Michelle Pfeiffer

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Michelle Pfeiffer
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Michelle Pfeiffer en 2018.
Nom de naissance Michelle Marie Pfeiffer
Naissance (65 ans)
Santa Ana, Californie (États-Unis)
Nationalité Américaine
Profession Actrice
Films notables Scarface
Les Liaisons dangereuses
Susie et les Baker Boys
Wolf
Esprits rebelles
Batman : Le Défi

Michelle Pfeiffer, née le à Santa Ana, en Californie, est une actrice américaine.

Elle commence sa carrière en 1978 et s'est révélée avec ses rôles dans Grease 2 (1982) et Scarface (1983).

Elle a reçu trois nominations aux Oscars pour ses interprétations dans Les Liaisons Dangereuses (1988), Susie et les Baker Boys (1989) et Love Field (1992).

Elle a également joué dans des films ayant connu un grand succès commercial tels que Batman : Le Défi (1992), Wolf (1994), Esprits rebelles (1995), Apparences (2000), Hairspray (2007), Happy New Year (2011) et Dark Shadows (2012).

En 2017, après une longue pause, elle fait un retour remarqué dans le téléfilm The Wizard of Lies, puis elle participe au drame d'horreur Mother! et rejoint la distribution quatre étoiles réunie pour Le Crime de l'Orient-Express.

En 2018, elle intègre l'univers cinématographique Marvel en interprétant la première version de la Guêpe dans Ant-Man et la Guêpe et Ant-Man et la Guêpe : Quantumania.

Depuis 2007, elle a son étoile sur le Hollywood Walk of Fame[1].

Par ailleurs, l'actrice a donné la réplique à des acteurs de renommée mondiale comme Jack Nicholson, Robert De Niro, Al Pacino, Sean Connery, Michael Douglas, Michael Keaton, Daniel Day-Lewis, George Clooney, Jeff Bridges, John Travolta, Sean Penn, Harrison Ford, Mel Gibson, Michael Caine, Bruce Willis ou Robert Redford et a tourné avec des réalisateurs également de renommée mondiale : Richard Donner, John Landis, George Miller, Rob Reiner, Martin Scorsese, Brian De Palma, Garry Marshall, Tim Burton, Robert Zemeckis, Kenneth Branagh, Stephen Frears, Darren Aronofsky ou Luc Besson.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Michelle Marie Pfeiffer est la deuxième des quatre enfants de Richard Pfeiffer, installateur de chauffage et de climatisation, et de Donna Taverna, femme au foyer[2]. Elle a un frère aîné, Rick (né en 1955), et deux sœurs cadettes, Dedee Pfeiffer (née en 1964), également actrice, et Lori (née en 1965)[3]. Sa famille a des racines multiples : allemande, irlandaise, et néerlandaise par son père, et suisse et suédoise par sa mère[4].

Elle passe une grande partie de son enfance à Midway City, où sa famille s'est installée[5]. Elle fait ses études secondaires à la Fountain Valley High School (en) de Fountain Valley, où elle est plutôt bonne élève (avec une moyenne générale de B)[3] mais se distingue aussi par les nombreuses bagarres dans lesquelles elle est impliquée en réaction aux moqueries sur sa grande taille et sa démarche[6]. Elle sort diplômée en 1976 et va ensuite faire des études supérieures au Golden West College (en) de Huntington Beach, un collège communautaire où elle fait partie de la sororité Alpha Delta Pi, dans la perspective de devenir greffière[7].

Peu satisfaite par ses études, elle découvre le théâtre et s’oriente vers l’art dramatique. En 1978, elle remporte le concours de beauté du comté d'Orange[8] et participe au concours de Miss Californie, terminant à la 6e place[9]. Tout en suivant des cours d'art dramatique, elle commence alors à auditionner pour des rôles à la télévision.

Débuts télévisuels et percée cinématographique (1978-1983)[modifier | modifier le code]

Elle obtient son premier rôle dans un épisode de la série télévisée L'Île fantastique en 1978[10]. En 1979, elle fait plusieurs apparitions dans la sitcom Delta House, puis fait ses débuts au cinéma dans Falling in Love Again (1980), The Hollywood Knights (1980), où elle a l'un des premiers rôles aux côtés de Tony Danza, et Charlie Chan and the Curse of the Dragon Queen, où elle donne la réplique à Peter Ustinov, Lee Grant et Angie Dickinson. Néanmoins, aucun de ces films n'obtient un grand succès commercial ou critique. Michelle Pfeiffer dira plus tard de ses débuts à l'écran : « J'avais besoin d'apprendre le jeu d'actrice […] En attendant, je jouais des bimbos en tirant profit de mon physique »[10].

Elle continue à prendre des leçons d'art dramatique à la Beverly Hills Playhouse et joue dans quelques téléfilms avant d'obtenir son premier rôle important dans Grease 2 (1982). Mais, contrairement à Grease, cette suite est un échec commercial et critique, même si Pfeiffer obtient des échos favorables pour son interprétation[11]. Brian De Palma, qui a vu Grease 2, refuse tout d'abord d'auditionner Pfeiffer pour le rôle d'Elvira Hancock, l'épouse de Tony Montana dans Scarface (1983) mais finit par céder sur l'insistance de la production et est convaincu par son audition aux côtés d'Al Pacino[6]. Le film est considéré comme très violent mais est un succès commercial et sa réputation ne faiblira pas avec le temps. C'est le premier pas vers la célébrité pour l'actrice[12].

Révélation critique (1984-1989)[modifier | modifier le code]

Michelle Pfeiffer en 1985.

Après Scarface, l'actrice obtient des premiers rôles dans la comédie Série noire pour une nuit blanche (1985), avec Jeff Goldblum, le film médiéval Ladyhawke (1985), où elle incarne une jeune femme victime d'une malédiction aux côtés de Rutger Hauer et Matthew Broderick, et Sweet Liberty (1986), avec Michael Caine. Ces films n'obtiennent pas un grand succès mais aident l'actrice à établir sa réputation et son premier grand succès au box-office vient avec la comédie fantastique Les Sorcières d'Eastwick (1987), où elle donne la réplique à Jack Nicholson, Cher et Susan Sarandon[13].

En 1988, elle interprète la veuve d'un parrain de la Mafia dans la comédie Veuve mais pas trop, de Jonathan Demme. Portant pour le film une perruque brune bouclée et adoptant l'accent de Brooklyn[6], elle obtient une nomination aux Golden Globes, sa première d'une série sur six années consécutives[14]. Elle apparaît ensuite dans Tequila Sunrise (1988) aux côtés de Mel Gibson et Kurt Russell mais le film est une mauvaise expérience pour elle car elle ne s'entend pas avec le réalisateur Robert Towne[6]. Toujours en 1988, elle joue le rôle de la vertueuse Mme de Tourvel dans Les Liaisons Dangereuses, étant engagée par Stephen Frears sur la chaude recommandation de Jonathan Demme[15]. Son interprétation est acclamée par la critique, et elle remporte le BAFTA Award de la meilleure actrice dans un second rôle[16] et est nommée pour l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle[17].

En 1989, elle joue le rôle de Susie Diamond, une ancienne call-girl devenue chanteuse, dans Susie et les Baker Boys. Elle s'entraîne au chant de façon intensive pendant quatre mois et interprète toutes les chansons de son personnage dans le film[18]. Le film n'est pas un succès au box-office[13] mais Michelle Pfeiffer est acclamée par les critiques[19],[20]. Elle remporte le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique[14] ainsi que les prix de la meilleure actrice de toutes les grandes associations de critiques et est donnée comme favorite pour l'Oscar de la meilleure actrice mais c'est Jessica Tandy qui remporte la statuette à la surprise générale[21]. Elle s'essaie ensuite au théâtre en interprétant la comtesse Olivia dans la pièce La Nuit des rois de William Shakespeare[6].

Confirmation (années 1990)[modifier | modifier le code]

Michelle Pfeiffer à la 62e cérémonie des Oscars en .

Elle refuse le rôle principal dans Pretty Woman (1990), qui revient à Julia Roberts[22], et interprète une éditrice soviétique dans La Maison Russie (1990), où elle donne la réplique à Sean Connery. Elle doit adopter pour ce rôle l'accent russe et ses efforts lui valent une troisième nomination aux Golden Globes[14]. Elle retrouve ensuite Al Pacino dans Frankie et Johnny (1991), où elle joue le rôle d'une serveuse abîmée par la vie. Ce choix de casting est contesté car certains la trouvent trop belle pour jouer ce rôle mais son interprétation remporte une nouvelle fois l'adhésion générale[15]. Michelle Pfeiffer affirme elle-même qu'elle a accepté ce rôle car « ce n'était pas ce que les gens attendaient d'elle »[23]. Le rôle lui vaut sa quatrième nomination aux Golden Globes[14]. Dans le même temps, elle décline les rôles de Clarice Starling dans Le Silence des agneaux (1991)[10], de Louise dans Thelma et Louise (1991)[24] et de Catherine Tramell dans Basic Instinct (1992)[25].

En 1992, elle interprète le rôle de Catwoman dans Batman : Le Défi de Tim Burton. Elle prend pour le rôle des cours de kick boxing et apprend également à manier un fouet[6]. Le film est un triomphe au box-office[13] et l'actrice est une nouvelle fois encensée par la critique, notamment pour sa parfaite alchimie avec Michael Keaton[26]. Son personnage est considéré par le magazine Empire comme l'un des plus sexy du cinéma[27]. Sa performance est depuis considérée comme culte[28]. Auparavant, elle a tourné dans le drame indépendant Love Field, où elle incarne une femme au foyer de 1963 fascinée par Jackie Kennedy. La sortie de ce film est repoussée pendant plus d'un an en raison des difficultés financières de la société de distribution Orion Pictures et il ne sort qu'en . L'actrice remporte pour ce rôle l'Ours d'argent de la meilleure actrice[29] et est nommée pour la deuxième fois à l'Oscar de la meilleure actrice[17] ainsi qu'aux Golden Globes pour la cinquième fois[14].

Elle joue ensuite dans Le Temps de l'innocence (1993), film d'époque de Martin Scorsese où elle partage la vedette avec Daniel Day-Lewis et Winona Ryder. Elle reçoit pour ce rôle le prix Elvira Notari à la Mostra de Venise 1993 et obtient sa sixième nomination aux Golden Globes[14]. Toujours en 1993, elle reçoit le Crystal Award qui récompense les femmes ayant contribué, par l’excellence de leur travail, à accroître le rôle des femmes dans l'industrie du spectacle[30]. Elle retrouve ensuite Jack Nicholson dans Wolf (1994), film fantastique qui obtient des critiques mitigées mais est un succès commercial. Son rôle suivant est celui d'une ancienne US Marine devenue professeur de lycée dans Esprits rebelles (1995). Le film est un succès surprise au box-office annuel[13]. Elle doit ensuite jouer le rôle d'Eva Perón dans Evita (1996) mais abandonne ce projet après le départ d'Oliver Stone et la délocalisation de la production en Europe[6].

Elle partage ensuite avec Robert Redford la vedette de Personnel et confidentiel (1996), où elle joue le rôle d'une présentatrice du journal télévisé. Puis, elle joue dans la comédie romantique Un beau jour (1996) aux côtés de George Clooney. Ces deux films connaissent le succès commercial mais reçoivent des critiques plutôt négatives[31]. Les films suivants dans lesquels l'actrice apparaît, Secrets (1997) et Aussi profond que l'océan (1999) ne rencontrent guère de succès, aussi bien commercial que critique[13],[31]. Elle incarne ensuite la reine des fées Titania, un rôle secondaire dans Le Songe d'une nuit d'été (1999), adaptation d'une pièce de William Shakespeare. Puis, elle et Bruce Willis interprètent un couple en instance de divorce dans Une vie à deux (1999). Entretemps, l'actrice s'essaie également au film d'animation en assurant la voix de Séphora dans Le Prince d'Égypte (1998). En 1998 l'actrice devait initiallement reprendre son rôle de Catwoman (rôle qu'elle avait tenu dans Batman : Le Défi de Tim Burton), dans un film centré sur le personnage de Catwoman - alias Selina Kyle. La société de production Warner Bros. s'était montrée intéressée, mais le scènariste John August a révélé que le film avait été refusé[32],[33].

Retrait et seconds rôles (années 2000)[modifier | modifier le code]

Michelle Pfeiffer à la première de Stardust à Los Angeles le 29 juillet 2007.

L'actrice renoue avec le succès en 2000 à l'occasion du thriller Apparences dont elle partage la vedette avec Harrison Ford. Le film est l'un des plus grands succès du box-office annuel[13]. Elle joue ensuite le rôle d'une avocate au fort tempérament dans le film dramatique Sam, je suis Sam (2001). Dans Laurier blanc (2002), elle incarne une artiste condamnée à la prison à vie pour avoir tué son compagnon infidèle. Cette interprétation est largement saluée par la critique[34],[35]. Elle assure la voix de la maléfique déesse Éris dans le film d'animation Sinbad : La Légende des sept mers (2003) avant de décider de mettre sa carrière entre parenthèses pour se consacrer à sa famille[36]. Durant cette période sabbatique, elle décline notamment le rôle de la Sorcière blanche dans Le Monde de Narnia : Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique[6].

Elle revient sur le devant de la scène en 2007, mais plus en tête d'affiche. Elle interprète d'abord deux rôles de méchantes. Elle joue tout d'abord le rôle d'une ancienne reine de beauté odieuse dans le film musical Hairspray, partageant notamment la vedette avec John Travolta, qui avait expressément souhaité qu'elle joue ce rôle[37]. Le film connaît un grand succès au box-office[13]. Elle incarne ensuite une sorcière en quête de la jeunesse éternelle dans le film de fantasy Stardust, le mystère de l'étoile, qui rencontre un honorable succès commercial et critique[31].

Le , Michelle Pfeiffer reçoit son étoile sur le Hollywood Walk of Fame[38].

En 2009, elle retrouve Stephen Frears plus de vingt ans après Les Liaisons dangereuses pour le film Chéri, adaptation d'un roman de Colette. Ce projet, qui lui permet de tenter de nouveau d'être tête d'affiche, est un échec au box-office bien que l'actrice reçoive une nouvelle fois l'attention favorable de la critique[39],[40]. L'actrice fait alors une nouvelle pause de deux ans.

Retour progressif (années 2010)[modifier | modifier le code]

Les années 2010 sont d'abord placées sous le sceau de grosses productions, mais dans lesquelles l'actrice est souvent au second plan. Ainsi, en 2011, elle fait partie de la distribution chorale glamour de la comédie romantique Happy New Year, réalisée par Garry Marshall, qui avait déjà dirigé l'actrice dans Frankie et Johnny. Le film reçoit de très mauvaises critiques[31] mais connaît le succès commercial[13].

En 2012, c'est Tim Burton qu'elle retrouve, 20 ans après Batman : Le Défi, pour la comédie horrifique Dark Shadows, portée par le tandem de stars Johnny Depp et Eva Green. La même année sort plus discrètement la comédie dramatique Des gens comme nous, première réalisation du scénariste de blockbusters Alex Kurtzman, et dont les têtes d'affiches sont cette fois Chris Pine et Elizabeth Banks.

En 2013, elle fait partie du casting hollywoodien réuni par le réalisateur français Luc Besson pour sa comédie policière Malavita. L'actrice accepte le premier rôle féminin du film, afin de donner la réplique à Robert De Niro. Elle y joue la femme d'un parrain de la Mafia incarné par l'acteur italo-américain[41].

L'année 2017 est particulièrement riche pour elle : en janvier, elle défend le drame indépendant Where is Kyra?, écrit et réalisé par le cinéaste nigérian Andrew Dosunmu (en). Ce projet lui permet de retrouver un premier rôle, secondée par Kiefer Sutherland. En mai, elle revient à la télévision, vingt ans après sa dernière apparition à l'écran, pour le téléfilm historique The Wizard of Lies, consacré à la vie de Bernard Madoff et produit par HBO. Robert De Niro joue le rôle principal, tandis que Pfeiffer interprète Ruth Madoff[42]. Une interprétation qui lui permet de renouer avec les hauteurs de la critique, elle reçoit une nomination au Primetime Emmy Award de la meilleure actrice dans un second rôle dans une mini-série ou un téléfilm[43] et pour le Golden Globe de la même catégorie. En octobre, elle fait partie du casting de l'attendue septième réalisation de Darren Aronofsky, Mother!, avec Jennifer Lawrence dans le rôle principal. Et enfin, en novembre, elle fait partie de la large distribution réunie par Kenneth Branagh pour son adaptation du classique d'Agatha Christie, Le Crime de l'Orient-Express.

En 2018, elle replonge dans l'univers des super-héros, 26 ans après Batman : Le Défi, et incarne une héroïne très attendue dans Ant-Man et la Guêpe. Elle prête ses traits à Janet Van Dyne, épouse de Henry « Hank » Pym (joué par Michael Douglas), plus connue sous le nom de la Guêpe[28]. L'année suivante, elle campe, brièvement, de nouveau ce personnage pour les frères Russo dans Avengers: Endgame[44] mais elle est surtout à l’affiche de Maléfique : Le Pouvoir du mal, suite attendue de Maléfique aux côtés d’Angelina Jolie et Elle Fanning[45],[46]. En 2020, elle interprète un personnage d'une femme riche, qui quitte New York avec son fils, pour s'installer à Paris après la mort de son mari, dans le film French Exit. L'actrice a annoncé en décembre 2020 qu'elle reprendrait son rôle de Janet van Dyne dans le nouveau film Ant-Man and the Wasp: Quantumania[47].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Michelle Pfeiffer et David E. Kelley aux Emmy Awards en 1994.

Alors actrice débutante, Michelle Pfeiffer fait la connaissance d'un couple qui dirige une secte basée sur la métaphysique et le végétarisme. Ce couple l'aide à résoudre ses problèmes de dépendance à l'alcool et au tabac, l'actrice leur donne en contrepartie de très importantes sommes d'argent, mais elle tombe sous leur emprise. Elle se lie alors à Peter Horton, un autre acteur novice rencontré à ses cours d'art dramatique, qui l'aide à se défaire de l'influence du couple en lui présentant d'autres personnes qui ont fait partie de sectes et ont réussi à s'en sortir[6]. Elle restera végane[48].

Pfeiffer et Horton se marient à Santa Monica en 1981, et c'est pendant sa lune de miel que l'actrice apprend qu'elle a été choisie pour tenir le premier rôle féminin de Grease 2[49]. En 1987, le couple joue ensemble dans le film à sketches Cheeseburger film sandwich. Ils se séparent en 1988 et divorcent en 1990 ; Horton mettra plus tard l'échec de leur mariage sur le compte de la trop grande importance qu'ils accordaient tous deux à leur carrière[6].

De 1989 à 1992, l'actrice vit une relation avec l'acteur et producteur Fisher Stevens, rencontré alors qu'ils jouaient tous deux dans la pièce La Nuit des rois[50]. En , elle se lie au producteur et scénariste David E. Kelley[51]. En , elle adopte une petite fille, Claudia Rose, ayant entamé la procédure d'adoption avant de rencontrer Kelley[52]. Le de la même année, elle se marie avec David E. Kelley[53]. En , Pfeiffer donne naissance à un petit garçon, John Henry[51].

La presse a régulièrement mis en avant la beauté sublime de l'actrice tout au long de sa carrière, et particulièrement dans les années 1990. Durant cette décennie, Michelle Pfeiffer fait deux fois (1990 et 1999) la couverture du magazine People lors de son édition annuelle des 50 Most Beautiful People In The World (les 50 personnalités les plus belles du monde). Elle est la première personnalité à être apparue deux fois en couverture de ce numéro spécial et à figurer six fois dans cette liste (1990, 1991, 1992, 1993, 1996, 1999)[54].

Michelle Pfeiffer soutient financièrement l'American Cancer Society ainsi que la Humane Society, une association de protection des animaux[6].

Sa fortune, partagée avec son mari David E. Kelley, est estimée à 250 millions de dollars[55].

Discrète à propos de sa vie privée, elle vit à Pacific Palisades, un quartier de Los Angeles[56].

En 2019, elle lance une collection de parfums éco-responsables[57].

Filmographie[modifier | modifier le code]

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Cinéma[modifier | modifier le code]

Années 1980[modifier | modifier le code]

Années 1990[modifier | modifier le code]

Années 2000[modifier | modifier le code]

Années 2010[modifier | modifier le code]

Années 2020[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Séries télévisées[modifier | modifier le code]

Téléfilms[modifier | modifier le code]

Clip Vidéo[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

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Étoile de Michelle Pfeiffer dans le Hollywood Walk of Fame.

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a et b Cet épisode, est mélangé avec l'épisode "Tales from the Hollywood Hills: Natica Jackson" ; cependant Michelle Pfeiffer ne fait pas partie du casting de "Tales from the Hollywood Hills: A Table at Ciro's".

Références[modifier | modifier le code]

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • Douglas Thompson (trad. de l'anglais), Michelle Pfeiffer, Monaco, Paris, Rocher, , 309 p. (ISBN 2-268-02077-0)

Liens externes[modifier | modifier le code]