titres de noblesse
Margravine
Princesse
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 49 ans)
BayreuthVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Église du château de Bayreuth (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Wilhelmine von PreußenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Friederike Sophie Wilhelmine von PreußenVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Père
Mère
Fratrie
Conjoint
Enfant
Autres informations
Mouvement
Instrument
Blason
Vue de la sépulture.

Frédérique Sophie Wilhelmine de Prusse, margravine de Bayreuth, est une écrivaine et compositrice allemande, fille aînée du roi de Prusse Frédéric-Guillaume Ier, et sœur du grand Frédéric II de Prusse, née le , et morte le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Comme son frère cadet, le futur Frédéric II dont elle est très proche, elle a beaucoup à souffrir dans sa jeunesse des violences de leur père le roi Frédéric-Guillaume Ier de Prusse. Ainsi qu'elle l'écrit dans ses Mémoires écrits en français : « J'étais occupée tous les jours par mes maîtres et mon unique récréation était de voir mon frère. Jamais tendresse n'a égalé la nôtre.»

Elle épouse en 1731 un cousin, héritier du margraviat de Bayreuth Frédéric de Brandebourg-Bayreuth. Le couple n'a qu'un enfant, Élisabeth Frédérique Sophie de Brandenbourg-Bayreuth (1732-1780), décrite par Casanova comme la plus belle fille d'Allemagne, qui se marie au duc Charles II de Wurtemberg en 1748.

Proche de Voltaire qui écrit une Ode sur sa mort, la margravine laisse des Mémoires (de 1706 à 1742), qui ne paraissent qu'en 1810 et sont réimprimés à Paris en 1845. Ils offrent les détails les plus intéressants sur la vie à la cour de Prusse avant que ce pays ne devienne une puissance européenne dans la première partie du XVIIIe siècle.

La Correspondance de cette princesse avec Frédéric II est imprimée en partie dans les Œuvres du roi[1].

Musique[modifier | modifier le code]

Wilhelmine est aussi une compositrice et s'emploie à développer la vie musicale de Bayreuth et en fait une des villes les plus brillantes de l'époque. Elle engage, à la cour, le futur maître de chapelle Johann Pfeiffer qui lui enseigne la composition. Elle compose un opéra, Argenore, sur un livret de A. Galetti, en l'honneur de l'anniversaire de son mari, un concerto pour clavecin et de la musique de chambre.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Frédérique Sophie Wilhelmine de Bayreuth, Mémoires de la Margrave de Bayreuth, Paris : Mercure de France, 2001, Le temps retrouvé (ISBN 2-7152-2254-8)
  • (de) Theodor Hirsch, « Friderica Wilhelmine, Prinzessin von Preußen », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 8, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 69-72
  • Jürgen Kloosterhuis, Lothar Lambacher: Kriegsgericht in Köpenick! Anno 1730: Kronprinz – Katte – Königswort. (Katalog zur Ausstellung „Kriegsgericht in Köpenick!“ des Geheimen Staatsarchivs PK und des Kunstgewerbemuseums der Staatlichen Museen zu Berlin im Schloss Köpenick vom 29. Oktober 2011 bis zum 5. Februar 2012). 2. Auflage. Geheimes Staatsarchiv Preußischer Kulturbesitz u. a., Berlin 2011 (ISBN 978-3-923579-17-4) (Enthält alles verfügbare Material zum „Kronprinzenprozess“ auf nahezu 300 Seiten).
  • Peter Niedermüller, Reinhard Wiesend (de) (Hrsg.): Musik und Theater am Hofe der Bayreuther Markgräfin Wilhelmine. Symposion zum 250-jährigen Jubiläum des Markgräflichen Opernhauses am 2. Juli 1998 (= Schriften zur Musikwissenschaft. Bd. 7 = Are-Edition. 2081). Are-Musik-Verlag, Mainz 2002 (ISBN 3-924522-08-1).
  • Georg Heinrich Pertz: Über die Denkwürdigkeiten der Markgräfin von Bayreuth. In: Abhandlungen der Königlichen Akademie der Wissenschaften zu Berlin. Philologische und historische Abhandlungen der Königlichen Akademie der Wissenschaften zu Berlin. Aus dem Jahre 1850 (1852), S. 117–135, (Berichtet erstmals über den Fund der Original-Memoiren, die verschiedenen Fassungen und die Bearbeitungen der Memoiren).
  • Ludwig Schiedermair: Bayreuther Festspiele im Zeitalter des Absolutismus. Studien zur Geschichte der deutschen Oper. Kahnt, Leipzig 1908.
  • Helmut Schnitter (de): Die ungleichen Schwestern. In: Helmut Schnitter (Hrsg.): Gestalten um Friedrich den Großen. Biographische Skizzen (= Friedrich der Grosse in Zeit und Geschichte. Bd. 1 = Schriftenreihe der Forschungsstelle der Militärgeschichte Berlin. Bd. 1). Band 1. Preußischer Militär-Verlag, Reutlingen 1991 (ISBN 3-927292-07-9), S. 67–82.
  • Joachim Schultz (de) (Übersetzer und Hrsg.): Charles-Augustin Sainte-Beuve Die Markgräfin von Bareith. Aus dem Französischen übersetzt und mit einem Nachwort versehen von Joachim Schultz, Verlag des Plakatmuseums, Bayreuth, 2008.
  • Gustav Berthold Volz (de) (Hrsg.): Friedrich der Große und Wilhelmine von Bayreuth. 2 Bände. Deutsch von Friedrich von Oppeln-Bronikowski (de). Koehler, Berlin u. a. 1924–1926;
  • Wilhelmine von Bayreuth: Argenore. (1740) (= Das Erbe deutscher Musik (de). Bd. 121 = Das Erbe deutscher Musik. Abteilung Oper und Sologesang. Bd. 13). Oper in drei Akten. Text von Giovanni Andrea Galletti. Herausgegeben von Wolfgang Hirschmann. Schott, Mainz 1996 (ISMN M-001-11297-0) (Enthält den Nachdruck des italienisch/deutschen Textbuches der Ausgabe Bayreuth 1740, Faksimileseiten des Autographs und ausführlichen Quellenbericht).

Discographie[modifier | modifier le code]

Argenore, opéra (1740), extraits, V. Lukas (dir.) / A. Luz. / A. Kraus. / Concerto pour clavecin et cordes en sol, V. Lukas / Lukas-Consort, CD Campion (1995)

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]