Anglet : pour avoir tué son compagnon d'un coup de couteau dans le cœur, elle comparait aux Assises - France Bleu
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Anglet : pour avoir tué son compagnon d'un coup de couteau dans le cœur, elle comparait aux Assises

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Le procès d'une femme accusée d'avoir poignardé à mort son compagnon, en 2021, à Anglet s'ouvre ce mardi 19 mars 2024, à la Cour d'Assises des Pyrénées Atlantiques. Le procès doit durer trois jours. Elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

Le procès aux assises d'une femme accusée d'avoir poignardé et tué son compagnon à Anglet, commence ce mardi 19 mars 2024. Le procès aux assises d'une femme accusée d'avoir poignardé et tué son compagnon à Anglet, commence ce mardi 19 mars 2024.
Le procès aux assises d'une femme accusée d'avoir poignardé et tué son compagnon à Anglet, commence ce mardi 19 mars 2024. © Maxppp - Simarik

La session de printemps de la Cour d'Assises des Pyrénées Atlantiques qui s'ouvre ce lundi 18 mars avec le tirage au sort des jurés, abordera trois dossiers ces deux prochaines semaines (jusqu'au 29 mars). Le premier de ces dossiers est une affaire de meurtre par conjoint. L'accusée, Jennifer, aujourd'hui 36 ans, encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

L'affaire se déroule en début d'après-midi, jeudi 14 octobre 2021, avenue de Maignon à Anglet. Depuis un mois,  Lionel héberge Jennifer et Christofer dans son appartement vétuste et un peu laissé à l'abandon. Le couple est alcoolique, vit sous anxiolytiques. Elle est aussi polytoxicomane. Entre le couple qui s'est rencontré un an plus tôt, c'est assez houleux. Les disputes sont légions,  les coups aussi des deux côtés, d'ailleurs.

La lame du couteau a touché le péricarde

A 14h40, une voisine appelle les secours. Jennifer est venue quelques minutes plus tôt lui demander de l'aide expliquant alors que Christofer s'est suicidé. Mais très vite, elle reconnait lui avoir assené un coup de couteau dans le thorax au cours d'une énième dispute. Le coup de couteau est mortel : 10 centimètres de profondeur, la lame est allée jusqu'au péricarde. En garde à vue, Jennifer dira l'avoir tué pour la tranquillité de tout le monde, pour se protéger aussi, dans une légitime défense.

Jennifer est née à La Rochelle, dans une famille alcoolique, victime de violences de la part de ses parents, violée par son père. Elle a été placée très tôt par un juge des enfants, a connu la rue à sa majorité, ne sait pas compter, à peine lire et écrire.

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