Juliette Mayniel

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Juliette Mayniel
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Juliette Mayniel dans Un vice de famille (1975).
Nom de naissance Raymonde Marie Juliette Meyniel
Naissance
Saint-Hippolyte (Aveyron, France)
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 87 ans)
San Miguel de Allende (Guanajuato, Mexique)
Profession Actrice
Films notables Les Cousins
Les Yeux sans visage
Je ne voulais pas être un nazi

Juliette Mayniel est une actrice française née le à Saint-Hippolyte (Aveyron) et morte le à San Miguel de Allende (Mexique).

Biographie[modifier | modifier le code]

Juliette Mayniel, photographiée par Oriol Maspons (es), en 1960.

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Juliette Mayniel est la fille du cafetier d'un petit village de l'Aveyron. Lors de la Seconde Guerre mondiale, ses parents partent vivre à Bordeaux où elle passe son adolescence. Elle découvre le théâtre au lycée.

Carrière[modifier | modifier le code]

Arrivée à Paris, Juliette Mayniel s'essaye au dessin de mode, puis pose pour des couvertures de magazines. Elle apparaît dans un film publicitaire dans lequel Claude Chabrol la repère. Il lui offre le premier rôle féminin de son film Les Cousins, qui sort en 1959 et grâce auquel elle accède à la notoriété, puis elle participe aux côtés d'Alida Valli et Pierre Brasseur au film Les Yeux sans visage (1960) de Georges Franju[1], diamant noir de l'histoire du cinéma français selon Olivier Père[2]. Elle devient « l'inconnue la plus connue du cinéma français » et rejouera à trois reprises dans un film de Chabrol, dans Les Godelureaux (1961), Landru (1963) et Ophélia (1963)[3] et est une figure familière, à l'instar d'Anna Karina, sur les affiches de films de ces années-là[4].

Elle remporte l'Ours d'argent de la meilleure actrice à la Berlinale 1960 pour son rôle dans Je ne voulais pas être un nazi (Kirmes) de Wolfgang Staudte[5].

Mort[modifier | modifier le code]

Juliette Mayniel meurt à l'âge de 87 ans le [6] à San Miguel de Allende (Guanajuato, Mexique)[7],[8] où elle vivait depuis une vingtaine d'années[9].

Vie privée[modifier | modifier le code]

De sa brève relation avec l'acteur italien Vittorio Gassman est né en 1965 un fils, Alessandro.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Téléfilms[modifier | modifier le code]

Séries télévisées[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Delphine Simon-Marsaud, « Histoire orale des Yeux sans visage (Georges Franju, 1960) »,  : « À cette époque, on n'entreprend rien d'important s'il n'y a pas de vedette. Dans mon film, il n'y en a pas : simplement, Alida Valli nous amène l'Italie et Juliette Mayniel l'Allemagne. »
  2. Olivier Père, « Les Yeux sans visage de Georges Franju », sur arte.tv : « Qu’on la juge décevante, géniale, inclassable ou au contraire minée par l’académisme, l’œuvre de Georges Franju met tout le monde d’accord lorsqu’il s’agit d’évoquer Les Yeux sans visage, film sans égal diamant noir de l’histoire du cinéma français, dont le pouvoir de fascination est demeuré intact. »
  3. « Saint-Hippolyte. "Les yeux sans visage" : née en Aveyron, Juliette Mayniel s’en est allée », sur ladepeche.fr
  4. Claire Clouzot, Le cinéma français depuis la nouvelle vague, FeniXX (ISBN 9782092634080, lire en ligne) :

    « Des figures de femmes dominent les scénarios de la Nouvelle Vague, comme celles de Jeanne Moreau, Brigitte Bardot, Juliette Mayniel ou Anna Karina dominent les affiches. »

  5. (en) « Prizes & Honours 1960 », sur berlinale.de (consulté le ).
  6. (it) « Morta la madre di Alessandro Gassmann, Juliette Mayniel », sur la Repubblica, (consulté le ).
  7. (it) « Morta l'attrice Juliette Mayniel, l'annuncio di suo figlio Alessandro Gassman: “Ti voglio bene, fai buon viaggio” », sur Cinematographe.it, (consulté le ).
  8. (it) Claudia Marcotulli, « È morta Juliette Mayniel, madre di Alessandro Gassmann », sur Nanopress, (consulté le ).
  9. (en) « “Papa Vittorio made me become a bartender as a punishment. My mother? At 86 she is in Mexico and we talk to each other by email » », sur time.news, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]