Hans Goebbels

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Hans Goebbels
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Johann Friedrich Goebbels (né le à Rheydt et mort le à Katzenelnbogen) est un membre de la SA et le frère aîné de Joseph Goebbels[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et enfance[modifier | modifier le code]

Johann Goebbels, communément appelé « Hans », est le deuxième enfant de Fritz Goebbels (1867-1929) et Katharina Odenhausen (1869-1953). Sa fratrie, outre Joseph Goebbels (1897-1945), compte Konrad Goebbels (1893-1949), Elisabeth Goebbels (1901-1915) et Maria Katharina Goebbels (1910-1949).

Études[modifier | modifier le code]

Élevé dans un foyer strictement catholique, Hans Goebbels suit d'abord des études secondaires avant de recevoir une formation de vendeur d'assurance à Gladbach dans une institution spécialisée. Il s'établit à Berne dans un premier temps puis rejoint Cologne en 1914.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Enrôlé en mai 1915 dans l'armée allemande, Hans Goebbels est finalement capturé en juin 1916 par les troupes françaises. Il demeure prisonnier jusqu'en janvier 1920 et développe, durant sa captivité, une grave maladie rénale ainsi qu'une importante rancune envers l'ennemi. Influencé par les états d'esprit de son frère aîné, Joseph Goebbels devait plus tard écrire : '' Il a imprégné ma pensée de haine et de combat ''[2].

Rôle sous le national-socialisme[modifier | modifier le code]

Hans Goebbels rejoint le NSDAP en 1929[3] et intègre la SA. Quelques mois après l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler, il obtient d'importantes responsabilités au sein d'institutions spécialisées dans l'assurance. Épaulé par Franz Schwede, Gauleiter de Poméranie, il milite pour la nationalisation des assurances allemandes[4],[5],[6].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Hans Goebbels est nommé SA-oberführer le [7],[8].

Alors que la guerre tourne en faveur des Alliés, il charge la gérante d'un sanatorium d'Haidhausen de détruire le domaine de son frère Joseph. Par la suite, il y a un litige judiciaire en 1956[9] entre la gérante en question et sa nièce, cette dernière ayant tenté de s'approprier les biens de Joseph Goebbels (et parmi eux, des documents importants sur le ministre de la Propagande)[10].

Mort[modifier | modifier le code]

Hans Goebbels meurt le à l'âge de 52 ans dans le camp d'internement de Katzenelnbogen, en secteur français[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Dieter Luck, « MANFRED MÜLLER: Im Schatten “Grandgoschiers”. Generaldirektor Hans Goebbels, Brader des Reichspropagandaministers », Annalen des Historischen Vereins für den Niederrhein, vol. 200, no jg,‎ (ISSN 2194-3818 et 0341-289X, DOI 10.7788/annalen-1997-jg89, lire en ligne, consulté le ).
  2. (en) Peter Longerich, Goebbels : A Biography, Random House, (ISBN 978-1-4000-6751-0, lire en ligne).
  3. « Hans Goebbels », sur Spartacus Educational, (consulté le ).
  4. « Wayback Machine », (consulté le ).
  5. (de) Gerald D. Feldman, Die Allianz und die deutsche Versicherungswirtschaft, 1933-1945, C.H.Beck, (ISBN 978-3-406-48255-7, lire en ligne).
  6. (de) Peter Koch, Geschichte der Versicherungswirtschaft in Deutschland, VVW GmbH, (ISBN 978-3-86298-185-4, lire en ligne).
  7. (de) Gerald D. Feldman, Die Allianz und die deutsche Versicherungswirtschaft, 1933-1945, C.H.Beck, (ISBN 978-3-406-48255-7, lire en ligne).
  8. « IBL Collections samling | Historisk Bildbyrå - Historisk Bildbyrå/Mustang media », sur historiskbildbyra.imagedesk.se (consulté le ).
  9. a et b (de) « Nordrhein-Westfalen: Die Geister von gestern », Die Zeit,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (de) Patrick Bahners et Stamford, « Versteigerung von Goebbels-Schriften: Judas, mein alter Kampfgenosse », Frankfurter Allgemeine Zeitung,‎ (ISSN 0174-4909, lire en ligne, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]