Famille Rothschild

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Famille Rothschild
Image illustrative de l’article Famille Rothschild
Armes

Devise « concordia integritas industria »
Branches de Francfort, de Naples, de Vienne, de Londres, de Paris
Période XVIIIe siècle – XXIe siècle
Pays ou province d’origine Francfort-sur-le-Main
Demeures Waddesdon Manor
Schloss Rothschild
Château de Montvillargenne
Schloss Hinterleiten
Palais Rotschild de la Metternichgasse
Palais Rothschild de Frankfurt
Palais Rothschild de Schillersdorf
Palais Rothschild (Prinz-Eugen-Straße)
Palais Rothschild de Renngasse
Mentmore Towers
Château de Ferrières
Château Rothschild de Boulogne-Billancourt
Hôtel Salomon de Rothschild
Palais Nathaniel Rothschild
Rothschild Villa
Villa Ephrussi de Rothschild
Palais Albert Rothschild
Gunnersbury Park
Halton House
Château Lafite Rothschild
Château Mouton Rothschild
Grüneburgschlößchen
Château de Haar
Rothschildschloss
Gunnersbury Park
Mansion at Gunnersbury Park
Spencer House
Villa Pignatelli
Grüneburgpark
Château de la Muette
Château de Pregny
Château de Laversine
Hôtel Saint-Florentin
Charges Consul général
Parlementaire

La famille de Rothschild est une famille juive d'origine allemande qui a essaimé dans plusieurs pays et dont les membres portent diverses nationalités.

Elle a formé au début du XIXe siècle cinq branches, à Francfort-sur-le-Main, Vienne, Naples, Londres, et Paris, dont seules les deux dernières subsistent aujourd'hui.

Les Rothschild se sont fait connaitre depuis le XVIIIe siècle principalement dans les domaines de la banque et de la finance, mais ils ont développé aussi d'autres activités, en investissant notamment dans les industries minières et ferroviaires au XIXe siècle, ou dans le vignoble bordelais au XXe siècle. Ils sont également célèbres pour leur philanthropie et leur mécénat.

Ils sont, du fait de leur appartenance à la religion juive et de leur prospérité, la cible de nombreuses théories du complot.

Histoire[modifier | modifier le code]

thumbleftGrandes armes de la famille Rothschild

La maison Rothschild dans la Judengasse

Le patronyme Rothschild fut adopté dans les années 1570 par leur ancêtre Isaac Elchanan, qui emprunta son nom de famille à la petite maison étroite qu'il occupait avec sa famille dans la Judengasse (ruelle des Juifs) de Francfort-sur-le-Main en Allemagne[1]. Cette patronymisation est une pratique courante à cette époque dans la communauté juive dont les membres, faute de véritable état-civil, font de leur adresse, du blason ou de l'enseigne qui décore leur demeure leur nom de famille. Le nom Zum rothen Schild, (orthographe actuelle : Zum roten Schild) c'est-à-dire en français : « À l'Écu rouge », ou encore « À l'Enseigne rouge », donne ainsi naissance à un nouveau patronyme : « Rothschild »[2].

Mayer Amschel Rothschild, né Mayer Amschel Bauer (1744-1812), transforma le modeste commerce de prêt sur gages créé par son père Amschel Moses Rothschild en une banque reconnue, et devint le gérant de la fortune de Guillaume Ier, électeur de Hesse-Cassel.

Il eut dix enfants, dont cinq fils qu'il envoya créer ou prendre la tête d'une filiale de la banque familiale à Londres, à Paris, à Vienne, à Naples, et à Francfort, donnant les cinq branches de la famille, symbolisées par les cinq flèches de leur emblème ornant leurs très nombreuses résidences européennes.

Sa fille ainée se maria avec Benedikt Moses Worms, de la dynastie bancaire Worms.

Le , l'empereur d'Autriche François Ier éleva au rang de barons[3] les cinq fils du fondateur de la dynastie, Mayer Amschel, ainsi que leurs descendants légitimes masculins et féminins portant le nom de Rothschild sans distinction de nationalité.

Des mariages entre branches permirent à la famille de garder le contrôle de ses activités. La collaboration leur permit de se développer dans plusieurs domaines de l'activité bancaire, leur capacité de financement ouvrant ensuite des perspectives d'investissements. Ainsi, au cours du XIXe siècle, ils devinrent d'importants financiers et actionnaires dans l'exploitation minière et le développement du rail, deux des piliers du développement des économies industrielles en Europe.

En 1832, la famille accorde les prêts des Rothschild au Saint-Siège.

Les changements à la tête des gouvernements et autres évènements politiques influèrent peu sur la fortune de la famille, à l'exception de trois évènements majeurs : les révolutions de 1848, la grande dépression des années 1930 et la montée du nazisme durant la Seconde Guerre mondiale.

Seules les branches anglaise et française subsistent aujourd'hui, les branches allemande, autrichienne et italienne s'étant éteintes.

Les différentes branches[modifier | modifier le code]

Mayer Amschel Rothschild (1744-1812), fondateur de la dynastie

Branche allemande, dite « de Francfort »[modifier | modifier le code]

Amschel Mayer Rothschild, portant, à une inversion près, le même nom que son père

Amschel Mayer Rothschild reprend les affaires de la famille en Allemagne (branche de Francfort), mais il n'a pas de descendance et sa branche familiale s'éteint à sa mort en 1855[4].

Branche autrichienne, dite « de Vienne »[modifier | modifier le code]

Salomon Rothschild

À Vienne, Salomon Mayer von Rothschild crée une banque dans les années 1820, et sa famille devient la plus respectée de la capitale autrichienne, amenant l'empereur à accorder un titre nobiliaire héréditaire en récompense de services rendus : dans ce contexte, la maison des Habsbourg ainsi que l'État autrichien sont les premiers à accorder aux Juifs un statut civil plein et entier, sans restriction aucune. La famille possède plusieurs palais viennois, notamment un palais sur la Prinz-Eugen-Straße et un palais sur la Metternichgasse.

Le krach de 1929 a un impact sur l'activité bancaire de la famille, le baron Louis von Rothschild entreprend, avec d'autres financiers, de consolider alors la Creditanstalt, qui était la plus grande banque autrichienne, pour prévenir une faillite.

L'Anschluss, en 1938, conduit la famille à abandonner ses biens et à fuir le pays, ce qui conduit à la confiscation des propriétés par les nazis.

Ce n'est qu'en 1999 que le gouvernement autrichien consent à restituer à la famille 250 œuvres d'art qui avaient été volées par les nazis, et par la suite, « transférées » dans divers musées autrichiens.

Branche italienne, dite « de Naples »[modifier | modifier le code]

L'unification de l'Italie en 1861 conduit à la fermeture de la banque de Naples, fondée par Calmann « Carl » Mayer von Rothschild, laquelle est transférée à Francfort.

À la suite de l'extinction de la branche de Francfort[modifier | modifier le code]

Calmann « Carl » Mayer von Rothschild

Wilhem Carl von Rothschild (1828-1901) est le dernier Rothschild à exercer le métier de banquier à Francfort. Il n'eut que des filles, comme son frère Mayer Carl von Rothschild. Son frère et lui descendaient de la branche de Naples. Son gendre, Maximilian Benedict von Goldschmidt-Rothschild, meurt à Francfort en 1940[5]. Cette mort marque la fin des Rothschild de Naples[réf. nécessaire].

Branche anglaise, dite « de Londres »[modifier | modifier le code]

Nathan Rothschild

Installé à Manchester, puis à Londres, Nathan Mayer Rothschild (1777-1836), fondateur de la banque londonienne, aurait fait fortune en étant informé avant tout le monde, par un pigeon voyageur, de la victoire britannique à Waterloo, lui permettant de spéculer. Cette version est aujourd'hui largement contestée[6]. Selon le chercheur Victor Rothschild, cette histoire proviendrait d'un pamphlet antisémite de 1846, Rothschild Ier Roi des Juifs[7], rédigé par le polémiste Georges Dairnvaell sous le pseudonyme de « Satan ». Une affirmation de cet écrit, selon lequel « Rothschild a fait de grands achats de titres », fut reprise en 1848 par l'historien Archibald Alison et attribuée par erreur au London Courrier du , qui n'en contient pourtant aucune trace. Victor Rothschild a également retrouvé dans les archives familiales une lettre d'un employé de banque à Nathan Rothschild, qui déclarait : « J'ai été informé par le commissaire White que vous avez bien agi avec les informations précoces que vous avez acquises à Waterloo ». Cela confirme que Nathan Rothschild a pu faire des profits bien que l'état du marché à l'époque et l'absence de rumeur indiquent que ce profit ne pouvait s'élever à plusieurs millions, comme le suggère le pamphlet de Georges Dairnvaell[8]. Dès 1814, le général Wellington se voit prêter par le banquier Nathan Rothschild de l'or pour continuer sa guerre en Espagne contre Napoléon[9].

Deux titres de noblesse ont été successivement pour la branche anglaise : un premier titre de baronnet en 1847, puis un titre de baron en 1885, tous deux transmissibles en ligne masculine exclusivement.

La banque devient au cours du XIXe siècle une des principales banques de l'Empire britannique. Lionel de Rothschild (1808-1879), le fils de Nathan, finance le gouvernement britannique pour sa prise de participation dans le canal de Suez (4 millions de livres sterling) et se lance, comme la branche française, dans le développement du chemin de fer. Son fils Alfred de Rothschild (en) est pendant vingt ans l'un des directeurs de la banque d'Angleterre. La Rothschild Bank finance Cecil Rhodes dans le développement de la British South Africa Company et Leopold de Rothschild (1845-1917) gère la compagnie après la mort de ce dernier. Avec la branche française, Rothschild Frères, ils prennent le contrôle de la compagnie minière espagnole de cuivre Rio Tinto et deviennent les principaux actionnaires des mines de diamants de Beers d'Afrique du Sud. Deux des trois fils de Léopold, Evelyn et Anthony, s'engagent dans l'armée anglaise dès 1914. Evelyn meurt en 1917 lors des combats contre les Turcs en Palestine ; Anthony est blessé à la bataille de Gallipoli, dans les Dardanelles[10].

D'autres membres de la famille deviennent des universitaires ou des scientifiques tel Walter Rothschild, zoologiste reconnu qui a laissé son nom à différentes espèces (girafe de Rothschild, Petrogale rothschildi...).

Le quatrième fils du fondateur de la branche, Nathaniel de Rothschild (1812-1870), né à Londres, déménage pour Paris en 1850 pour travailler avec son oncle James Mayer Rothschild, fondateur de la branche française. Il acquiert en 1853 le domaine de Brane-Mouton, un cru bordelais de Pauillac qu'il renomme « Mouton-Rothschild », qui est aujourd'hui un des crus les plus renommés au monde. Ses descendants, dont Philippine de Rothschild, sont quelquefois rattachés à la branche française[réf. nécessaire].

Branche française, dite « de Paris »[modifier | modifier le code]

Jakob Mayer Rothschild (dit James)

Elle est créée par James de Rothschild (1792-1868). Il installe la banque rue Laffitte à Paris. Grand collectionneur d'art, passionné de chevaux, de vin et philanthrope, il fait construire le château de Ferrières. Il est aussi cofondateur de la Compagnie des chemins de fer du Nord, sous le contrôle de la famille Rothschild jusqu'à son absorption par la SNCF.

Ses descendants perpétuent la tradition et la renommée de la famille dans la banque mais aussi dans les écuries de course de chevaux, dans les vignobles (James acquiert en 1868 ce qui deviendra château Lafite Rothschild dans le Bordelais après l'acquisition de domaine de Mouton en 1853 par son neveu Nathaniel), des hôpitaux, des écoles, etc. Ils ont remporté dans les années 1880 la bataille boursière contre l'Union générale, au moment du développement de l'Union générale sur la place de Paris, un mouvement de financiers ultra-catholiques[réf. nécessaire].

Les descendants de James de Rothschild soutiennent l'effort de guerre en 1870 contre la Prusse et certains membres combattent en 1914 et 1940 dans les rangs français[6]. Guy de Rothschild reçoit ainsi la croix de guerre 1939-1945[6]. La famille doit également faire face à l'invasion allemande de la France et à la politique antisémite du Reich et à la collaboration. L'ensemble de ses biens sont confisqués par le régime de Vichy et l'occupant allemand, sa collection d'art est pillée.

La banque est relancée à la Libération, mais est nationalisée en 1981 avec l'arrivée de la Gauche au pouvoir[6].

David de Rothschild, fils de Guy, alors âgé de 39 ans, décide de créer une nouvelle banque en France et, en 2003, prend la tête de NM Rothschild & Sons qui rassemble les activités des branches anglaise et française[6].

En 1953, Edmond de Rothschild (1926-1997) crée le groupe LCF Rothschild dont son fils Benjamin de Rothschild prend la direction en 1997. Le groupe est présent dans de nombreux secteurs de la finance, du conseil patrimonial, de la gestion, du conseil et de l'assurance.

D'après la liste des milliardaires du monde en 2015 publiée par Forbes, Benjamin de Rothschild était en 2015 le seul Rothschild encore présent parmi les 1741 milliardaires recensés, avec une fortune évaluée à 1,5 milliard de dollars, faisant de lui le 1250e homme le plus riche du monde. D'après Challenges[11], sa fortune cumulée à celle de sa famille le classait 21e plus grande fortune de France en 2016.

Au cours de son histoire, la branche française de la famille Rothschild a fait don de 120 000 œuvres d'art (par exemple, le trésor de Boscoreale ou le Repos pendant la fuite en Égypte de Hans Memling) à des institutions, en particulier le musée du Louvre et la Bibliothèque nationale de France[12].

Généalogie[modifier | modifier le code]

Le fondateur et ses enfants[modifier | modifier le code]

Branche « von Worms » (non porteuse du nom Rothschild)[modifier | modifier le code]

  • Mayer Amschel Rothschild (1744-1812), banquier fondateur de la dynastie x 1770 : Gertrude Schnapper (1753-1849)
    • Schönche Jeanette Rothschild (1771-1859) x 1795 : Benedikt Moses Worms (1772-1824) souche de la « branche von Worms » (non porteuse du nom)
      • Salomon Benedikt von Worms (1801-1882) x 1827 : Henriette Samuel (1810-1845)
        • Ellen Henriette von Worms (1836-1894) x 1857 : Adolf Landauer (1829-1885)
          • Henriette Landauer x 1877 : Maurice Weil (1845-1924)
          • Evelina Landauer (1859-1930) x 1878 : Paul baron Schey von Koromla (1854-1922)

Branche dite « de Vienne »[modifier | modifier le code]

Branche dite « de Naples »[modifier | modifier le code]

  • Mayer Amschel Rothschild (1744-1812), banquier fondateur de la dynastie x 1770 : Gertrude Schnapper (1753-1849)
    • Kalmann Mayer Rothschild (1788-1855), banquier fondateur de la branche dite « de Naples » x 1818 : Adelheid Herz (1800-1853)
      • Charlotte von Rothschild (1819-1884) x 1836 : Lionel de Rothschild (1808-1879) (voir branche dite « de Londres »)
      • Mayer Carl von Rothschild (1820-1886) x 1842 : Louise von Rothschild (1820-1894) (voir branche dite « de Londres »)
        • Adelheid (Adèle) von Rothschild (1843-1922) x 1862 : Salomon de Rothschild (1835-1864) (voir branche dite « de Paris »)
        • Emma Louise von Rothschild (1844-1935) x 1867 : Sir Nathan Mayer von Rothschild (1840-1915) (voir branche dite « de Londres »)
        • Clementine Henriette von Rothschild (1845-1865)
        • Laura von Rothschild (1847-1931) x 1871 : Nathan von Rothschild (1844-1884) voir branche dite « de Londres »
        • Hannah von Rothschild (1850-1892)
        • Margarethe von Rothschild (1855-1905) x 1878 : Agénor de Gramont (1851-1925)
        • Bertha Clara von Rothschild (1862-1903) x 1882 : Alexandre Berthier, 3e prince de Wagram (1836-1911)
      • Adolph Carl von Rothschild (1823-1900) x 1850 : Julie von Rothschild (1830-1907) (voir branche dite « de Vienne »), il fait construire le château de Pregny par George H. Stokes et Joseph Paxton entre 1858 et 1859
      • Wilhelm Carl von Rothschild (1828-1901) x 1849 : Mathilde von Rothschild (1832-1924)
        • Adelheid von Rothschild (1853-1935) x 1877 : Edmond de Rothschild (1845-1934) (voir branche dite « de Paris »)
        • Minna Caroline von Rothschild (1857-1903) x 1878 : Maximilian Benedict Goldschmidt (1843-1940) (Goldschmidt-Rothschild en 1878, baron von Goldschmidt-Rothschild en 1903)
          • Lili von Goldschmidt-Rothschild (1883-1925) x 1906 : Philipp Schey von Koromla (1881-1929) (voir branche « von Worms »)

Branche dite « de Londres »[modifier | modifier le code]

Branche dite « de Paris »[modifier | modifier le code]

Théories du complot[modifier | modifier le code]

En 1847, Georges Dairnvaell est l'un des premiers à diffuser des théories du complot concernant l'enrichissement rapide des Rothschild dans un pamphlet antisémite titré « Histoire édifiante et curieuse de Rothschild 1ᵉʳ, Roi des Juifs »[15].

Ces théories et fausses informations sont encore largement diffusées au XXIe siècle[16] et semblent avoir été exacerbées par la crise du Covid-19[17].

Génétique[modifier | modifier le code]

Les hommes issus de la famille Rothschild appartiennent à l'haplogroupe J2a1-L210[18],[19],[20], une sous-classe de l'hapologroupe J. 20 % des Juifs ashkénazes appartiennent en effet à cet haplogroupe[21].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Les trois volumes suivants sont indissociables et vendus en coffret. Ils sont publiés sous la direction de Pauline Prévost-Marcilhacy. La liste des nombreux auteurs est disponible sur le site des éditions Somogy[22].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. [1]
  2. (en) Amos Elon, Founder. A Portrait of the First Rothschild and His Time, Viking, , p. 43.
  3. La date du 29 septembre 1822 est fournie par une notice historique trouvée sur le site du Groupe LCF Rothschild. La Wikipedia anglophone, dans l'article en:Rothschild family, indique quant à elle une élévation à la baronnie par l'empereur d'Autriche en 1816 pour quatre des frères et en 1818 pour le dernier (Nathan Mayer, fondateur de la branche dite « de Londres »).
  4. [2]
  5. « Rothschild family papers | Guide to the Archive », sur guide-to-the-archive.rothschildarchive.org (consulté le )
  6. a b c d et e « Les Rothschild, rois des banquiers » L'Express, 20 décembre 2007.
  7. [3].
  8. (en-GB) « The Rothschild Libel: Why has it taken 200 years for an anti-Semitic », (consulté le ).
  9. Edouard Lancksweirt, « La formidable saga de la dynastie des Rothschild », sur alumneye.fr (consulté le ).
  10. Le major Evelyn Achille de Rothschild, chef d'escadron au régiment du Royal Buckinghamshire, fut inhumé en grande pompe à Rishon Letsion. Voir Tristan Gaston-Breton La saga des Rothschild, Tallandier 2017, p. 200.
  11. Challenges, « Les 500 plus grandes fortunes de France en 2019 - Challenges », Challenges,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. Véronique Prat, « Les Rothschild, puissance et gloire », Le Figaro Magazine, semaine du 30 décembre 2016, page 74.
  13. Le wikipédia anglophone donne à tort Moses Haim Montefiore (en) (1784-1885, sheriff de Londres, qui s'illustra notamment durant l'affaire de Damas) comme étant le gendre du patriarche Rothschild, en le prétendant marié avec Henriette. Cette assertion semble largement démentie par diverses sources, qui donnent par exemple comme épouse pour ledit Moses une certaine Judith Cohen, « belle-sœur de Mayer Amschel Rothschild » (Foundation for the Advancement of Sephardic Studies and Culture), assertion elle aussi à prendre avec précautions, en remarquant juste que le fondateur de la branche dite « de Londres », Nathan Mayer Rothschild (1777-1836), était marié avec une Hannah Barent Cohen et aurait éventuellement pu avoir un lien de parenté par alliance avec ledit Moses Haim Montefiore (ce qui semble confirmé par la biographie de Montefiore sur le site de The Jewish Agency for Israel, qui nous apprend en outre qu'Abraham Montefiore était son frère, ce qu'on pouvait supposer).
  14. Biographie d'Edouard de Rothschild
  15. « La permanence du fantasme complotiste autour de la famille Rothschild », sur France Inter, (consulté le )
  16. « Quand le site de la BNP Paribas reprend une intox antisémite sur les Rothschild », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. FRANCE24, « Les Rothschild, une dynastie prisée des complotistes », sur France 24, (consulté le )
  18. Eupédia, Haplogroupe J2 (lire en ligne)
  19. « Famille Rotschild, ADN »
  20. « Pedigree: J2a1-L210 y-Haplogroup », sur fabpedigree.com (consulté le )
  21. (en) Ornella Semino et al., « Origin, Diffusion, and Differentiation of Y-Chromosome Haplogroups E and J: Inferences on the Neolithization of Europe and Later Migratory Events in the Mediterranean Area », American Journal of Human Genetics,‎ lai 2004 (lire en ligne).
  22. Liste des auteurs