Eure-et-Loir

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Eure-et-Loir
Blason de Eure-et-Loir
Eure-et-Loir
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Création du département (234 ans)
Chef-lieu
(Préfecture)
Chartres
Sous-préfectures Châteaudun
Dreux
Nogent-le-Rotrou
Président du
conseil départemental
Christophe Le Dorven (LR)
Préfet Hervé Jonathan[1]
Code Insee 28
Code ISO 3166-2 FR-28
Code Eurostat NUTS-3 FR242
Démographie
Gentilé Eurélien
Population 431 277 hab. (2021)
Densité 73 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 20′ nord, 1° 25′ est
Superficie 5 880 km2
Subdivisions
Arrondissements 4
Circonscriptions législatives 4
Cantons 15
Intercommunalités 10
Communes 365
Liens
Site web eurelien.fr

Le département d'Eure-et-Loir (/œʁe.lwaʁ/[Note 1]) est un département français dont la préfecture, Chartres, est située à 90 km à l'ouest-sud-ouest de Paris. Les villes de Dreux, Châteaudun et Nogent-le-Rotrou en sont les sous-préfectures. Il fait partie de la région Centre-Val de Loire.

Son nom provient des deux principales rivières qui le traversent, l'Eure, affluent de la Seine, et le Loir, affluent de la Sarthe[Note 2]. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 28.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte d'Eure-et-Loir.

Le département d'Eure-et-Loir s’étend à l'ouest-sud-ouest de l’agglomération parisienne et comprend plusieurs plateaux : le Thymerais au nord-ouest, le Drouais au nord, et la Beauce qui s’étend sur l'est, et dont fait partie le Dunois au sud. Dans l’ouest du département, le relief s’élève et forme les collines du Perche, attenantes à la fois à la Normandie et aux Pays de la Loire. Le Faux Perche marque la transition entre la Beauce et le Perche. Le département a par ailleurs bénéficié de la création du parc naturel régional du Perche.

Les principales rivières du département alimentent deux bassins versants, celui de la Seine au nord avec son affluent l'Eure et ses sous-affluents Avre et la Blaise, et celui de la Loire au sud avec son affluent le Loir et ses sous-affluents Ozanne, Conie et Yerre.

La forêt, avec près 75 000 hectares (appartenant à 80 % au domaine privé et 10 000 de forêts domaniales[2]) est également présente, notamment dans le Nord-Ouest du département. Les forêts de Senonches (4 300 ha) Dreux (3 300 ha), Châteauneuf (1 750 ha) et de Montécot (635 ha) abritent les massifs les plus importants. La vallée de l'Eure constitue également une trame verte et boisée qui contraste avec le plateau beauceron attenant.

L'Eure-et-Loir est limitrophe des départements de Loir-et-Cher et du Loiret, qui font également partie de la région Centre-Val de Loire. Il jouxte la région Île-de-France avec les départements de l'Essonne et des Yvelines, la région Normandie avec les départements de l'Eure et de l'Orne et enfin la région des Pays de la Loire avec le département de la Sarthe.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Schématiquement, quatre « régions » partagent le département : le Perche, au sud-ouest ; le « Faux Perche », à sa marge ; à l'est et au sud, la Beauce, avec la « Beauce chartraine » autour de Chartres ; et au nord-ouest, on trouve le Drouais-Thymerais (autour de Dreux et de Châteauneuf-en-Thymerais). Le relief et la disposition des cours d'eau dans le Perche et en Beauce peuvent se déduire à partir d’une carte.

La répartition des cours d'eau[modifier | modifier le code]

La répartition des cours d'eau est différente : il y en a plus au sud-ouest, dans le Perche, qu'en Beauce. S'il y a une petite différence de la pluviométrie, elle ne peut expliquer à elle seule cette disposition. Quoi qu'il en soit, on constate donc, que dans le Perche l'eau ruisselle en surface, et qu'en Beauce ce n'est pas le cas. Elle s'infiltre : cela est dû à une différence géologique au niveau des roches du sous-sol. Le sous-sol du Perche est plutôt fait de sable et de grès, avec de l'argile à silex, et le sous-sol de Beauce est, lui, plutôt constitué de calcaire[3].

Le sous-sol du Perche[modifier | modifier le code]

Concernant la géologie du Perche, la structure actuelle serait en lien avec la formation des Alpes. Lors de cet événement, les roches sédimentaires se sont plissées et cela a formé un bourrelet (anticlinal) dans la région du Perche. En effet, comme les roches du Massif armoricain sont « rigides » (il s'agit surtout de granite), elles se sont comportées comme un « mur » contre lequel se sont bloquées les roches sédimentaires du Bassin parisien, donc du Perche. Le Perche se retrouve donc plus haut que la Beauce. D’autre part, les anciennes failles hercyniennes (ici du Massif armoricain) ont rejoué et permis l’affaissement du sommet du bourrelet. Ainsi, actuellement, la zone centrale est de l’argile à silex, et autour on trouve du sable ou du grès. La présence d'argile, de grès ou de sable permet somme toute à l'eau de ruisseler et de se rassembler en cours d’eau. La pluviosité est relativement importante (700 mm).

Le sous-sol de la Beauce[modifier | modifier le code]

Dans le calcaire de Beauce, on trouve des fossiles, notamment, des planorbes et des limnées (des espèces d’eau douce – qui existent toujours -) : il y avait donc un lac en Beauce, c’est lui qui a permis la formation de ce calcaire. On trouve aussi de l’argile à silex, par décalcification du calcaire (qui n’était donc pas pur). Le calcaire s’est dissous, l’argile et les morceaux de silex sont restés. Ainsi, en Beauce, le calcaire se dissout facilement et permet à l’eau de ruissellement de s’infiltrer et il n'y a pas (ou peu) de rivières. De plus, la pluviosité est relativement faible (500 mm).

Le relief[modifier | modifier le code]

Le relief est différent au sud-ouest, et au nord et nord-est : vallonné dans le sud-ouest, relativement plat au nord et au nord-est. D'une part, l'érosion (l'eau) a creusé des vallées dans le Sud-Ouest, donc des reliefs. En plus de cela, le sud-ouest du département se situe dans le Perche qui est une transition entre massif armoricain et bassin parisien Dans le Nord et le Nord-Est, l'eau a « ramolli » la roche et a donc permis que la surface soit plate : c'est du calcaire plus ou moins argileux (en fait, le calcaire est naturellement dissous par l'eau de ruissellement qui est enrichie par du dioxyde de carbone rejeté par les êtres vivants du sol, et à la fin, cela peut former des « trous » ou des « fissures », appelées diaclases). Ainsi, l'eau s'infiltre relativement rapidement en profondeur (sans vraiment ruisseler) pour rejoindre la nappe phréatique retenue par les couches plus profondes et imperméables[4].

L'habitat en lien avec la géologie[modifier | modifier le code]

Les constructions anciennes montrent en général le contenu du sous-sol : en Beauce, les anciennes maisons sont en calcaire, dans le Perche, elles sont en torchis, en conglomérat appelé « grison » (morceaux de silex cimentés par du calcaire et de l'argile), en brique et en grès « roussard » (il est de couleur rousse, car assez riche en fer oxydé : la rouille).

Ces constructions sont aussi en lien avec l'activité agricole.

Dans le Perche, les fermes sont allongées (maison d’habitation que l’on agrandit avec le temps, lorsque les besoins s'en font sentir ou lorsqu'il y a suffisamment d'argent…) : on les appelle « longère » ; les champs sont délimités par des haies. Les animaux sont « parqués » par ces haies[Note 3].

En Beauce, les cours des fermes sont fermées, mais les champs sont ouverts (openfield). Cela permet de maintenir les animaux d’élevage dans la cour.

L'évolution du paysage[modifier | modifier le code]

Il y a eu une diminution du nombre de parcelles (donc une modification du paysage), en Beauce et dans le Perche à la suite du remembrement entre le XIXe siècle et 1980, pour accroître la surface et permettre l’utilisation du matériel agricole.

Climat[modifier | modifier le code]

Le département présente un contraste climatique entre sa partie ouest et sud-ouest, humide et bocagère (qui fait partie du Perche) et sa partie sud et est, beauceronne, qui fait partie des régions les moins arrosées de France, avec le Haut-Languedoc.

Relevé observé de 1971 à 2000, à la station météorologique de Chartres (28)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1 1,1 3 4,4 8 10,8 12,8 12,7 10,2 7,2 3,9 2 6,4
Température moyenne (°C) 3,6 4,3 7 9,1 13 15,9 18,4 18,5 15,4 11,3 6,9 4,5 10,6
Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,4 11 13,8 17,9 20,9 24 24,3 20,5 15,4 9,8 6,9 14,8
Ensoleillement (h) 65 81 130 156 206 205 222 234 166 113 71 47 1 696
Précipitations (mm) 48 44 43 47 58 49 57 38 54 56 49 55 598

Transports[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

L'Eure-et-Loir et les provinces qui occupaient son territoire avant 1790 : l'Orléanais, le Perche et l'Île-de-France.
Carte de l'Eure-et-Loir (1790).

Le département est créé à la Révolution française, le en application de la loi du , à partir, principalement, de parties des anciennes provinces de l'Orléanais (Beauce) et du Perche (partie Est), mais aussi de l'Île-de-France (Drouais, Thymerais, Vallée de l'Avre, Hurepoix)[Note 4].

Au Moyen Âge, le territoire actuel du département est dominé par la ville de Chartres. La ville se développe grâce à la culture des riches terres de Beauce (marché au blé) et à sa vocation religieuse due notamment à la présence de la relique du Voile de la Vierge (don de Charles II le Chauve en 876). Sur l'impulsion de Fulbert de Chartres, elle sera le berceau d'une renaissance intellectuelle avec la fondation de l'École de Chartres. Au nord, Dreux, la vallée de l'Avre et le Thymerais, de même que le comté du Perche à l'ouest, constituent des postes avancés des rois de France face aux ducs de Normandie. Les terres d'Eure-et-Loir, par leur intérêt stratégique, sont donc très tôt ancrées dans la mouvance capétienne et progressivement rattachées aux anciennes provinces de l'Orléanais et de l'Île-de-France.

Durant la guerre de Cent Ans, le territoire du département est au centre de plusieurs conflits (dont la Journée des Harengs à Rouvray-Saint-Denis), en raison de sa proximité avec Paris et Orléans. Le traité de Brétigny, qui met fin provisoirement à la guerre, y sera signé près de Chartres.

À la Renaissance, l'Eure-et-Loir devient également une région prisée par les rois François Ier et Henri II avec la présence du château d'Anet, appartenant à une grande dame de la cour : Diane de Poitiers.

Le département est également marqué par la présence de Madame de Maintenon, Madame de Pompadour (Crécy-Couvé), Maximilien de Béthune, duc de Sully, décédé en son château de Villebon et inhumé à Nogent-le-Rotrou.

Carte du département d'Eure-et-Loir (1852).

À la Révolution, il est dans un premier temps envisagé de créer un département beauceron. La Beauce a en effet l'avantage de n'avoir jamais été une province sous l'Ancien Régime. Sa dimension essentiellement géographique et non politique s'inscrivait donc parfaitement dans l'idéologie révolutionnaire. Ce projet est mis en échec principalement par la volonté du roi de ne pas voir dispersées en un nombre trop important de départements ses possessions franciliennes. La création du département dans sa configuration actuelle tient également aux résistances des terres du Thimerais et du Drouais à se voir agrégées à celles de l'ancienne Normandie, et à l'impossibilité de conserver au Perche son unité, en partie pour des raisons politiques (ancien comté), et surtout à cause de l'absence d'une ville suffisamment importante pour se prévaloir du rang de chef-lieu de département. Chartres, avec entre autres le général Marceau, l'abbé Sieyès ou encore Brissot de Warville, chef de file des Girondins, donne plusieurs grands hommes à la Révolution.

Au XIXe siècle, le nord du département connaît une forte industrialisation, avec notamment l’imprimerie de Firmin Didot et les manufactures textiles des Waddington. Chartres conserve essentiellement sa vocation commerciale grâce à son important marché au blé et au commerce de la laine des nombreux élevages de moutons, dont la foire de Châteaudun est aussi un haut lieu. Le Perche qui s'est peu développé, et a connu une notable émigration vers le Québec les siècles précédents, devient une terre de nourrices réputées pour leur qualités maternelles auprès des familles aisées de Paris. Dreux devient également une ville industrielle, en particulier après la crise du phylloxéra qui met définitivement à bas les vignes normandes. Après le coup d'État du 2 décembre 1851 de Napoléon III, l'Eure-et-Loir fait partie des départements placés en état de siège afin de parer à tout soulèvement massif. Moins d'une centaine d'opposants sont arrêtés[5]. Le département est durement touché par la guerre de 1870, avec la bataille de Loigny et l'incendie de Châteaudun par l'armée prussienne.

Au XXe siècle, le département devient de plus en plus économiquement lié au développement de la région parisienne. Chartres et Dreux profitent pleinement de cette proximité avec l'implantation de plusieurs grandes entreprises (dont les futurs établissements Philips), pendant que la vallée de l'Eure qui les relie devient un lieu de villégiature avec la construction de nombreuses résidences secondaires. Des bases aériennes importantes s'installent à Chartres de 1909 à 1997 (base aérienne 122 Chartres-Champhol), ainsi qu'à Châteaudun de 1936 à 2014 (base aérienne 279 Châteaudun).

Durant la Seconde Guerre mondiale, le département est marqué par son préfet Jean Moulin qui y fait son premier acte de Résistance face à l'occupant. La ville de Chartres est partiellement détruite en 1944 par un bombardement qui incendie sa bibliothèque. La ville de La Loupe est quant à elle presque totalement sinistrée. Après-guerre, l'est du département intègre progressivement l'aire urbaine de Paris, les cantons d'Anet, de Maintenon et de Nogent-le-Roi, voire d'Auneau, qui sont dès lors intimement liés à ceux du département des Yvelines limitrophes.

En politique, le département est la terre d'élection et le berceau de plusieurs grandes figures des IIIe et IVe républiques : William Waddington (ministre de l’Instruction publique en 1873 et 1877), Maurice Viollette (ministre d'État sous le Front populaire), Paul Deschanel (président de la République en 1920), Maurice Bourgès-Maunoury (président du Conseil en 1957).

Au tournant des années 1980, Dreux devient une ville politiquement singulière en élisant comme maire en 1977, puis députée en 1981, Françoise Gaspard, l'une des premières femmes politiques ayant assumé publiquement son homosexualité. En 1983, Dreux est le théâtre d'une alliance entre la droite locale et le Front national mené par Jean-Pierre Stirbois, dont la veuve Marie-France Stirbois est élue députée en 1989.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Histoire politique du département[modifier | modifier le code]

Ce département fut dirigé entre 1907 et 1960 par le parti républicain, radical et radical socialiste (PRRRS), avec les présidences de Gustave Lhopiteau (1907-1920) et de Maurice Viollette (1920-1960) qui furent tous les deux ministres sous la IIIe République, le second le fut même sous le Front populaire. Le PRRRS, parti d'idéologie républicaine et laïque, se situait initialement à gauche de l'échiquier politique, mais glissa ensuite vers le centre lorsque se développa le socialisme.

D'ailleurs c'est le parti socialiste qui prendra les rênes du Conseil général d'Eure-et-Loir en 1960, avec la présidence d'Émile Vivier qui durera jusqu'en 1976. 1976 est l'année du retour des radicaux à la tête du Conseil général, cependant ils apparaissent sous une forme différente : le parti radical de gauche, parti issu de la scission du PRRRS en 1972. Edmond Desouches puis Robert Huwart, occuperont successivement la présidence du Conseil général sous cette étiquette, et ce jusqu'en 1985.

Les élections cantonales de 1985 sont marquées par le basculement à droite du Conseil général d'Eure-et-Loir, Martial Taugourdeau membre du RPR en devient le président, il occupera ce poste jusqu'à son décès en 2001. Après un cours intérim assuré par le sénateur, Gérard Cornu, Albéric de Montgolfier alors conseiller général du canton d'Orgères-en-Beauce et membre du RPR (qui deviendra en 2002 l'UMP, puis Les Républicains en 2015), devient président du Conseil général en 2001. Il sera continuellement réélu en 2004, 2008 et 2015. Au terme des élections départementales de 2015, il bénéficie d'une très large majorité comprenant 28 conseillers généraux sur 30, parmi lesquelles se trouvent 22 élus "Les Républicains", 3 élus UDI et 3 élus DVD.

Le département d'Eure-et-Loir fut également connu pour la forte implantation qu'eut le Front National à partir des années 1980. Lors d'une élection municipale partielle à Dreux en 1983, le RPR et l'UDF s'allient avec le Front National pour faire basculer la mairie qui était à gauche depuis les élections municipales de 1977. Cela amène à l'élection du RPR Jean Hieaux qui administrera la ville en compagnie du Front National. Le Front National poursuivra sa progression avec l'élection de Marie-France Stirbois au poste de députée de la deuxième circonscription d'Eure-et-Loir, à l'occasion d'une élection législative partielle en 1989. Enfin Marie-France Stirbois obtiendra un autre mandat en devenant conseillère générale du canton de Dreux-Ouest entre 1995 et 2001. Cette même année marque la fin de l'implantation du parti dans le département, lorsque Marie-France Stirbois quitte le département pour les Alpes-Maritimes.

La situation actuelle[modifier | modifier le code]

À droite[modifier | modifier le code]

Trois des quatre principales villes du département sont dirigées par des maires de droite :

D'autres villes de moindre importance sont dirigées par des maires de droite :

  • Lèves : Rémi Martial, maire-conseiller départemental (LR) ;
  • Anet : Aliette Le-Bihan, maire (LR) ;

Un député sur quatre, Olivier Marleix, est membre de LR.

Les trois sénateurs d'Eure-et-Loir, Albéric de Montgolfier, Chantal Deseyne et Daniel Guéret sont membres de Les Républicains.

Le Mouvement pour la France compte de son côté deux conseillers municipaux à Chartres et plusieurs élus dans des communes rurales.[réf. nécessaire]

Au centre[modifier | modifier le code]

Les Centristes sont surtout présents dans le sud du département marqué par l'ancien président de la région Centre-Val de Loire et député, Maurice Dousset, dont l'un des héritiers est Philippe Vigier, député-maire de Cloyes-sur-le-Loir, conseiller régional et président du syndicat du Pays Dunois. Il compte également quatre conseillers généraux (Michel Boisard, Laurent Leclerc, Marc Guerrini et Dominique Leblond) et quatre présidents d'anciennes intercommunalités (communauté de communes de la Beauce de Janville, communauté de communes de la Beauce vovéenne, communauté de communes des Trois Rivières, communauté de communes de la Beauce alnéloise).

Le Parti radical, ancien parti dirigeant le département entre 1885 et 1979, compte encore plusieurs élus municipaux : Philippe Masson, maire de Brou, des conseillers municipaux à Châteaudun et un maire honoraire à Gasville-Oisème.

Le Mouvement démocrate compte un conseiller général, Jean-Pierre Gaboriau, également maire de Châteauneuf-en-Thymerais.

Deux députés sur quatre sont classés au centre Guillaume Kasbarian de La République en marche et Laure de La Raudière du parti Agir

À gauche[modifier | modifier le code]


Elle compte 2 conseillers départementaux sur 30 : Xavier Roux et Marie-Pierre Lemaître-Lezin, élus du canton de Lucé sous l'étiquette divers gauche.

La gauche a longtemps détenu (1978-2002) la première circonscription du département dont Georges Lemoine était le député. Ancien maire de Chartres et ministre socialiste, il est membre depuis 2008 du Parti ouvrier indépendant au nom duquel il s'est présenté à l'élection législative partielle de septembre 2008 (14,51 % des suffrages) et aux élections cantonales de 2011 sur le canton de Mainvilliers.

Depuis 2015, elle compte enfin 5 conseillers régionaux sur 12 dont Harold Huwart (PRG), vice-président, Estelle Cochard (EÉLV) et trois élus socialistes, Fabien Verdier, Michèle Bonthoux et Valentino Gambuto.

Extrême droite[modifier | modifier le code]

Le Rassemblement national (RN) compte un conseiller régional (Philippe Loiseau), depuis les élections régionales de 2004. Le RN fait partie de l'opposition aux conseils municipaux de Dreux et Chartres.

Sans étiquette[modifier | modifier le code]

Fabien Verdier, maire de Châteaudun est sans étiquette.[réf. nécessaire]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours[modifier | modifier le code]

Élections législatives, résultats des deuxièmes tours[modifier | modifier le code]

Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores[modifier | modifier le code]

Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants d'Eure-et-Loir sont les Eurélien(ne)s[36].

Au niveau national le département occupe le 56e rang.

L'évolution démographique du département, bien que positive, cache des contrastes importants selon les secteurs

L'est du département, dans la zone d'influence directe de Paris, bénéficie depuis quelques années, de l'arrivée conséquente d'une nouvelle population poussée hors de l'Île-de-France par la pression immobilière et à la recherche d'une meilleure qualité de vie. Les agglomérations de Chartres et de Dreux, bien desservies en transports et en infrastructures, sont au cœur des bassins de vie les mieux pourvus.

À l'ouest : le Perche et son cadre bucolique s'est revitalisé depuis la création du parc naturel régional en 1998 grâce à une population plus touristique et aisée, en quête d'une résidence secondaire

Le centre et le sud du département connaissent une évolution moins favorable. Si la région de Courville-sur-Eure, reliée à Paris et Chartres par le rail et proche de l'autoroute A11 se maintient bien, les secteurs de Châteaudun et d'Illiers-Combray, mal desservis, subissent un solde démographique nul, voire négatif.

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

En 2021, le département comptait 431 277 habitants[Note 5], en diminution de 0,64 % par rapport à 2015 (France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
256 636257 793266 008264 448277 782278 820285 058286 368292 337
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
294 892291 074290 455290 753282 622283 075280 097283 719284 683
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
280 469275 433273 823272 255251 255255 213254 790252 690258 110
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
261 035277 546302 251335 151362 813396 073407 665421 114430 416
2016 2021 - - - - - - -
433 929431 277-------
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[37] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[38] puis population municipale à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Communes les plus peuplées[modifier | modifier le code]

Liste des quinze communes les plus peuplées du département
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Chartres 28085 CA Chartres Métropole 16,85 38 447 (2021) 2 282 modifier les donnéesmodifier les données
Dreux 28134 CA du Pays de Dreux 24,27 30 879 (2021) 1 272 modifier les donnéesmodifier les données
Lucé 28218 CA Chartres Métropole 6,06 15 602 (2021) 2 575 modifier les donnéesmodifier les données
Châteaudun 28088 CC du Grand Châteaudun 28,48 12 909 (2021) 453 modifier les donnéesmodifier les données
Vernouillet 28404 CA du Pays de Dreux 12,11 12 455 (2021) 1 028 modifier les donnéesmodifier les données
Mainvilliers 28229 CA Chartres Métropole 11,92 11 057 (2021) 928 modifier les donnéesmodifier les données
Nogent-le-Rotrou 28280 CC du Perche 23,49 9 341 (2021) 398 modifier les donnéesmodifier les données
Luisant 28220 CA Chartres Métropole 4,43 6 682 (2021) 1 508 modifier les donnéesmodifier les données
Auneau-Bleury-Saint-Symphorien 28015 CC des Portes Euréliennes d'Île-de-France 34,29 6 288 (2021) 183 modifier les donnéesmodifier les données
Lèves 28209 CA Chartres Métropole 7,51 5 623 (2021) 749 modifier les donnéesmodifier les données
Cloyes-les-Trois-Rivières 28103 CC du Grand Châteaudun 119,19 5 609 (2021) 47 modifier les donnéesmodifier les données
Épernon 28140 CC des Portes Euréliennes d'Île-de-France 6,45 5 549 (2021) 860 modifier les donnéesmodifier les données
Bonneval 28051 CC du Bonnevalais 28,78 4 859 (2021) 169 modifier les donnéesmodifier les données
Maintenon 28227 CA Chartres Métropole 11,44 4 499 (2021) 393 modifier les donnéesmodifier les données
Le Coudray 28110 CA Chartres Métropole 5,52 4 089 (2021) 741 modifier les donnéesmodifier les données

Résidences secondaires[modifier | modifier le code]

Selon le recensement général de la population du , 6,9 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.

Ce tableau indique les principales communes d'Eure-et-Loir dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux en 2008 :

Ville Population municipale Nombre de logements Résidences secondaires % Rés. secondaires
Frétigny 480 332 99 29,77 %
Frazé 519 341 100 29,22 %
Dampierre-sur-Avre 689 368 98 26,57 %
Unverre 1 172 722 177 24,48 %
Maillebois 990 539 114 21,10 %
Arrou 1 683 1 106 186 16,80 %
Sorel-Moussel 1 802 906 149 16,47 %
La Bazoche-Gouet 1 310 801 127 15,86 %
Villiers-le-Morhier 1 347 624 93 14,96 %
Abondant 2 042 847 106 12,52 %
Cloyes-sur-le-Loir 2 676 1 587 179 11,28 %
  • Source Insee,chiffres au [40].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Parmi les festivals et événements culturels, peuvent être citées : Journées lyriques de Chartres et d'Eure-et-Loir, Rencontres Musiques électroacoustiques, Jazz de Mars, Festival du légendaire, Caravane des poètes, Festival Top In Humour et Festival de musiques actuelles L'Paille à Sons (Chartres), Festival du Thé Vert et Festival Percheval (Nogent-le-Rotrou), Hurluperku (Châteauneuf-en-Thymerais), Fête des livres de La Ferté-Vidame, Fête des Flambarts de Dreux, Foire aux laines de Châteaudun.

Musée des beaux-arts, côté jardin de l’Évêché, Chartres en lumières 2016.

Chartres en lumières est une manifestation artistique et culturelle initiée par la ville de Chartres en 2003. Chaque année, durant cet événement qui se déroule d’avril à octobre, les principaux monuments de la ville sont mis en lumière et en musique. L'élément principal de Chartres en lumières est la Fête de la lumière, qui a lieu habituellement mi-septembre.

Sports[modifier | modifier le code]

Principaux clubs euréliens :

  • Football
  • Rugby
    • masculin
      • C'Chartres Rugby évoluant pour la saison 22/23 en Fédérale 1 poule 1
      • RCP (Rugby Club Percheron) Nogent-le-Rotrou évoluant pour la saison 18/19 en Honneur
      • RC (Rugby Club) drouais évoluant pour la saison 18/19 en Honneur
  • Basket-ball
  • Handball
    • féminin
      • Dreux AC évoluant pour la saison 18/19 en Nationale 2
    • masculin
  • Volley-ball
    • féminin
      • Châteaudun VB évoluant pour la saison 18/19 en Nationale 3 poule E
    • masculin
      • Châteaudun VB évoluant pour la saison 18/19 en Nationale 3 poule E
      • C'Chartres Volley évoluant pour la saison 18/19 en Nationale 3 poule E
  • Tennis de table
    • féminin
      • Entente Pays Courvillois / Yèvres évoluant pour la saison 18/19 en Nationale 3 poule A
    • masculin
      • C'Chartres TT évoluant pour la saison 18/19 en Pro A
      • Pays Courvillois Tennis de Table évoluant pour la saison 18/19 en Pré-Nationale poule B
  • Tennis
    • féminin
      • C'Chartres Tennis évoluant pour l'année 2018 en Pré-National
    • masculin
      • C'Chartres Tennis évoluant pour l'année 2018 en Nationale 3
      • AC Dreux évoluant pour l'année 2018 en Nationale 4
  • Baseball

Médias[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

L'Eure-et-Loir est un département de tradition agricole (Beauce) mais aussi en pointe dans trois filières économiques :

Agriculture[modifier | modifier le code]

Le département est un acteur économique majeur dans la production de céréales et d'oléo-protéagineux en France[43]. Son économie agricole est néanmoins très fortement dépendante de la conjoncture et de l'environnement réglementaire des marchés des grandes cultures. L'Eure-et-Loir est le premier céréalier français. Il occupe également le premier rang national pour la production de colza et de pois protéagineux. Le blé tendre est de loin la production emblématique du département. Ainsi, près de 40 % des surfaces agricoles du département sont consacrées à la culture du blé tendre, qui a généré en moyenne 29 % de la production agricole marchande du département au cours des cinq dernières années.

L'agriculture du département est également promue par le Pôle AgroDynamic, une filière de valorisation des ressources agricoles du département mis en place dans différents secteurs : agroénergie, agroalimentaire, agromatériaux, agrosanté.

Industries[modifier | modifier le code]

  • La Cosmetic Valley (pôle de compétitivité), qui constitue le premier pôle français de l'industrie de la beauté et du bien-être (parfums/cosmétique), avec de grands noms comme Guerlain, Paco Rabanne, Lolita Lempicka, JC Castelbajac, Jean-Paul Gaultier… La Cosmetic Valley représente 2,5 milliards d'euros de chiffres d'affaires, regroupe 200 entreprises, travaille en collaboration avec les universités de Tours, d'Orléans et de Paris et emploie plus de 30 000 employés. Un projet de petit aéroport sur l'ex-base aérienne 279 Châteaudun porté par l'élu local Fabien Verdier est à l'étude, qui aurait pour vocation de profiter aux entreprises du pôle[44].
  • L'industrie pharmaceutique, autour de Dreux et Polepharma. Créé en 2002 sous l'impulsion du CODEL, PolePharma est un pôle de compétitivité français de production pharmaceutique qui regroupe les entreprises du secteur comme Ipsen, Novo Nordisk, Laboratoires Expanscience, Leo Pharma, Ethypharm, Famar, Norgine, Nypro, Synerlab/Sophartex, Seratec... Le pôle représente 50 % de la production de médicament en France et 30 000 emplois. Le Pôle Pharma est par ailleurs l'un des créateurs de l'alliance inter régionale Pharma Valley qui regroupe en son sein trois réseaux partenaires : PolePharma, Technopole CBS et le Grepic. À elle seule, l'alliance regroupe 50 % de la production de médicament en France, 60 % des effectifs des sites de production implantés en France et 2,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
  • L'industrie agro-alimentaire, promue par Agrodynamic (pôle d'excellence rurale), avec deux entreprises importantes du secteur : Ebly à Châteaudun et une filiale Andros à Auneau.
  • L'industrie et l'artisanat du bois et de l'ameublement autour de l'association Perchebois.
  • L'industrie du caoutchouc et des matières plastiques, à travers le pôle de compétitivité Elastopole.
  • L'industrie mécanique, avec l'équipementier ascenseur Octé à Châteauneuf-en-Thymerais.
  • Le groupe allemand, Vorwerk, après Cloyes-sur-le-Loir, a choisi de localiser son second site de production dans la communauté de communes du Grand Châteaudun à Donnemain-Saint-Mamès, renforçant ainsi un engagement sur le territoire dont se félicitent les différents acteurs locaux qui ont soutenu le projet[45].
  • Depuis le 1er octobre 2022, le Grand Châteaudun devient officiellement propriétaire et gestionnaire de la plate-forme aéronautique qui a abrité durant des décennies la Base aérienne 279 – Lieutenant Marcel-Beau pour engager un projet ambitieux qui sera de transformer l'ancienne base en petit aéroport. Ce projet engagé par Fabien Verdier, maire de Châteaudun, est un projet structurant pour la région[46].

Énergies[modifier | modifier le code]

Le département est également en pointe en matière d'énergies renouvelables. Déjà classé au deuxième rang national en termes de production électrique grâce à ses parcs éoliens notamment situés dans la Beauce, l'Eure-et-Loir aurait été, dès 2012, le premier producteur d'électricité français d'origine photovoltaïque avec la création sur la base aérienne de l'OTAN désaffectée de Crucey-Villages, près de Brezolles dans la région naturelle du Thymerais, du plus grand parc photovoltaïque de France. Confié en février 2011 par le conseil général à l'opérateur EDF énergies nouvelles, le parc couvre 245 des 500 ha de l'ancienne base militaire et a une puissance nominale de 60 MWc (équivalent à la consommation électrique de 28 000 habitants ou la production de 15 éoliennes)[47]. Le nombre de panneaux installés est de 741 150.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités reliées à l'Eure-et-Loir[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Renaissance[modifier | modifier le code]

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Révolution française[modifier | modifier le code]

(par ordre alphabétique)

XIXe et XXe siècles[modifier | modifier le code]

Arts et lettres[modifier | modifier le code]

(par ordre alphabétique)

Sciences[modifier | modifier le code]

Religion[modifier | modifier le code]

  • Jeanne de France (Sainte), née le à Nogent-le-Roi, morte le à Bourges, est la seconde fille de Louis XI et de Charlotte de Savoie. Fondatrice de l'ordre monastique de l'Annonciade.
  • Antoine Godeau, né à Dreux le et mort à Vence le , est un homme de lettres et évêque français.
  • François de Montmorency-Laval (Saint), né le à Montigny-sur-Avre et mort le à Québec (Canada), premier évêque de Québec.
  • François Lamy, né le à Montireau et mort le à Saint-Denis, moine bénédictin de la Congrégation de Saint-Maur, théologien et auteur spirituel français.
  • Louis-Édouard Pie ( - ) né à Pontgouin, cardinal de l'Église catholique, évêque de Poitiers.
  • Franz Stock, (1904-1948) prêtre allemand, aumônier dans les prisons parisiennes durant la Seconde Guerre mondiale (il assiste les condamnés à mort) puis supérieur du « séminaire des barbelés » du Coudray.

Armées[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Culture, arts décoratifs, spectacle, cinéma et médias[modifier | modifier le code]

Politique[modifier | modifier le code]

Entreprises[modifier | modifier le code]

(par ordre alphabétique)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en français de France standardisé retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  2. Le nom du département est quelquefois écrit Eure-et-Loire, ce qui est une faute d'orthographe causée par une méconnaissance de la géographie : il ne faut pas confondre le Loir, rivière affluent de la Sarthe, et la Loire, le grand fleuve bien connu, qui ne passe nullement en Eure-et-Loir, mais à une cinquantaine de kilomètres au sud.
  3. Certaines habitations construites un peu plus tard sont fermées, comme celles construites en Beauce et présentées ci-dessous.
  4. Il est à noter que le blason, non officiel, du département d'Eure-et-Loir a été créé à partir de ceux du comté du Perche (partie occidentale du département) et de l'Orléanais.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Simon Dechet, « Hervé Jonathan est nommé préfet d’Eure-et-Loir et succède à Françoise Souliman », sur lechorepublicain.fr, (consulté le ).
  2. Conseil général d'Eure-et-Loir, « Profitons de nos forêts », sur Nozidéo.
  3. « Visualiseur InfoTerre », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Géoportail, « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  5. Jacques-Olivier Boudon, Les Bonaparte : regards sur la France impériale, Paris, coll. « Documentation photographique, dossier 8073 », , 64 p., p. 11 (carte de Gilles Pécout).
  6. Ministère de l'intérieur, « Résultats en Eure-et-Loir de l'élection présidentielle 2022 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  7. Ministère de l'intérieur, « Résultats en Eure-et-Loir de l'élection présidentielle 2017 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  8. Ministère de l'intérieur, « Résultats en Eure-et-Loir de l'élection présidentielle 2012 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  9. Ministère de l'intérieur, « Résultats en Eure-et-Loir de l'élection présidentielle 2007 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  10. Ministère de l'intérieur, « Résultats en Eure-et-Loir de l'élection présidentielle 2007 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  11. Ministère de l'intérieur, « Résultats de l'élection législative de la 1re circonscription d'Eure-et-Loir 2012 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  12. Ministère de l'intérieur, « Résultats de l'élection législative de la 2e circonscription d'Eure-et-Loir 2012 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  13. Ministère de l'intérieur, « Résultats de l'élection législative de la 3e circonscription d'Eure-et-Loir 2012 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  14. Ministère de l'intérieur, « Résultats de l'élection législative de la 4e circonscription d'Eure-et-Loir 2012 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  15. Ministère de l'intérieur, « Résultats de l'élection législative de la 1re circonscription d'Eure-et-Loir 2012 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  16. Ministère de l'intérieur, « Résultats de l'élection législative de la 2e circonscription d'Eure-et-Loir 2012 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  17. Ministère de l'intérieur, « Résultats de l'élection législative de la 3e circonscription d'Eure-et-Loir 2012 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  18. Ministère de l'intérieur, « Résultats de l'élection législative de la 4e circonscription d'Eure-et-Loir 2012 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  19. Ministère de l'intérieur, « Résultats de l'élection législative de la 1re circonscription d'Eure-et-Loir 2007 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  20. Ministère de l'intérieur, « Résultats de l'élection législative de la 2e circonscription d'Eure-et-Loir 2007 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  21. Ministère de l'intérieur, « Résultats de l'élection législative de la 3e circonscription d'Eure-et-Loir 2007 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  22. Ministère de l'intérieur, « Résultats de l'élection législative de la 4e circonscription d'Eure-et-Loir 2007 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  23. Ministère de l'intérieur, « Résultats de l'élection législative de la 1re circonscription d'Eure-et-Loir 2002 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  24. Ministère de l'intérieur, « Résultats de l'élection législative de la 2e circonscription d'Eure-et-Loir 2002 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  25. Ministère de l'intérieur, « Résultats de l'élection législative de la 3e circonscription d'Eure-et-Loir 2002 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  26. Ministère de l'intérieur, « Résultats de l'élection législative de la 4e circonscription d'Eure-et-Loir 2004 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
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  32. Ministère de l'intérieur, « Résultats en Eure-et-Loir de l'élection européenne en France 2019 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
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  34. Ministère de l'intérieur, « Résultats en Eure-et-Loir de l'élection européenne de la 6e circonscription de France (Massif-Central Centre) 2009 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  35. Ministère de l'intérieur, « Résultats en Eure-et-Loir de l'élection européenne de la 6e circonscription de France (Massif-Central Centre) 2004 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  36. Le Nouvel Obs, « Connaissez vous les Bucco-Rhodaniens, les Samariens, les Manchots et les Costaloriens ? », Le Nouvel Observateur, (consulté le ).
  37. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - Fiche historique du département
  38. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
  39. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021
  40. Source Insee, .
  41. « C\'Chartres Métropole Handball », sur lnh.fr (consulté le ).
  42. [1] À partir du 4 décembre 2008 - brève sur le site intensite.net
  43. Chambre d'agriculture d'Eure-et-Loir
  44. Frédéric Levent, « Sicofor, « essentielle à la Cosmetic Valley » », www.lechorepublicain.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  45. « Vorwerk ouvre une seconde usine de Thermomix® en Eure-et-Loir, injecte 57 millions d'euros et crée 74 emplois », sur actu.fr (consulté le ).
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  50. « Nicolas Chapron (1612-1656?) », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  51. « Michel-Philippe Bouvart (1707-1787) », sur data.bnf.fr (consulté le ).
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  53. Capital.fr Les petits secrets de Guillaume Pepy, nouveau président de la SNCF, , consulté le .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]