Gliricidia sepium

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Gliricidia sepium
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Gliricidia
Classification
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Sous-classe Rosidae
Ordre Fabales
Famille Fabaceae
Genre Gliricidia

Espèce

Gliricidia sepium
(Jacq.) Kunth ex Walp., 1842[1]

Classification phylogénétique

Ordre Fabales
Famille Fabaceae
Sous-famille Faboideae

Synonymes

Selon GBIF (10 mars 2022)[2] :

  • Gliricidia lambii Fernald
  • Gliricidia maculata (Kunth) Walp.
  • Gliricidia maculata Kunth
  • Gliricidia maculata var. multijuga Micheli
  • Gliricidia maculata var. multijuga Micheli ex Donn.Sm.
  • Gliricidia sepium (Jacq.) Kunth ex Griseb.
  • Gliricidia sepium (Jacq.) Kunth ex Walp.
  • Gliricidia sepium (Jacq.) Steud.
  • Lonchocarpus roseus (Mill.) DC.
  • Lonchocarpus sepium (Jacq.) DC.
  • Millettia luzonensis A.Gray
  • Robinia rosea Mill.
  • Robinia sepium Jacq. - basionyme
  • Robinia variegata Schltdl.

Le Gliricidia sepium (ou gliciridia aux Antilles françaises) est un arbre de taille moyenne de la famille des Fabaceae, originaire d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale. Cet arbre a été introduit dans de nombreuses zones tropicales du monde pour faire des haies, produire du fourrage ou de l'ombrage aux cultures.

Description[modifier | modifier le code]

Cet arbre[3] pouvant atteindre 10-15 m de hauteur possède de jeunes rameaux pubescents et une écorce lisse, grise à rouge brun.

Les longues feuilles imparipennées, caduques, sont composées de 3-7 paires de folioles, elliptiques ou lancéolées, de 3-8 × 2 cm, à apex aigu ou acuminé.

Racème de fleurs roses

Les fleurs roses et blanches sont groupées en grands racèmes (jusqu'à 15 cm de long). Le calice campanulé, taché de rouge, fait 5-6 mm ; la corolle rose-mauve ou blanche, comporte un étendard émarginé, rose à centre jaune, et des ailes roses.

La floraison a lieu durant la saison sèche (de mars à juin pendant le carême, aux Antilles).

Le fruit est une gousse de 10-15 × 1,6 cm, glabre ; les graines de 1 cm sont brun-pourpre.

Écologie[modifier | modifier le code]

Le gliricidia est originaire du nord de l'Amérique du Sud, d'Amérique Centrale et du Mexique. Il est largement cultivé dans la plupart des pays tropicaux. Il s'est naturalisé dans les régions tropicales d'Afrique et d'Asie.

Cet arbre est très commun aux Antilles françaises[3].

Composition[modifier | modifier le code]

Les feuilles contiennent 20 % de protéines[4],[5], de la coumarine, des acides coumariques, féruliques, galliques, p-hydroxybenzoïques, vanilliques, syringiques et sinapiniques[6], de la myricétine, des glycosides de kaempférol et des glucides. Ces composés allélopathiques inhibent la germination des graines des plantes adventices.

Les fleurs contiennent des glycosides de quercétol.

Dans les graines, de la canavanine et des saponines ont été isolées.

Utilisations[modifier | modifier le code]

  • Cet arbre sert à constituer des haies d'alignement ou pour l'ombrage. Il pousse rapidement (jusqu'à 3 m la première année) et se multiplie facilement par bouturage ou par semis des graines[7]. Il peut être régulièrement taillé pour fournir du bois de chauffage ou de l'engrais vert[8].
  • A la saison sèche, les éleveurs peuvent couper les branches pour donner à manger à leur bétail. Malgré la grande valeur nutritive des feuilles, il existe de petits problèmes de toxicité avec les ruminants.
  • Il est planté pour stabiliser les sols.

Références[modifier | modifier le code]

  1. IPNI. International Plant Names Index. Published on the Internet http://www.ipni.org, The Royal Botanic Gardens, Kew, Harvard University Herbaria & Libraries and Australian National Botanic Gardens., consulté le 13 juillet 2020
  2. GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 10 mars 2022
  3. a et b Jacques Fournet, Flore illustrée des phanérogames de Guadeloupe et de Martinique, Gondwana éditions, Cirad,
    Tome 1 (ISBN 2-87614-489-1) ; Tome 2 (ISBN 2-87614-492-1).
  4. Purdue Un.
  5. (en) K. K. Kojima, X. Zhu, Y. Ogihara, « Saponins fron Gliricidia sepium », Phytochemistry, vol. 48, no 5,‎
  6. (en) MURUGESAN RAMAMOORTHY, KAILASH PALIWAL, « Allelopathic compounds in leaves of Gliricidia sepium (Jacq.) Kunth ex Walp. and its effect on Sorghum vulgare L. », Journal of chemical ecology, vol. 19, no 38,‎ , p. 1691-1701
  7. Agroforestry
  8. Les moissons du futur.
  9. Tropicalfoliage

Références taxinomiques[modifier | modifier le code]

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